Le président du Front Populaire Ivoirien était hier l’invité des communicateurs bénévoles. Autour du thème. « Les enjeux de l’élection présidentielle le 31 octobre 2010 », le conférencier s’est évertué a dresser un tableau sombre de la gestion du Pdci durant les 40 ans au sommet de l’Etat. Selon Affi N’Guessan qui se trouve être le porte-parole du candidat Laurent Gbagbo, l’élection présidentielle est un moment pour le peuple de juger les candidats au fauteuil présidentiel par leurs actes. Pour lui, son candidat révèle le symbole du tombeau blanchi. « Un choix n’est pertinent que par rapport au moment », a-t-il dit. Affi a ajouté que Gbagbo a à son actif l’AMU, l’électrification de plusieurs villages et régions que Houphouët et Bédié réunis. Quant aux défis qu’envisagent relever les refondateurs, le conférencier à relever et a noté le changement du modèle du développement, la lutte contre le terrorisme, la renaissance politique, institutionnelle sociale, économique. A l’en croire, malgré la crise, Gbagbo aurait mieux fait que les autres. Voulant intervenir sur le galvaudage du concept de la refondation, M. Aboudramane Sangaré, l’un des fondateurs du Fpi s’est dit ahuri par les jugements étriqués qu’on porte sur la refondation : « Nous les refondateurs, nous sommes sous le regard des autres. Tout le monde a commencé à bouffer à partir de 2002. Si le Fpi a failli, tout le monde n’a pas failli », dira l’Inspecteur d’Etat qui mettait ainsi, son président dans une situation inconfortable. D’ailleurs le visage du président du Fpi n’exprimait plus la sérénité. Mais plutôt, des déclarations préjudiciables.
K. Zéguédoua Tano
K. Zéguédoua Tano