KORHOGO - L`ex-Premier ministre ivoirien Alassane Ouattara, candidat à la présidentielle du 31 octobre et accusé par ses adversaires d`avoir inspiré la rébellion de 2002, a prôné samedi la "paix" lors d`un meeting dans son fief de Korhogo (nord), a constaté l`AFP.
"Je suis contre la guerre", a-t-il lancé devant des milliers de partisans qui avaient envahi le stade de la grande cité du nord (plus de 600 km au nord-ouest d`Abidjan).
"Il faut que nous changions de régime dans la paix", a insisté Alassane Dramane Ouattara ("ADO") sous les acclamations de ses supporters.
La présidentielle n`est "pas une affaire de parti politique, ni d`ethnie, ni de religion", a-t-il plaidé, en présence notamment de son épouse, la Française Dominique Ouattara, et de son directeur de campagne Amadou Gon Coulibaly, maire de Korhogo.
Sans cesse repoussé depuis la fin du mandat du président Laurent Gbagbo en 2005, le scrutin est destiné à clore la crise née du coup d`Etat manqué de 2002, qui a coupé le pays en un sud loyaliste et un nord tenu par l`ex-rébellion des Forces nouvelles (FN).
Accusé par le camp Gbagbo d`être à l`origine de la rébellion nordiste, Alassane Ouattara, qui a fait ses études au Burkina voisin, avait vu sa candidature invalidée lors de la présidentielle de 2000 pour "nationalité douteuse". Il participe à sa première présidentielle.
Laurent Gbagbo a été investi candidat de son camp pour le 31 octobre lors d`un rassemblement samedi à l`hôtel Ivoire, un des symboles d`Abidjan.
"Je suis contre la guerre", a-t-il lancé devant des milliers de partisans qui avaient envahi le stade de la grande cité du nord (plus de 600 km au nord-ouest d`Abidjan).
"Il faut que nous changions de régime dans la paix", a insisté Alassane Dramane Ouattara ("ADO") sous les acclamations de ses supporters.
La présidentielle n`est "pas une affaire de parti politique, ni d`ethnie, ni de religion", a-t-il plaidé, en présence notamment de son épouse, la Française Dominique Ouattara, et de son directeur de campagne Amadou Gon Coulibaly, maire de Korhogo.
Sans cesse repoussé depuis la fin du mandat du président Laurent Gbagbo en 2005, le scrutin est destiné à clore la crise née du coup d`Etat manqué de 2002, qui a coupé le pays en un sud loyaliste et un nord tenu par l`ex-rébellion des Forces nouvelles (FN).
Accusé par le camp Gbagbo d`être à l`origine de la rébellion nordiste, Alassane Ouattara, qui a fait ses études au Burkina voisin, avait vu sa candidature invalidée lors de la présidentielle de 2000 pour "nationalité douteuse". Il participe à sa première présidentielle.
Laurent Gbagbo a été investi candidat de son camp pour le 31 octobre lors d`un rassemblement samedi à l`hôtel Ivoire, un des symboles d`Abidjan.