Bis répetita ! Et l’histoire se répéta pour le candidat Alassane Ouattara. Depuis plusieurs mois, qu’il a entreprit de faire le tour de la Côte d’Ivoire, la mobilisation autour de sa personne n’a pas fait défaut. Hier, Toumodi et Yamoussoukro en ont fait une fois de plus la démonstration. Exceptionnel, extraordinaire, ainsi qualifierait tout simplement, tout témoin des faits qui voudrait prendre un raccourci pour relater ce que ses yeux ont vu et ses oreilles ont entendu. Le faire, serait de notre part l’expression d’une malhonnêteté intellectuelle. Aussi, sommes-nous dans l’obligation pour les besoins de la cause et pour l’intérêt que nous accordons à nos lecteurs. Hier donc, les populations de la cité de l’Agouti et de la capitale politique ont sorti le grand jeu pour accueillir le candidat Alassane Ouattara. La fougue et la détermination de la jeunesse rivalisaient d’avec la patience des plus âgés. Pourtant au petit matin, lorsque le cortège de l’unique Premier ministre d’Houphouët-Boigny a traversé les deux villes, rien ne laissait présager d’une mobilisation monstre quelques heures plus tard. L’inquiétude était d’autant plus grande que même à l’aéroport, seuls quelques inconditionnels ont fait le déplacement. Mais, il y avait des signes qui ne trompaient. Malgré leur petit nombre, les inconditionnels qui étaient à l’aéroport ne cessaient de donner de la voix. Ils se feront attendre d’avantage quand 10h43, le Jet qui transportait l’ex-gouverneur de la BCEAO et sa délégation se pose sur le tarmac de l’aéroport. C’est le délire et c’est le début d’une folle journée qui va se poursuivre dans la ferveur totale.
En effet, dès la nouvelle de la présence de l’ex-DGA du FMI dans la ville natale de Félix Houphouët-Boigny a envahi la ville, c’est par centaine que les jeunes, les femmes et les vieillards, ont décidé de faire la fête à leur hôte. Très vite, une cohorte d’hommes va se masser le long de la ville pour ovationner ADO, qui sera escorté par des centaines de motos jusqu’à la sortie de la ville en direction de Toumodi. Toumodi, où le candidat Alassane Ouattara arrive quelques minutes plus tard, s’est elle aussi métamorphosé. En une fraction de seconde, ses rues sont bondées de monde. Tous n’ont que ce refrain à la bouche : ADO président, ADO président, ou « prési, prési » ou «Gbagbo a chaud ». La température, à sa vue d’ADO monte d’un cran. Et le mentor de républicain, comme à son habitude décide de serrer des mains ici et là. Au fur et à mesure que le cortège progresse, le rang des populations grossit. ADO peut alors s’offrir un bain de foule avant de s’adresser à la population. Le scénario sera plus danse à son retour à Yamoussoukro. Du corridor à l’hôtel Président, le cortège est obligé de rouler à la vitesse d’une tortue. A moto, à vélo, en voiture et à pieds pour les plus endurants, ADO et sa délégation son escortés jusqu’à l’hôtel le Président. Quelquefois, du haut de son véhicule de commandement, ADO est obligé de faire des signes pour demander à la population de laisser avancer le cortège. La population n’en demandait pas mieux. Tant bien que mal, le cortège atteint sa destination. La même ambiance est de rigueur. Les ADO président ou ‘’prési’’, fusent de partout. La sécurité est mise à rude épreuve. Avec professionnalisme, elle maîtrise la situation. A l’espace des 220 logements où il s’adressera quelques heures plus tôt, c’est une foule en liesse qui l’accueille. La joie de voir ADO se lit sur les visages radieux. Un jour que Mlle Yvonne n’oubliera pas de si tôt. « Je viens de lui serrer la main. Ma joie est totale », clame-t-elle faisant des signes de remerciement à Dieu. La rencontre ADO et les populations de Toumodi et Yamoussoukro aura tenu toutes ces promesses.
Thiery Latt, Envoyé spécial
En effet, dès la nouvelle de la présence de l’ex-DGA du FMI dans la ville natale de Félix Houphouët-Boigny a envahi la ville, c’est par centaine que les jeunes, les femmes et les vieillards, ont décidé de faire la fête à leur hôte. Très vite, une cohorte d’hommes va se masser le long de la ville pour ovationner ADO, qui sera escorté par des centaines de motos jusqu’à la sortie de la ville en direction de Toumodi. Toumodi, où le candidat Alassane Ouattara arrive quelques minutes plus tard, s’est elle aussi métamorphosé. En une fraction de seconde, ses rues sont bondées de monde. Tous n’ont que ce refrain à la bouche : ADO président, ADO président, ou « prési, prési » ou «Gbagbo a chaud ». La température, à sa vue d’ADO monte d’un cran. Et le mentor de républicain, comme à son habitude décide de serrer des mains ici et là. Au fur et à mesure que le cortège progresse, le rang des populations grossit. ADO peut alors s’offrir un bain de foule avant de s’adresser à la population. Le scénario sera plus danse à son retour à Yamoussoukro. Du corridor à l’hôtel Président, le cortège est obligé de rouler à la vitesse d’une tortue. A moto, à vélo, en voiture et à pieds pour les plus endurants, ADO et sa délégation son escortés jusqu’à l’hôtel le Président. Quelquefois, du haut de son véhicule de commandement, ADO est obligé de faire des signes pour demander à la population de laisser avancer le cortège. La population n’en demandait pas mieux. Tant bien que mal, le cortège atteint sa destination. La même ambiance est de rigueur. Les ADO président ou ‘’prési’’, fusent de partout. La sécurité est mise à rude épreuve. Avec professionnalisme, elle maîtrise la situation. A l’espace des 220 logements où il s’adressera quelques heures plus tôt, c’est une foule en liesse qui l’accueille. La joie de voir ADO se lit sur les visages radieux. Un jour que Mlle Yvonne n’oubliera pas de si tôt. « Je viens de lui serrer la main. Ma joie est totale », clame-t-elle faisant des signes de remerciement à Dieu. La rencontre ADO et les populations de Toumodi et Yamoussoukro aura tenu toutes ces promesses.
Thiery Latt, Envoyé spécial