La campagne électorale s’ouvre, aujourd’hui, sur une note amère pour le Rdr et son candidat, Alassane Ouattara.
A quand la fin de la dictature et de la violence à l’université? Hier, un affrontement sanglant a été évité, in extrémis, sur le campus de Cocody. Des étudiants membres de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (Fesci) se sont farouchement opposés à la visite du candidat Alassane Ouattara. La réponse des partisans d’ADO ne s’est pas fait attendre. Ceux-ci, venus pour la plupart des communes d’Abobo et d’Anyama, se sont dirigés vers la présidence de l’université pour tenter un passage en force. S’ensuit alors une bagarre. Dans la foulée, un journaliste d’une chaîne de télévision internationale a été rudement pris à partie et sa caméra détruite par un fesciste, alors qu’il s’apprêtait à prendre des images de la rixe ; et une collaboratrice d’ADO blessée à l’arcade sourcilière. N’eût été l’arrivée sur les lieux du ministre Hamed Bakayoko, directeur national de campagne, chargé de la mobilisation de la jeunesse, le parking de la présidence se serait transformé en un champ de bataille, digne des films westerns. Les versions autour de cette affaire diffèrent, d’un camp à l’autre. Du côté de la Fesci, on reproche au candidat du Rdr de vouloir animer un meeting sur le campus, sans en avoir averti, au préalable, le bureau national de la Fesci. Selon eux, c’est fait à dessein : provoquer la Fesci pour faire dire au monde entier qu’elle est la chasse gardée de Laurent Gbagbo, le président sortant. Pour les partisans d’Alassane Ouattara, leurs concurrents du jour savaient très bien qu’ADO se rendait sur le campus. Raison pour laquelle, dès la veille, ils ont interrompu l’alimentation du campus en électricité et annoncé aux étudiants, le matin-même, qu’ils étaient infiltrés par des personnes dangereusement armées.
Anne-Marie Eba
A quand la fin de la dictature et de la violence à l’université? Hier, un affrontement sanglant a été évité, in extrémis, sur le campus de Cocody. Des étudiants membres de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (Fesci) se sont farouchement opposés à la visite du candidat Alassane Ouattara. La réponse des partisans d’ADO ne s’est pas fait attendre. Ceux-ci, venus pour la plupart des communes d’Abobo et d’Anyama, se sont dirigés vers la présidence de l’université pour tenter un passage en force. S’ensuit alors une bagarre. Dans la foulée, un journaliste d’une chaîne de télévision internationale a été rudement pris à partie et sa caméra détruite par un fesciste, alors qu’il s’apprêtait à prendre des images de la rixe ; et une collaboratrice d’ADO blessée à l’arcade sourcilière. N’eût été l’arrivée sur les lieux du ministre Hamed Bakayoko, directeur national de campagne, chargé de la mobilisation de la jeunesse, le parking de la présidence se serait transformé en un champ de bataille, digne des films westerns. Les versions autour de cette affaire diffèrent, d’un camp à l’autre. Du côté de la Fesci, on reproche au candidat du Rdr de vouloir animer un meeting sur le campus, sans en avoir averti, au préalable, le bureau national de la Fesci. Selon eux, c’est fait à dessein : provoquer la Fesci pour faire dire au monde entier qu’elle est la chasse gardée de Laurent Gbagbo, le président sortant. Pour les partisans d’Alassane Ouattara, leurs concurrents du jour savaient très bien qu’ADO se rendait sur le campus. Raison pour laquelle, dès la veille, ils ont interrompu l’alimentation du campus en électricité et annoncé aux étudiants, le matin-même, qu’ils étaient infiltrés par des personnes dangereusement armées.
Anne-Marie Eba