Alassane Ouattara, candidat à l’élection présidentielle, a échangé samedi dernier avec les travailleurs affiliés à l’union générale des travailleurs de Côte d’Ivoire (UGTCI) sur les solutions qu’il compte apporter au monde du travail s’il est élu président de la République de Côte d’Ivoire.
L’auditorium Adiko Niamké de la Bourse du travail de Treichville a refusé du monde, samedi dernier. Le candidat favori dans la course présidentielle du 31 octobre prochain, Alassane Ouattara y est allé échanger avec l’union générale des travailleurs de Côte d’Ivoire (UGTCI) sur sa vision du monde du travail. Mais avant, l’honneur est revenu à M. Joseph Ebagninrin, secrétaire général adjoint de l’UGTCI, de dire le traditionnel «Akwaba » à l’illustre hôte.
Mais en fait de mot de bienvenue, il s’est agi pour ce dernier, de dépeindre un triste tableau des difficultés du monde du travail. « Monsieur le président, le monde du travail va mal, blocage des salaires depuis 90, cherté du logement, pauvreté, problème de sécurité, moralisation de la vie publique, des promesses faites et qui ne sont jamais tenues (…) en outre, le secteur privé pendant cette crise a enregistré 750 entreprises perdues, 80.000 emplois perdus et 135 milliards de masses salariales perdues », a-t-il énuméré. Et de poursuivre : « Votre présence ici ce soir (ndlr samedi soir), est un évènement qui prendra date dans l’histoire de l’Ugtci, car nous nous souvenons encore des marques d’attention que vous avez eues pour le monde du travail lorsque vous étiez Premier ministre. Vous êtes bien au cœur de l’économie. Nous sommes donc venus vous écouter, espérant voir nos espérances être prises en compte. Monsieur le Premier ministre, si vous êtes élu qu’envisagez-vous de faire pour le monde du travail ? ». C’est en ces termes que le secrétaire général de l’UGTCI s’est adressé au candidat du RDR.
Attentif aux difficultés égrenées à son attention, Alassane Ouattara a d’abord tenu à rendre un hommage à la plus ancienne structure syndicale des travailleurs de Côte d’Ivoire. « Vous témoignez d’une durée de vie qui rappelle la confédération des travailleurs, la force ouvrière (…) et je vous salue avec considération », a-t-il dit en introduction de son propos. . Pour lui, l’UGTCI à titre d’organisation corporative, est un partenaire incontournable du gouvernement. « Je suis le seul candidat à avoir visité les 19 régions de la Côte d’Ivoire et j’ai pu me rendre compte des problèmes réels de ce pays. Les entreprises sont sinistrées et leur état est désespérant. Depuis 2002, les interrogations sont fortes, le doute existe quant à la capacité à donner du travail à tous. L’enrichissement illicite, le clientélisme, notre société n’a plus de repère. Mais, je suis venu vous dire que cette situation n’est pas irréversible »
Pour Alassane Ouattara, les choses peuvent être changées pour peu qu’on ait la volonté. « Et la volonté, dira t-il, j’en ai. Je sais également que vous avez besoin d’engagement concret à cet égard». Pour le candidat Ouattara, il s’agit de répondre au double questionnement suivant : « Comment garantir une égalité d’emploi à tous et comment faire en sorte que le travail contribue à l’épanouissement du travailleur et au développement du pays ? ». En réponse à cela, le candidat du RDR a proposé entre autres recettes, la promotion du rôle de la femme dans la société et l’occupation des postes par compétence. « Avec moi, nous construirons un Etat fort, qui agit en faveur des plus défavorisés. C’est ce que j’appelle le libéralisme à visage humain. Nous mettrons en synergie les expertises des différentes forces politiques. Les ministres travailleront en fonction d’indicateurs de performances. J’ai conscience que le changement que je veux, resterait pieux s’il ne donne pas au travailleur, toute sa place dans la société. Vous serez donc la pierre angulaire du développement de notre pays », a-t-il rassuré les adhérents de l’UGTCI et à travers eux, tous les travailleurs de ce pays.
Concrètement, le candidat du RDR a indiqué qu’une fois élu à la magistrature suprême, il s’attaquera à la pauvreté avec une enveloppe de 200 milliards, 150 milliards seront consacrés aux femmes, 600 milliards contre le chômage et 700 milliards pour relancer le secteur privé. Avec en point d’orgue, la réduction les frais de santé de base, du coût de l’électricité, du transport, la gratuité de l’école et des manuels scolaires, la gratuité des frais d’accouchement, la lutte contre le racket et la contrefaçon. Le président du RDR a indiqué aux travailleurs que le déblocage des salaires, tant attendu, sera une réalité grâce à sa bonne gestion des affaires publiques. « Je m’engage à reconstruire le tissu économique. Si je suis aux affaires, j’entamerai un dialogue avec les syndicats en vue d’un partenariat. Je ne serai pas un président à deux bouches. Je veux que les syndicats disent enfin : ‘’voici un président qui respecte sa parole’’ », a-t-il martelé, avant de conclure ses propos, en exhortant les travailleurs à choisir le candidat qui a le meilleur profil pour développer la Côte d’Ivoire.
