Bondoukou l’avais promis. Bondoukou l’a réalisé. Ce vendredi 22 octobre, sera gravé en lettres d’or dans les anales de la ville aux milles mosquées. Comme un seul homme, les populations de la capitale du Zanzan sont sorties en masse pour dire «I densé» au Dr Alassane Ouattara. Les premiers signes de ce grand rendez-vous étaient perceptibles dès le lever du jour et même la veille. La veille en effet, un véhicule surmonté d’un haut parleur sillonnait les différentes artères de la ville pour annoncer la bonne nouvelle, celle de l’arrivée de l’unique Premier ministre d’Houphouët-Boigny. Dans les maquis, dans les restaurants et dans tous les espaces publics, les conversations tournaient autour de l’arrivée d’ADO. La présence ou non du Jet et des hélicoptères ont amplifié les débats, chacun allant de son commentaire. Au matin d’hier, c’est au son des «on veut ADO», «on veut ADO» ou «ADO président», «ADO président que la population s’est réveillé. Au son des classons et des vrombissements, de motos et de voitures, ont continué de propagé la nouvelle. Au fur et mesure que le tems passait, l’ambiance montait d’un cran. Les ballets devenaient incessants au siège local du RDR où les responsables locaux donnaient les dernières instructions. Pendant ce temps à l’aérogare de la ville au son du Kroubi, du woyo et de la fanfare de l’église catholique sainte Odile de la ville, les femmes, se trémoussent, les jeunes eux chantent et dansent. Le tout dans une véritable ambiance de fête.
De temps en temps, l’ambiance s’estompe, mais très rapidement, elle repart de plus belle. Les éloges au mentor des républicains fusent de partout. La sécurité, est obligée d’user des coudes pour faire respecter le cordon de sécurité. La foule exécute les instructions de la sécurité, mais pas pour longtemps. En effet, lorsqu’à 14h25, l’avion transportant le candidat de l’espoir, est aperçu dans les airs, c’est l’hystérie: les «ADO président», «ADO président», «on veut ADO», «on veut ADO», deviennent plus insistants. Et quand, l’ex-gouverneur de la BCEAO descend de l’avion, c’est la totale. La caravane, peut aller alors s’ébranler. De l’aérogare à la résidence de feu, Coulibaly Fêtegué, père de Coulibaly Mariam Fêtegué c’est une foule immense qui accompagne l’illustre hôte. Danses, klaxons et vrombissements de motos et de véhicules s’en mêlent. Après un entretien avec la royauté des Abron et une petite pose, celui qu’on appelle désormais «ADO Solutions», se décide à aller rendre une visite de courtoisie au grand Iman de la ville. La traversée, sera plus difficile que prévue. Des milliers d’hommes, de femmes, de vieillards, mais aussi de jeunes se décident à prendre l’unique Premier ministre d’Houphouët-Boigny «en otage». Danses, crient et coups de sifflet meublent le parcours. Ado décide alors, de sortir se lever de son véhicule de commandement. Ivre de joie et d’allégresse, ce geste ne laisse personne indifférent, la cadence des chants et des hommages se multiplient. L’audience avec le grand Iman qui durera plus minutes n’entamera pas leur ardeur. Bien au contraire, les populations se feront attendre de plus belle. Et c’est dans cette ambiance que le cortège sera escorté jusqu’au terrain du marché où ADO s’adressera à une foule immense, plus soucieux de le voir que de l’écouter. «Président, laisse tomber discours, tu es déjà élu», peut ont entendre ça et là. ADO peut alors prendre congé des populations de la ville aux milles mosquées. Un départ qui se fera dans les mêmes conditions que l’arrivée. Accrochés sur les véhicules, à motos, à vélos ou même à pieds, jeunes, femmes et hommes ont accompagné ADO jusqu’à l’aéroport qu’ils n’ont quitté qu’après le décollage de l’avion. Plus qu’une réception, c’est à une fête populaire qu’a eu droit hier, l’ex-DGA du FMI. Mlle Diabagaté Fatouma, peut alors laisser éclater sa joie: «on a démontré qu’ADO est en territoire conquis.
Thiery Latt (Envoyé spécial)
De temps en temps, l’ambiance s’estompe, mais très rapidement, elle repart de plus belle. Les éloges au mentor des républicains fusent de partout. La sécurité, est obligée d’user des coudes pour faire respecter le cordon de sécurité. La foule exécute les instructions de la sécurité, mais pas pour longtemps. En effet, lorsqu’à 14h25, l’avion transportant le candidat de l’espoir, est aperçu dans les airs, c’est l’hystérie: les «ADO président», «ADO président», «on veut ADO», «on veut ADO», deviennent plus insistants. Et quand, l’ex-gouverneur de la BCEAO descend de l’avion, c’est la totale. La caravane, peut aller alors s’ébranler. De l’aérogare à la résidence de feu, Coulibaly Fêtegué, père de Coulibaly Mariam Fêtegué c’est une foule immense qui accompagne l’illustre hôte. Danses, klaxons et vrombissements de motos et de véhicules s’en mêlent. Après un entretien avec la royauté des Abron et une petite pose, celui qu’on appelle désormais «ADO Solutions», se décide à aller rendre une visite de courtoisie au grand Iman de la ville. La traversée, sera plus difficile que prévue. Des milliers d’hommes, de femmes, de vieillards, mais aussi de jeunes se décident à prendre l’unique Premier ministre d’Houphouët-Boigny «en otage». Danses, crient et coups de sifflet meublent le parcours. Ado décide alors, de sortir se lever de son véhicule de commandement. Ivre de joie et d’allégresse, ce geste ne laisse personne indifférent, la cadence des chants et des hommages se multiplient. L’audience avec le grand Iman qui durera plus minutes n’entamera pas leur ardeur. Bien au contraire, les populations se feront attendre de plus belle. Et c’est dans cette ambiance que le cortège sera escorté jusqu’au terrain du marché où ADO s’adressera à une foule immense, plus soucieux de le voir que de l’écouter. «Président, laisse tomber discours, tu es déjà élu», peut ont entendre ça et là. ADO peut alors prendre congé des populations de la ville aux milles mosquées. Un départ qui se fera dans les mêmes conditions que l’arrivée. Accrochés sur les véhicules, à motos, à vélos ou même à pieds, jeunes, femmes et hommes ont accompagné ADO jusqu’à l’aéroport qu’ils n’ont quitté qu’après le décollage de l’avion. Plus qu’une réception, c’est à une fête populaire qu’a eu droit hier, l’ex-DGA du FMI. Mlle Diabagaté Fatouma, peut alors laisser éclater sa joie: «on a démontré qu’ADO est en territoire conquis.
Thiery Latt (Envoyé spécial)