Investiture de 200 bénévoles du "Black Market" d’Adjamé pour Ado, Hamed Bakayoko : "Il faut être maso pour redonner le pays au FPI"

Hamed Bakayoko n’en revient pas. Hier, au ‘‘Black Market’’ d’Adjamé, il a dit toute sa stupéfaction devant la candidature de Laurent Gbagbo. Et pour cause, c’est l’incapacité, le manque de sagesse, le « discours guerrier », l’incompétence, etc. de son régime, qui ont conduit le pays à la guerre. Par ailleurs, c’est ce régime qui « a vendu le pays aux déchets toxiques » et tenté de « détourner » l’argent des indemnisations des victimes. En outre, il regarde le désastre de la société ivoirienne avec le chômage, la misère du peuple et le grand fossé des inégalités. Pour, entre autres, toutes ces raisons, il ne comprend pas que le FPI prétende encore demander le suffrage des Ivoiriens. « Les Ivoiriens sont-ils maso pour les voter encore ?», a-t-il interrogé la foule. Et celle-ci de répondre comme un seul homme : « Non » ! « Il faut être maso pour redonner le pays au FPI », a conclu le directeur national de campagne chargé de la Jeunesse d’Alassane Ouattara. C’est pourquoi, il a appelé à aller au « changement ». Un changement qui a un seul visage : Alassane Ouattara « l’espoir pour vous et vos enfants ». Car, explique-t-il : « Moi, Hamed Bakayoko, je suis un enfant d’Adjamé, un enfant « d’Adjamtalla ». Je suis la preuve de ce qu’avec Ouattara tout est possible ». Il a ajouté que « tout est possible pour chaque Ivoirien », avec son candidat. Parce que, Alassane Ouattara, de par son expérience professionnelle et son intégrité, est un « homme crédible ». C’est pourquoi les investisseurs du monde entier « n’attendent que son élection » pour accourir en Côte d’Ivoire.

« Blackistes, soyez des bénévoles pour la victoire Ado’’

Ces investisseurs étant certains qu’avec lui le pays sera correct, que la « Nation respectera chaque citoyen, riche comme pauvre ». Le directeur national de campagne chargé de la Jeunesse de Ouattara a, en outre, annoncé l’ouverture de numéros verts pour dénoncer les abus et les travers de l’administration. « Avec Ouattara, plus rien ne sera comme avant », a-t-il promis. Par conséquent, il a demandé aux jeunes de comprendre que « c’est l’élection de (leur) avenir, de celle de leurs enfants et petits-enfants ». Et devant un tel enjeu, on ne tergiverse pas. On choisit le meilleur, « celui qui peut nous arranger », Alassane Ouattara. Toutefois, il ne s’agit pas uniquement de choisir mais aussi de le faire comprendre à d’autres Ivoiriens. Il a donc tout logiquement enjoint chacun des 200 « blackistes » investis de devenir un « bénévole de Ouattara », un « directeur de campagne de Ouattara » partout. « Certains se proclament résistants, leur a-t-il lancé. Ils ont résisté à quoi ? Les vrais résistants, c’est vous. Malgré les incendies et les brimades, vous êtes ici tous les matins pour essayer de vous en sortir. Personne ne peut vous enlever cela ». Il leur a donc demandé de mettre ce courage, cette détermination à la disposition de la campagne de Ouattara. « Soyez engagez, déterminez, allez partout dire qu’avec Ouattara tout est possible ! », leur a-t-il réaffirmé. « Qu’avec Ouattara tout va changer radicalement ». Un discours auquel adhère Soumaïla Diarrasouba, président du Rassemblement des jeunes ‘‘Blackistes’’ pour Ado. A la tête de 6300 jeunes dont 200 viennent d’être investis, il a promis de sillonner tous les marchés du District d’Abidjan dire que seul « Alassane peut garantir un avenir meilleur au pays ».

KIGBAFORY Inza