Le directeur national de campagne (DNC) chargé de la jeunesse du candidat Alassane Ouattara, était l’invité de la radio ONUCI, le samedi 09 octobre 2010. Hamed Bakayoko s’est prononcé au cours de cet échange sur l’actualité du moment marqué par la future élection présidentielle. Aujourd’hui, nous vous publions la crème de cet entretien…
ONUCI-FM : Qui est votre modèlè d’homme d’Etat ?
Hamed Bakayoko : Alassane Dramane Ouattara.
ONUCI-FM : C’est votre modèle?
H.B : Ah oui ! Je considère qu’il fait partie des grandes valeurs d’Afrique, des grandes fiertés qui ont donné une certaine dimension du continent dans les pays développés. Un homme qui a gagné le respect et qui a construit sa vie autour de la crédibilité. Il respecte les engagements pris. Et travaille tous les jours. Il a été, pas seulement le seul africain, mais le seul noir numéro 2 du Fonds monétaire international (FMI). Vous savez, à ces fonctions là, ce n’est pas seulement les compétences, la CIA fait des enquêtes sur votre moralité, vos mœurs, votre passé. Et puis, il avait une situation, il aurait pu rester dans son confort, mais il accepte de revenir pour apporter sa contribution malgré les insultes, les attaques. Je pense qu’il a fait don de sa personne et il peut apporter beaucoup au pays. Il peut remettre ce pays au travail. Aujourd’hui, on ne peut rien si on ne travaille pas, on ne sera rien si on ne travaille pas. Le danger, c’est de croire qu’on peut blaguer les gens et puis avancer. Mais les problèmes nous rattrapent, c’est le danger de l’Afrique et de la Côte d’Ivoire. Quand un problème se pose, les dirigeants se disent comment on peut gérer les gens et puis on avance. On refuse de traiter les problèmes. Il faut une nouvelle race de dirigeants qui ne cherchent pas forcement à faire plaisir, mais qui vont s’attaquer aux problèmes d’emploi, de santé, d’éducation à bras-le-corps. Sérieusement, je pense que Ouattara a cette capacité, il a une crédibilité.
ONUCI-FM : Et si vous étiez un animal ?
H.B : Je dis poisson. C’est d’ailleurs mon signe astral.
ONUCI-FM : Pourquoi ? Juste parce que c’est votre signe ?
H.B : Sans doute ! Mais parce que le poisson a aussi une certaine douceur, il n’est pas du tout violent.
ONUCI-FM : Et si vous étiez un livre ?
H.B : The Hope of audacy, l’audace d’espérer de Barack Obama; Je l’ai lu plusieurs fois. L’audace d’espérer. Son élection est pour le monde et pour l’Afrique un message trop puissant et trop fort. Il faut croire que c’est possible. Il a dit qu’avec son élection, le monde va se dire que tout est possible. Et c’est possible pour nous aussi. Quand vous voyez sa démarche, quand vous voyez du début à la fin, malgré les sceptiques, les difficultés, certains disaient que c’était trop tôt…Mais parce qu’il a osé croire, il y est arrivé. En Côte d’Ivoire, on est en plein dans cette problématique. Il faut croire qu’une grande Côte d’Ivoire est possible. Une Côte d’Ivoire dans la grandeur, dans la splendeur, une Côte d’Ivoire où on se respecte, est possible. Une Côte d’Ivoire où on travaille, on s’enrichit et on partage ces richesses équitablement, est possible. Une Côte d’Ivoire où dans les maternités, dans les hôpitaux on respecte les malades, on en prend soin. Une Côte d’Ivoire où on fait attention à tout. Je crois que c’est possible. Il faut croire à un meilleur devenir et avoir l’audace de mettre tout en œuvre pour y arriver.
ONUCI-FM : Et si vous étiez une musique ?
H.B : Aujourd’hui, article 48 de Billy Billy. Maintenant, mes goûts sont très variés. Je suis un fanatique de Tiken Jah Fakoly, j’adore aussi Dj Arafat, j’adore Koffi Olomidé, la rumba congolaise, une grande berceuse de l’Afrique.
ONUCI-FM : Et si vous étiez une discipline sportive ?
H.B : On va dire le football. Il déchaîne des passions, c’est la collectivité. Le foot, c’est une synergie d’actions pour réussir. C’est en quelque sorte, ensemble on peut, seul on ne peut pas. C’est la cohésion d’équipe, la cohésion nationale. C’est un sport qui fédère tout le monde, jeunes, vieux, pauvres, riches, etc. Dans le foot, il y a une vraie richesse et je suis heureux que nous ayons une grande équipe en Côte d’ivoire. Je leur souhaite le bonheur de remporter un trophée continental.
