Quel est votre regard sur l’état du sport ivoirien ?
Le sport n’occupe pas, actuellement, une place de choix dans le développement de la Côte d’Ivoire. Les infrastructures sont délabrées. Le football est le sport-roi. Le Stade Félix Houphouet-Boigny est le plus grand dont nous disposons avec moins de 50 mille spectateurs. Les animaux de brousse sont devenus les maîtres des stades de l’intérieur.
Au niveau des sports dits mineurs, il n’y a plus d’installations. Le palais des sports est à l’abandon. Il n’y a plus de grands rendez-vous. Le golf et le tennis n’attirent pas de monde. En un mot nous assistons à une érosion du secteur.
Ces problèmes ont-ils un lien avec les contre-performances des équipes ?
Quand il n’y a pas d’infrastructures, les résultats ne peuvent pas suivre. Le système de formation n’existe pas. On distribue de l’argent à la volée, et puis c’est tout.
Que proposez-vous pour changer cette situation ?
Notre candidat, le président Alassane Dramane Ouattara, a promis construire un lycée sportif où on va lier sport et étude à Bouaké et qui pourra accueillir près de 1000 élèves et étudiants. Ils vont étudier toutes les grandes disciplines. Notre candidat compte redonner vie à l’Office ivoirien des sports scolaires et universitaires(Oissu) pour permettre aux jeunes de pratiquer le sport depuis le primaire jusqu’au supérieur. Nous allons construire un grand stade dans chaque grande région. Nous allons redonner vie aux sports mineurs et de l’enthousiasme aux sportifs ivoiriens qui sont en panne.
Avec quels moyens ?
Il suffit que le ministère des Sports ne serve pas de décoration. Qu’il devienne un ministère plein avec une orientation nationale bien définie. Le sport est un facteur de cohésion sociale et un élément de promotion. Les sportifs ivoiriens comme les Didier Drogba et Touré Kolo sont, aujourd’hui, des ambassadeurs du pays à l’extérieur. Pour notre candidat, tout cela doit permettre l’épanouissement de la jeunesse et le repositionnement du pays dans le concert des nations au plan sportif aussi.
Le ministère des sports ne joue-t-il pas son rôle ?
Nous parlons de l’orientation politique du premier magistrat du pays. C’est à lui de réserver une place de choix au sport. Et Alassane Ouattara promet que le sport deviendra une des mamelles fortes de la nation.
Comment parvenir à créer de grandes infrastructures sportives ?
Ce sera en mettant en place un plan de développement de ces infrastructures. Les ressources viendront. La Côte d’Ivoire sera même candidate à l’organisation d’une coupe d’Afrique des nations (Ndlr : Can).
Que pensez-vous du rejet , par les députés, de la proposition de loi sur le sport introduite par Dagobert Banzio ?
Je suis contre ce rejet. Le pays doit être modernisé. J’invite l’ensemble des Ivoiriens à suivre le candidat qui propose une vision moderne.
Cissé Sindou
Le sport n’occupe pas, actuellement, une place de choix dans le développement de la Côte d’Ivoire. Les infrastructures sont délabrées. Le football est le sport-roi. Le Stade Félix Houphouet-Boigny est le plus grand dont nous disposons avec moins de 50 mille spectateurs. Les animaux de brousse sont devenus les maîtres des stades de l’intérieur.
Au niveau des sports dits mineurs, il n’y a plus d’installations. Le palais des sports est à l’abandon. Il n’y a plus de grands rendez-vous. Le golf et le tennis n’attirent pas de monde. En un mot nous assistons à une érosion du secteur.
Ces problèmes ont-ils un lien avec les contre-performances des équipes ?
Quand il n’y a pas d’infrastructures, les résultats ne peuvent pas suivre. Le système de formation n’existe pas. On distribue de l’argent à la volée, et puis c’est tout.
Que proposez-vous pour changer cette situation ?
Notre candidat, le président Alassane Dramane Ouattara, a promis construire un lycée sportif où on va lier sport et étude à Bouaké et qui pourra accueillir près de 1000 élèves et étudiants. Ils vont étudier toutes les grandes disciplines. Notre candidat compte redonner vie à l’Office ivoirien des sports scolaires et universitaires(Oissu) pour permettre aux jeunes de pratiquer le sport depuis le primaire jusqu’au supérieur. Nous allons construire un grand stade dans chaque grande région. Nous allons redonner vie aux sports mineurs et de l’enthousiasme aux sportifs ivoiriens qui sont en panne.
Avec quels moyens ?
Il suffit que le ministère des Sports ne serve pas de décoration. Qu’il devienne un ministère plein avec une orientation nationale bien définie. Le sport est un facteur de cohésion sociale et un élément de promotion. Les sportifs ivoiriens comme les Didier Drogba et Touré Kolo sont, aujourd’hui, des ambassadeurs du pays à l’extérieur. Pour notre candidat, tout cela doit permettre l’épanouissement de la jeunesse et le repositionnement du pays dans le concert des nations au plan sportif aussi.
Le ministère des sports ne joue-t-il pas son rôle ?
Nous parlons de l’orientation politique du premier magistrat du pays. C’est à lui de réserver une place de choix au sport. Et Alassane Ouattara promet que le sport deviendra une des mamelles fortes de la nation.
Comment parvenir à créer de grandes infrastructures sportives ?
Ce sera en mettant en place un plan de développement de ces infrastructures. Les ressources viendront. La Côte d’Ivoire sera même candidate à l’organisation d’une coupe d’Afrique des nations (Ndlr : Can).
Que pensez-vous du rejet , par les députés, de la proposition de loi sur le sport introduite par Dagobert Banzio ?
Je suis contre ce rejet. Le pays doit être modernisé. J’invite l’ensemble des Ivoiriens à suivre le candidat qui propose une vision moderne.
Cissé Sindou
