Si on peut forcer quelqu’un à applaudir, on ne peut le contraindre à s’esclaffer. Des chefs qui acquiescent de la tête lors de l’intervention d’ADO, d’autres qui applaudissent à tout rompre à la fin de son intervention. L’image est significative et dénote de ce que le message de Ouattara est pertinent et ne tombe pas également dans des oreilles de sourds. En véritable symbiose avec ses compatriotes, samedi dernier, le candidat Alassane Ouattara pour la deuxième journée de la campagne présidentielle, n’a pas failli à sa réputation : celle de drainer les foules et surtout d’incarner l’espoir de l’écrasante majorité des Ivoiriens. Chefs traditionnels, jeunes, vieux, femmes, ADO qui avait à ses côtés, la secrétaire générale du RDR, Henriette Diabaté, le ministre Bacongo, son directeur de campagne d’Abidjan et ses collaborateurs, n’a laissé personne indifférent. Signe que son programme de gouvernement rallie de plus en plus les Ivoiriens qui ne cessent de lui exprimer leur envie de changement. C’est ce qui nous a été donné de voir toute la journée de samedi dernier à travers les communes de Koumassi, Port-Bouet, et Marcory. Cinq meetings et de visites surprises à des familles, une parade à l’allure carnavalesque dans les rues de Port-Bouet ( Gonzagueville, Vridi cité, Zimbabwe), Koumassi (campement, Prodomo), Marcory (Hibiscus, Vatican), dont le point d’orgue a été la place mythique Inschallah de Koumassi qui a enregistré une mobilisation record. Partout où il est passé, le candidat Alassane Dramane Ouattara a expliqué son programme à ses compatriotes et sollicité leurs suffrages pour le 31 octobre 2010.
La journée commence par la visite à la chefferie de petit Bassam, village qui a donné ses terres pour la construction du Port autonome d’Abidjan, l’aéroport de Port-Bouet, et la Société ivoirienne de raffinage (SIR) de Vridi. Objectif : confier sa candidature aux gardiens des traditions et solliciter leurs bénédictions.
« Le village vous
promet ses voix »
Il ne pouvait en être autrement, car, ADO fils de chef, sait plus que quiconque l’importance de la chefferie dans nos sociétés. C’est à juste titre que ses hôtes, par la voix de Labion Maxime, l’ont félicité pour sa démarche. Les chefs de Petit Bassam ont alors donné leurs bénédictions au candidat Ouattara par l’invocation des mânes de leurs ancêtres à travers une libation autorisée par le chef du village, Gnagne Nimba Richard, avant que Ouattara n’entame sa tournée dans les communes précitées. « Que la baraka du ciel vous accompagne », a souhaité avec force conviction, Labion Maxime. Très enthousiaste, il a ajouté : « Le village vous promet ses voix. Nous sommes sûrs qu’avec vous, nous n’aurons pas de problèmes». A ses hôtes, le candidat Ouattara a dit qu’il a des solutions aux maux qui minent la société ivoirienne. Pour ce faire, il a rappelé qu’en 1990, il a mené avec le président Houphouët-Boigny des mesures qui ont évité à la Côte d’Ivoire la banqueroute. Mieux, il a promis et construit deux Universités : Abobo-Adjamé et Bouaké. « Ce ne sont pas des engagements en l’air. Je respecte toujours mes engagements », a-t-il rassuré ses interlocuteurs. Il a révélé qu’une fois au pouvoir, il inscrira dans la constitution un statut particulier à la chefferie traditionnelle. Car, dira-t-il : « vous les chefs, nous savons le rôle que vous jouez dans la cohésion sociale ». A l’entendre, le régime actuel a échoué et cherche à se cacher derrière la crise comme une échappatoire. « La crise ne peut pas justifier tout », a-t-il dénoncé. ADO a tenu à faire une précision quant au propos populistes que tienne le candidat Gbagbo à savoir qu’il est le candidat des Ivoiriens. « Nous sommes tous candidats des Ivoiriens », a-t-il martelé. Au cours des meetings à Gonzagueville, Koumassi, Marcory, le candidat Alassane Ouattara a appelé ses compatriotes à lui faire confiance votant pour lui le 31 octobre 2010. « Donnez-moi cinq ans pour changer la Côte d’Ivoire », a-t-il répété à chaque meeting.
Ibrahima B. Kamagaté
La journée commence par la visite à la chefferie de petit Bassam, village qui a donné ses terres pour la construction du Port autonome d’Abidjan, l’aéroport de Port-Bouet, et la Société ivoirienne de raffinage (SIR) de Vridi. Objectif : confier sa candidature aux gardiens des traditions et solliciter leurs bénédictions.
« Le village vous
promet ses voix »
Il ne pouvait en être autrement, car, ADO fils de chef, sait plus que quiconque l’importance de la chefferie dans nos sociétés. C’est à juste titre que ses hôtes, par la voix de Labion Maxime, l’ont félicité pour sa démarche. Les chefs de Petit Bassam ont alors donné leurs bénédictions au candidat Ouattara par l’invocation des mânes de leurs ancêtres à travers une libation autorisée par le chef du village, Gnagne Nimba Richard, avant que Ouattara n’entame sa tournée dans les communes précitées. « Que la baraka du ciel vous accompagne », a souhaité avec force conviction, Labion Maxime. Très enthousiaste, il a ajouté : « Le village vous promet ses voix. Nous sommes sûrs qu’avec vous, nous n’aurons pas de problèmes». A ses hôtes, le candidat Ouattara a dit qu’il a des solutions aux maux qui minent la société ivoirienne. Pour ce faire, il a rappelé qu’en 1990, il a mené avec le président Houphouët-Boigny des mesures qui ont évité à la Côte d’Ivoire la banqueroute. Mieux, il a promis et construit deux Universités : Abobo-Adjamé et Bouaké. « Ce ne sont pas des engagements en l’air. Je respecte toujours mes engagements », a-t-il rassuré ses interlocuteurs. Il a révélé qu’une fois au pouvoir, il inscrira dans la constitution un statut particulier à la chefferie traditionnelle. Car, dira-t-il : « vous les chefs, nous savons le rôle que vous jouez dans la cohésion sociale ». A l’entendre, le régime actuel a échoué et cherche à se cacher derrière la crise comme une échappatoire. « La crise ne peut pas justifier tout », a-t-il dénoncé. ADO a tenu à faire une précision quant au propos populistes que tienne le candidat Gbagbo à savoir qu’il est le candidat des Ivoiriens. « Nous sommes tous candidats des Ivoiriens », a-t-il martelé. Au cours des meetings à Gonzagueville, Koumassi, Marcory, le candidat Alassane Ouattara a appelé ses compatriotes à lui faire confiance votant pour lui le 31 octobre 2010. « Donnez-moi cinq ans pour changer la Côte d’Ivoire », a-t-il répété à chaque meeting.
Ibrahima B. Kamagaté