ONUCI-FM : Et vous pratiquez quel sport ?
H.B : Je suis très sportif. Ça part du foot que je pratique régulièrement au tennis, au golf et à la marche. Un peu de tout en fait.
ONUCI-FM : Au foot, vous êtes défenseur ? Attaquant ?
H.B : Mon surnom c’est Rashidi Yekini. Je suis un marqueur de buts.
Retranscrit par Kigbafori Inza
Présidentielle du 31 octobre / Anaky Kobena (Candidat du MFA) :
“Gbagbo n’aura pas plus de 10 % des voix”
La réélection du candidat du FPI, Laurent Gbagbo, à la tête du pays à l’occasion de la présidentielle du 31 octobre prochain relèvera d’un miracle. C’est le point de vue du président du MFA, Innocent Anaky Kobena. Il l’a fait savoir hier au siège du sa formation politique où il animait une conférence de presse. «Gbagbo n’aura pas lus de 10 % des voix. S’il l’obtient, c’est que les Ivoiriens sont des maso», a-t-il soutenu. Pour le candidat du MFA à la présidentielle, tout concourt à ce que le chef de l’Etat, candidat à sa propre succession, n’aille même pas au second tour. C’est pour quoi, il a souligné que «si Gbagbo veut gagner, ce ne sera pas de façon normale, mais plutôt par la fraude». A propos justement de la fraude, Anaky a mis en garde contre ceux qui voudraient se déclarer vainqueur contre la volonté des Ivoiriens et en violation des résultas. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’il a dit que le 31 octobre sera, sans aucun doute, le jour le plus long de l’histoire du pays. Le numéro un du MFA s’est également prononcé sur les débats télévisés organisés dans le cadre de la campagne électorale. Il est convaincu que les journalistes retenus pour interroger les différents leaders, «seront en mission. Ce sont des gens qui ont été payés». Et Anaky de conclure en ces termes : «Tout est tronqué, tout est faussé, c’est une honte». Le président du MFA qui revient d’une tournée européenne a fait le point de son périple aux journalistes. Un périple qui l’a conduit successivement en Belgique, en France, en Allemagne, en Italie, au Royaume. Un séjour qu’il a mis à profit pour échanger avec les Ivoiriens de la diaspora qui sont préoccupés par la situation sociopolitique du pays.
Y-M. Abiet
ONUCI-FM : Qui est votre modèlè d’homme d’Etat ?
Hamed Bakayoko : Alassane Dramane Ouattara.
ONUCI-FM : C’est votre modèle?
H.B : Ah oui ! Je considère qu’il fait partie des grandes valeurs d’Afrique, des grandes fiertés qui ont donné une certaine dimension du continent dans les pays développés. Un homme qui a gagné le respect et qui a construit sa vie autour de la crédibilité. Il respecte les engagements pris. Et travaille tous les jours. Il a été, pas seulement le seul africain, mais le seul noir numéro 2 du Fonds monétaire international (FMI). Vous savez, à ces fonctions là, ce n’est pas seulement les compétences, la CIA fait des enquêtes sur votre moralité, vos mœurs, votre passé. Et puis, il avait une situation, il aurait pu rester dans son confort, mais il accepte de revenir pour apporter sa contribution malgré les insultes, les attaques. Je pense qu’il a fait don de sa personne et il peut apporter beaucoup au pays. Il peut remettre ce pays au travail. Aujourd’hui, on ne peut rien si on ne travaille pas, on ne sera rien si on ne travaille pas. Le danger, c’est de croire qu’on peut blaguer les gens et puis avancer. Mais les problèmes nous rattrapent, c’est le danger de l’Afrique et de la Côte d’Ivoire. Quand un problème se pose, les dirigeants se disent comment on peut gérer les gens et puis on avance. On refuse de traiter les problèmes. Il faut une nouvelle race de dirigeants qui ne cherchent pas forcement à faire plaisir, mais qui vont s’attaquer aux problèmes d’emploi, de santé, d’éducation à bras-le-corps. Sérieusement, je pense que Ouattara a cette capacité, il a une crédibilité.
ONUCI-FM : Et si vous étiez un animal ?
H.B : Je dis poisson. C’est d’ailleurs mon signe astral.
ONUCI-FM : Pourquoi ? Juste parce que c’est votre signe ?
H.B : Sans doute ! Mais parce que le poisson a aussi une certaine douceur, il n’est pas du tout violent.