Alexandre Lebel Ilboudo
L’auditorium Adiko Niamké de la Bourse du travail de Treichville a refusé du monde, samedi dernier. Le candidat favori dans la course présidentielle du 31 octobre prochain, Alassane Ouattara y est allé échanger avec l’union générale des travailleurs de Côte d’Ivoire (UGTCI) sur sa vision du monde du travail. Mais avant, l’honneur est revenu à M. Joseph Ebagninrin, secrétaire général adjoint de l’UGTCI, de dire le traditionnel «Akwaba » à l’illustre hôte.
Mais en fait de mot de bienvenue, il s’est agi pour ce dernier, de dépeindre un triste tableau des difficultés du monde du travail. « Monsieur le président, le monde du travail va mal, blocage des salaires depuis 90, cherté du logement, pauvreté, problème de sécurité, moralisation de la vie publique, des promesses faites et qui ne sont jamais tenues (…) en outre, le secteur privé pendant cette crise a enregistré 750 entreprises perdues, 80.000 emplois perdus et 135 milliards de masses salariales perdues », a-t-il énuméré. Et de poursuivre : « Votre présence ici ce soir (ndlr samedi soir), est un évènement qui prendra date dans l’histoire de l’Ugtci, car nous nous souvenons encore des marques d’attention que vous avez eues pour le monde du travail lorsque vous étiez Premier ministre. Vous êtes bien au cœur de l’économie. Nous sommes donc venus vous écouter, espérant voir nos espérances être prises en compte. Monsieur le Premier ministre, si vous êtes élu qu’envisagez-vous de faire pour le monde du travail ? ». C’est en ces termes que le secrétaire général de l’UGTCI s’est adressé au candidat du RDR.
Attentif aux difficultés égrenées à son attention, Alassane Ouattara a d’abord tenu à rendre un hommage à la plus ancienne structure syndicale des travailleurs de Côte d’Ivoire. « Vous témoignez d’une durée de vie qui rappelle la confédération des travailleurs, la force ouvrière (…) et je vous salue avec considération », a-t-il dit en introduction de son propos. . Pour lui, l’UGTCI à titre d’organisation corporative, est un partenaire incontournable du gouvernement. « Je suis le seul candidat à avoir visité les 19 régions de la Côte d’Ivoire et j’ai pu me rendre compte des problèmes réels de ce pays. Les entreprises sont sinistrées et leur état est désespérant. Depuis 2002, les interrogations sont fortes, le doute existe quant à la capacité à donner du travail à tous. L’enrichissement illicite, le clientélisme, notre société n’a plus de repère. Mais, je suis venu vous dire que cette situation n’est pas irréversible »
Pour Alassane Ouattara, les choses peuvent être changées pour peu qu’on ait la volonté. « Et la volonté, dira t-il, j’en ai. Je sais également que vous avez besoin d’engagement concret à cet égard». Pour le candidat Ouattara, il s’agit de répondre au double questionnement suivant : « Comment garantir une égalité d’emploi à tous et comment faire en sorte que le travail contribue à l’épanouissement du travailleur et au développement du pays ? ». En réponse à cela, le candidat du RDR a proposé entre autres recettes, la promotion du rôle de la femme dans la société et l’occupation des postes par compétence. « Avec moi, nous construirons un Etat fort, qui agit en faveur des plus défavorisés. C’est ce que j’appelle le libéralisme à visage humain. Nous mettrons en synergie les expertises des différentes forces politiques. Les ministres travailleront en fonction d’indicateurs de performances. J’ai conscience que le changement que je veux, resterait pieux s’il ne donne pas au travailleur, toute sa place dans la société. Vous serez donc la pierre angulaire du développement de notre pays », a-t-il rassuré les adhérents de l’UGTCI et à travers eux, tous les travailleurs de ce pays.
Concrètement, le candidat du RDR a indiqué qu’une fois élu à la magistrature suprême, il s’attaquera à la pauvreté avec une enveloppe de 200 milliards, 150 milliards seront consacrés aux femmes, 600 milliards contre le chômage et 700 milliards pour relancer le secteur privé. Avec en point d’orgue, la réduction les frais de santé de base, du coût de l’électricité, du transport, la gratuité de l’école et des manuels scolaires, la gratuité des frais d’accouchement, la lutte contre le racket et la contrefaçon. Le président du RDR a indiqué aux travailleurs que le déblocage des salaires, tant attendu, sera une réalité grâce à sa bonne gestion des affaires publiques. « Je m’engage à reconstruire le tissu économique. Si je suis aux affaires, j’entamerai un dialogue avec les syndicats en vue d’un partenariat. Je ne serai pas un président à deux bouches. Je veux que les syndicats disent enfin : ‘’voici un président qui respecte sa parole’’ », a-t-il martelé, avant de conclure ses propos, en exhortant les travailleurs à choisir le candidat qui a le meilleur profil pour développer la Côte d’Ivoire.
Alexandre Lebel Ilboudo
