En meeting hier à Sinématiali, ADO : “On a besoin de constructeurs, pas de refondateurs”

Le président du Rdr (Rassemblement des républicains) a expliqué, hier, à Sinématiali qu’il a juste besoin qu’on lui donne le pays pour «cinq ans». Afin qu’il le réhabilite.

S’il est fier, aujourd’hui, plus que jamais d’avoir accepté l’offre du Rassemblement des républicains (Rdr) en se portant candidat pour la présidentielle, Alassane Ouattara a expliqué hier à Sinématiali que cela se justifie par sa sensibilité aux souffrances des Ivoiriens. Mais, surtout parce que son peuple a beaucoup trop souffert «des promesses non-tenues» du régime Fpi. « On les connaît aujourd’hui. Ils ont tout promis mais rien n’a changé (...) Moi je ne suis pas quelqu’un qui viendra bavarder et, pour vous parler du passé. Je vais parler avec vous du futur. Tout dépend de vous. Elisez-moi le 31 octobre et dès novembre nous travaillerons pour reconstruire (…) On a besoin de constructeurs, pas de refondateurs», a-t-il affirmé devant plusieurs milliers de Sinématialikas, rassemblés pour la circonstance, sous des dizaines de bâches dressées, dans l’enceinte du stade de la ville. Rappelant à tous qu’il ne fera jamais de promesses en l’air, il a annoncé avoir les meilleures solutions pour le pays grâce à son expérience de banquier et d’économiste. « Donnez-moi votre confiance pour cinq ans, vous n’allez pas le regretter. Il ne vous reste qu’une chose à faire après avoir reçu vos cartes d’identité et d’électeur. C’est de m’élire », a-t-il recommandé. Puis, de demander aux Ivoiriens de tous bords de choisir ADO parce qu’il est « le meilleur choix». « C’est une élection qui concerne un candidat et non pas seulement un parti politique. Que vous soyez Pdci ou Fpi, votez ADO, car, il a la solution à vos problèmes», a-t-il ajouté. «L’unique Premier ministre du président Houphouet-Boigny» a insisté sur la nécessité de se pardonner sincèrement et mutuellement pour reconstruire solidement le pays. «On fait croire que, c’est ADO qui a envoyé la guerre, pourtant la vérité est là. Ils m’ont fait des choses que personne n’imaginait. En allant jusqu’à déterrer le corps de ma maman. Si j’en parle, certains diront ’’est-ce qu’il a pardonné ?’’. Je réponds, oui j’ai sincèrement pardonné par amour pour le pays», a-t-il promis.

Djama Stanislas, Envoyé spécial