ONUCI-FM : Et si vous étiez un livre ?
H.B : The Hope of audacy, l’audace d’espérer de Barack Obama; Je l’ai lu plusieurs fois. L’audace d’espérer. Son élection est pour le monde et pour l’Afrique un message trop puissant et trop fort. Il faut croire que c’est possible. Il a dit qu’avec son élection, le monde va se dire que tout est possible. Et c’est possible pour nous aussi. Quand vous voyez sa démarche, quand vous voyez du début à la fin, malgré les sceptiques, les difficultés, certains disaient que c’était trop tôt…Mais parce qu’il a osé croire, il y est arrivé. En Côte d’Ivoire, on est en plein dans cette problématique. Il faut croire qu’une grande Côte d’Ivoire est possible. Une Côte d’Ivoire dans la grandeur, dans la splendeur, une Côte d’Ivoire où on se respecte, est possible. Une Côte d’Ivoire où on travaille, on s’enrichit et on partage ces richesses équitablement, est possible. Une Côte d’Ivoire où dans les maternités, dans les hôpitaux on respecte les malades, on en prend soin. Une Côte d’Ivoire où on fait attention à tout. Je crois que c’est possible. Il faut croire à un meilleur devenir et avoir l’audace de mettre tout en œuvre pour y arriver.
ONUCI-FM : Et si vous étiez une musique ?
H.B : Aujourd’hui, article 48 de Billy Billy. Maintenant, mes goûts sont très variés. Je suis un fanatique de Tiken Jah Fakoly, j’adore aussi Dj Arafat, j’adore Koffi Olomidé, la rumba congolaise, une grande berceuse de l’Afrique.
ONUCI-FM : Et si vous étiez une discipline sportive ?
H.B : On va dire le football. Il déchaîne des passions, c’est la collectivité. Le foot, c’est une synergie d’actions pour réussir. C’est en quelque sorte, ensemble on peut, seul on ne peut pas. C’est la cohésion d’équipe, la cohésion nationale. C’est un sport qui fédère tout le monde, jeunes, vieux, pauvres, riches, etc. Dans le foot, il y a une vraie richesse et je suis heureux que nous ayons une grande équipe en Côte d’ivoire. Je leur souhaite le bonheur de remporter un trophée continental.
ONUCI-FM : Et vous pratiquez quel sport ?
H.B : Je suis très sportif. Ça part du foot que je pratique régulièrement au tennis, au golf et à la marche. Un peu de tout en fait.
ONUCI-FM : Au foot, vous êtes défenseur ? Attaquant ?
H.B : Mon surnom c’est Rashidi Yekini. Je suis un marqueur de buts.
Retranscrit par Kigbafori Inza
Présidentielle du 31 octobre / Anaky Kobena (Candidat du MFA) :
“Gbagbo n’aura pas plus de 10 % des voix”
La réélection du candidat du FPI, Laurent Gbagbo, à la tête du pays à l’occasion de la présidentielle du 31 octobre prochain relèvera d’un miracle. C’est le point de vue du président du MFA, Innocent Anaky Kobena. Il l’a fait savoir hier au siège du sa formation politique où il animait une conférence de presse. «Gbagbo n’aura pas lus de 10 % des voix. S’il l’obtient, c’est que les Ivoiriens sont des maso», a-t-il soutenu. Pour le candidat du MFA à la présidentielle, tout concourt à ce que le chef de l’Etat, candidat à sa propre succession, n’aille même pas au second tour. C’est pour quoi, il a souligné que «si Gbagbo veut gagner, ce ne sera pas de façon normale, mais plutôt par la fraude». A propos justement de la fraude, Anaky a mis en garde contre ceux qui voudraient se déclarer vainqueur contre la volonté des Ivoiriens et en violation des résultas. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’il a dit que le 31 octobre sera, sans aucun doute, le jour le plus long de l’histoire du pays. Le numéro un du MFA s’est également prononcé sur les débats télévisés organisés dans le cadre de la campagne électorale. Il est convaincu que les journalistes retenus pour interroger les différents leaders, «seront en mission. Ce sont des gens qui ont été payés». Et Anaky de conclure en ces termes : «Tout est tronqué, tout est faussé, c’est une honte». Le président du MFA qui revient d’une tournée européenne a fait le point de son périple aux journalistes. Un périple qui l’a conduit successivement en Belgique, en France, en Allemagne, en Italie, au Royaume. Un séjour qu’il a mis à profit pour échanger avec les Ivoiriens de la diaspora qui sont préoccupés par la situation sociopolitique du pays.
Y-M. Abiet
