x Télécharger l'application mobile Abidjan.net Abidjan.net partout avec vous
Télécharger l'application
INSTALLER
PUBLICITÉ

Politique Publié le lundi 11 octobre 2010 | Nord-Sud

Le candidat du Rdr au Nord : “Ici à Korhogo, tout le monde doit voter ADO”

© Nord-Sud Par Cecom RDR
Tournée du président du RDR dans la vallée du Bandama - Alassane Ouattara à Niakara
Mercredi 11 août 2010. Niakaramandougou
Le Leader du Rassemblement des républicains (Rdr) a terminé, samedi dernier, sa tournée dans la région des Savanes, par un giga-meeting à Korhogo.

Avant son meeting géant, prévu dans l’après-midi, le leader du Rassemblement des républicains (Rdr) a reçu et visité successivement le chef du canton de Korhogo, les couches socio-professionnelles - religieuses, les acteurs des filières agricoles - éleveurs, la famille de Sagafowa Mamadou, mais aussi les militants du quartier ‘’Coco’’ qui ont enregistré le plus de pertes durant cette crise. Au cours de chacune de ces rencontres, particulièrement chargées en émotions et en rappels de faits mémorables, Alassane Ouattara n’a eu cesse de remercier le grand-Nord de s’être battu pour arracher sa candidature. Il lui demande, aujourd’hui, de transformer l’essai en l’élisant dès le premier tour de la présidentielle du 31 octobre. «C’est le moment de notre moment», «Waati séra», a-t-il lancé avant d’ajouter ceci : «Ce que nous avons fait pour Houphouet, il est temps de le faire pour nous-mêmes. Donc, tout le monde doit voter ADO. Ici à Korhogo, même ceux qui se promènent pour demander au gens de voter d’autres personnes, savent au fond d’eux, que c’est ADO qu’il faut voter pour de multiples raisons. En plein mois de carême musulman, on ne peut pas envoyer des avions pour bombarder des populations, leur couper l’eau et l’électricité, pour venir dire aujourd’hui qu’on les aime. On ne peut pas s’associer avec des gens pour truander et voler l’argent des producteurs, pour ensuite sélectionner certains auteurs de ces faits comme pions de sa campagne tandis qu’on enferme d’autres en prison pour les empêcher de parler. Ce n’est pas possible ! Mais, puisque nous avons décidé de pardonner, voilà pourquoi nous n’en parlerons pas», a-t-il rappelé.
Les trois notables envoyés par le chef du canton de Korhogo, El Hadj Coulibaly Baffao, pour exprimer son soutien à ADO, feront eux-aussi des rappels qui ont «fort impressionné» M. Ouattara. Depuis 15 ans, ont-ils affirmé, le Senoufo et tout le Nord « se voient insulter à cause » du président du Rdr. «Mais, ceux qui le font, ne savent pas qu’il y a 50 ans, lorsqu’Houphouet voulait prendre le pouvoir, il est venu voir notre patriarche Péléforo Gon, qui régnait sur la quasi-totalité du grand-Nord. Notre baba a demandé à Houphouet de lui laisser le temps de consulter sa base. C’est ainsi qu’avec l’accord de tous, Gon a donné le pouvoir à Houphouet au détriment de l’un des nôtres, Sékou Sanogo. Nous lui avions dit qu’il viendra le tour d’un des nôtres. Cela ne lui a pas plu à certains moments. Mais, au soir de sa vie, il a vu qu’on avait dit vrai. Il a dû aller chercher l’un de nos fils pour redresser le pays. Aujourd’hui, c’est ce fils du Nord qui est venu demander la bénédiction de notre chef Baffao. Il la lui a totalement donnée après avoir fait remarquer que tous les descendants de Gon qui sont dignes de lui, savent qu’il faut voter ADO à 100%», a lancé Souo Baba (homonyme du patriarche Gon), porte-parole des trois notables qui sont arrivés à la tête d’une très forte délégation, composée de toutes les couches sociologiques, coutumières et religieuses. Plus tard, à la résidence du chef de canton, ADO se verra remettre une pile de présents, fortement chargés chacun de symboles politiques et culturelles, directement liés à l’exercice du pouvoir. Il y a entre autres, le boubou de chef, la chéchia rouge (que seul un chef porte en pays senoufo) et la chaise royale. Mais, surtout une canne de commandement, spécialement sculptée. Face aux populations de «Coco», ADO a dit «A ni sêguê (traduction, vous avez ma reconnaissance après vos souffrances, en langue malinké)». Il leur a demandé de pardonner avant de les inviter à sortir massivement pour le faire gagner avec 100% des voix afin de retourner au camp présidentiel son slogan qui dit «Y a rien en face».

Djama Stanislas (Envoyé spécial)
PUBLICITÉ
PUBLICITÉ

Playlist Politique

Toutes les vidéos Politique à ne pas rater, spécialement sélectionnées pour vous

PUBLICITÉ