Le candidat indépendant de l’union pour la Côte d’Ivoire, Gnamien Konan a procédé au lancement de sa campagne au pied de la Basilique ce samedi 16 octobre 2010. Face à un public venu de toutes les régions du pays, il a noté que l’accouchement de la date définitive des élections a été long et difficile. Mais dit-il, contre vents et marées, ces élections auront lieu le 31 octobre. D’où après avoir fait l’annonce de sa candidature il y a de cela des mois aux populations de Yamoussoukro, il revient pour solliciter leurs voix. Avant de livrer son programme de gouvernement, le candidat de l’Union pour la Côte d’Ivoire a pointé un doigt accusateur sur le régime de Laurent Gbagbo, qui selon lui, pendant dix (10) ans a mené une gestion opaque, pillé l’économie ivoirienne et commis une grave gabegie. Il justifie ses propos avec 75 milliards de budget de souveraineté qui n’ont servi qu’à son intérêt égoïste. Les déchets toxiques dont l’argent a servi à lui et ses amis au détriment des Ivoiriens. Arrivé au pouvoir avec des élections calamiteuses où il n’y avait que lui seul comme candidat civile contre un militaire, Gbagbo et son régime ont, à ses dires, mis à genou l’économie ivoirienne en conduisant la Côte d’Ivoire si riche au PPTE. « Ils seront sanctionnés et répondront de leurs actes après avoir été chassés du pouvoir dans les urnes», s’est-il prononcé. Situant l’enjeu de ces élections, le candidat de l’Union pour la Côte d’Ivoire s’est demandé « qui peut arrêter la gabegie, le gaspillage orchestré par ce régime ?». Et de répondre, « c’est bien moi avec l’UPCI » déclarant que seuls 12 mois lui suffisent après son élection pour mettre fin aux nombreux détournements dans les caisses de l’Etat». Avec lui, la Côte d’Ivoire peut ajouter en plus de son budget, 7.500 milliards de francs pour mettre fin au chômage chronique des jeunes diplômés, au non fonctionnement des écoles et universités, et à la reprise de l’économie. Selon lui, ce régime corrompu est passible de graves crimes que ceux commis par la rébellion.
Jacquelin Mintoh.
Jacquelin Mintoh.