Une procession de 17 Km pour le candidat du changement
Un monde fou. Une marrée humaine qui communie avec son idole. Exemple, de Filtisac jusqu'au stade de la SOGEFIHA d’Abobo, la population a fait une procession de dix-sept (17) kilomètres pour ovationner et communier avec ADO dans une atmosphère féerique. C’était tout simplement sublime. Adjamé, Anyama et Abobo n’ont pas failli à leur réputation de bastion du Dr. Alassane Ouattara. Hier, M. Ouattara a démontré qu’il ne dispute avec aucun prétendant à la magistrature suprême de la Côte d’Ivoire ces trois communes qui cumulent à elles seules, selon les statistiques, près de 47% de l’électorat du District d’Abidjan. Une journée marathon qui aura permis au candidat Ouattara de savoir que sa popularité se bonifie auprès de ses compatriotes au fur et à mesure qu’approche la date fatidique du 31 octobre 2010 de l’élection présidentielle.
La journée commence à 11h45 mn par la commune d’Adjamé du maire Youssouf Sylla. Point de départ, la radio Téré. Dans une parade d’allure carnavalesque, le cortège sillonne la commune jusqu’à la place de l’ancienne gare routière d’Adjamé en passant par le carrefour Macaci, l’immeuble Mirador. Une foule compacte accompagne le cortège qui a du mal à se frayer le chemin. Les bus et autres autocars qui viennent du sens inverse ne résistent pas au magnétisme du Dr. Ouattara. Des jeunes, les plus téméraires sautent des bus pour venir grossir le rang des admirateurs qui l’accompagneront jusqu’à la place de l’ancienne gare routière où il s’adresse à une population en liesse.
A 13h50 mn, le cortège du candidat du changement arrive à Anyama. Il est accueilli au carrefour du Séminaire par le DRC, Adama Toungara, son adjoint Lanciné Camara, également DDC, les responsables locaux de campagne et Amidou Sylla, vice-président de l’ANCI. Autre lieu, même ferveur et liesse populaire. L’artère principale de la commune est noire de monde. Debout de son véhicule de commandement, ADO salut son peuple. L’ambiance est indescriptible. Les populations l’accompagnent jusqu’au stade de la commune qui a refusé du monde. Un fait rare, a-t-on appris. Il a fallu une quinzaine de minutes à la sécurité qui a joué des coudes pour frayer un chemin à l’hôte de marque, qui a ainsi pu avoir accès au stade. Sous une fine pluie, ADO s’adresse aux populations de la cité de la Cola.
A 17H20, Abobo reçoit le candidat Ouattara. Son cortège est bloqué par un groupe d’admirateurs au niveau de l’Université d’Abobo-Adjamé. Le cortège est ensuite pris en « otage » au niveau du Collège Anador. Le boulevard est noir de monde. Une foule composée de femmes, d’hommes de tous âges qui scandent « ADO président, ADO président ». La foule ne cesse de grossir. Au niveau du rond-point de la mairie, l’ambiance est indescriptible et la communion est totale. Abobo : la sublime ; on aurait pu titrer ainsi cette séquence du périple de l’unique premier ministre d’Houphouët-Boigny. Le maire Toungara n’a pas fait dans la dentelle en gratifiant les « bramogos » d’Abobo de ce show à l’américaine avec un podium et une sono à la hauteur de l’événement.
Ibrahima B. Kamgaté
Un monde fou. Une marrée humaine qui communie avec son idole. Exemple, de Filtisac jusqu'au stade de la SOGEFIHA d’Abobo, la population a fait une procession de dix-sept (17) kilomètres pour ovationner et communier avec ADO dans une atmosphère féerique. C’était tout simplement sublime. Adjamé, Anyama et Abobo n’ont pas failli à leur réputation de bastion du Dr. Alassane Ouattara. Hier, M. Ouattara a démontré qu’il ne dispute avec aucun prétendant à la magistrature suprême de la Côte d’Ivoire ces trois communes qui cumulent à elles seules, selon les statistiques, près de 47% de l’électorat du District d’Abidjan. Une journée marathon qui aura permis au candidat Ouattara de savoir que sa popularité se bonifie auprès de ses compatriotes au fur et à mesure qu’approche la date fatidique du 31 octobre 2010 de l’élection présidentielle.
La journée commence à 11h45 mn par la commune d’Adjamé du maire Youssouf Sylla. Point de départ, la radio Téré. Dans une parade d’allure carnavalesque, le cortège sillonne la commune jusqu’à la place de l’ancienne gare routière d’Adjamé en passant par le carrefour Macaci, l’immeuble Mirador. Une foule compacte accompagne le cortège qui a du mal à se frayer le chemin. Les bus et autres autocars qui viennent du sens inverse ne résistent pas au magnétisme du Dr. Ouattara. Des jeunes, les plus téméraires sautent des bus pour venir grossir le rang des admirateurs qui l’accompagneront jusqu’à la place de l’ancienne gare routière où il s’adresse à une population en liesse.
A 13h50 mn, le cortège du candidat du changement arrive à Anyama. Il est accueilli au carrefour du Séminaire par le DRC, Adama Toungara, son adjoint Lanciné Camara, également DDC, les responsables locaux de campagne et Amidou Sylla, vice-président de l’ANCI. Autre lieu, même ferveur et liesse populaire. L’artère principale de la commune est noire de monde. Debout de son véhicule de commandement, ADO salut son peuple. L’ambiance est indescriptible. Les populations l’accompagnent jusqu’au stade de la commune qui a refusé du monde. Un fait rare, a-t-on appris. Il a fallu une quinzaine de minutes à la sécurité qui a joué des coudes pour frayer un chemin à l’hôte de marque, qui a ainsi pu avoir accès au stade. Sous une fine pluie, ADO s’adresse aux populations de la cité de la Cola.
A 17H20, Abobo reçoit le candidat Ouattara. Son cortège est bloqué par un groupe d’admirateurs au niveau de l’Université d’Abobo-Adjamé. Le cortège est ensuite pris en « otage » au niveau du Collège Anador. Le boulevard est noir de monde. Une foule composée de femmes, d’hommes de tous âges qui scandent « ADO président, ADO président ». La foule ne cesse de grossir. Au niveau du rond-point de la mairie, l’ambiance est indescriptible et la communion est totale. Abobo : la sublime ; on aurait pu titrer ainsi cette séquence du périple de l’unique premier ministre d’Houphouët-Boigny. Le maire Toungara n’a pas fait dans la dentelle en gratifiant les « bramogos » d’Abobo de ce show à l’américaine avec un podium et une sono à la hauteur de l’événement.
Ibrahima B. Kamgaté