«La solution ! Ado Solutions ! Ado président ! Ado puissanci, A magni dêh ! Y a pas l’homme ! Un coup KO ! On est fan de lui ! ADO viens nous sauver ! On est fatigué !». Des paroles accompagnées de sons de klaxons, de sifflets, de vrombissements de moteurs de voitures et de motos ! C’est dans cette ambiance folle et surchauffée que le candidat Alassane Ouattara a été accueilli, samedi 23 octobre dernier à Treichville (Abidjan). En partance pour le domicile du Chef des N’Zima Kotoko au quartier Apollo, il a dû se plier aux exigences des milliers de sympathisants, fanatiques et admirateurs. Alassane Ouattara, pour être plus précis, a été pris en «otage» par une foule en liesse qui, pour le libérer, ne demandait qu’à l’escorter tout au long de son périple dans leur commune. Malgré l’ingéniosité des services de sécurité et l’entrée en scène de multiples négociateurs, la foule reste intransigeante. Mieux, elle scande à gorge déployée le nom du patron des Républicains. «Ado solutions ! ADO Président ! » L’ami des jeunes cède aux doléances. Il met pied à terre à l’entrée de Treichville, précisément à l’Avenue 2. C’est le délire. A peine 15 secondes d’échanges qu’il remonte dans son command car et ressort par le toit. C’est l’extase. Commence alors la procession de 2h 10mn à travers les rues de Treichville. Il est alors 11h 15. Le soleil qui commence à projeter ses rayons les plus brûlants, ne dissuade nullement ce monde constitué de jeunes, femmes et hommes de tous âges. Au pas de course pour certains, à la marche pour d’autres (ceux qui sont plus près du véhicule d’Alassane Ouattara), les fans s’ébranlent vers le domicile de Nanan Attia Etté Ezan Pascal. De l’Avenue 2, le cortège arrive à la Rue 12 au niveau du marché. Là, Alassane marque un arrêt. La communion est totale avec les commerçantes. Mêmes les passagers des bus ne peuvent s’empêcher d’immortaliser cette rencontre inattendue avec le petit-fils de l’Empereur Sékou Ouattara. Le cortège, qui avance à peine à 20 km/h du fait des milliers de personnes sorties, arrive à l’Avenue 8. Le monde devient de plus en plus compact. Des toits des immeubles et des balcons, on fait comme on peut pour voir Alassane Ouattara et surtout lui témoigner la sympathie et lui avouer le soutien. «On est avec toi ! » « Toi seul pourras nous sauver ! » « Prési, prési !» fusent de partout à l’entrée de l’Avenue 9. Même décor ! Même ambiance. La résidence du chef des N’Zima située à l’Avenue 16 Rue 6B est difficilement atteinte à 11h 38. A sa descente suivie de son épouse, Dominique, Alassane est fortement ovationné. Dans la cour de Nanan Attia, ce sont des slaves d’applaudissements qui l’accueillent. Les échanges entre l’unique Premier ministre d’Houphouët-Boigny et le guide des N’Zima Kotoko durent 47mn. C’est dans une ambiance électrique que Ouattara prend congé de son hôte pour la place Ernesto Djédjé à Arras 3, dans la même commune pour une adresse aux militants qui l’attendent depuis 9h. La marche en avant pour le changement reprend avec des «Ado Solutions», «Ado Président», «Ado le Sauveur». De l’Avenue 9 Rue 9 en passant par la Rue 12, le cortège atteint le boulevard Valery Giscard d’Estaing (VGE) à 12h 32. «Seul Alassane peut créer un embouteillage d’hommes», lance un admirateur ému dans son véhicule. Il n’a pas tort d’ailleurs. Les automobilistes contraints d’arrêter leur moteur pour laisser passer ce monde compact sont émerveillés par les efforts déployés par les marcheurs pour non seulement se faire une place mais suivre le cortège. Durant un quart d’heure, le VGE s’est arrêté pour faire allégeance à Ouattara. A 12h 47 lorsque le cortège emprunte la Rue 38 à Arras 1 (communément appelé gare de Bassam) pour la place Ernesto Djédjé à Arras 3, la vie s’est complètement arrêtée. Et ce ne sont pas les gendarmes de la Brigade de Treichville qui le nieront. Eux qui sont sortis, sourire aux lèvres pour les uns, le regard stupéfait pour les autres pour admirer ce déferlement humain. Et lorsqu’Alassane fait son entrée à la place Ernesto Djédjé à 12h 57, l’émotion est à son paroxysme. Même les habitants des immeubles décorés avec les posters du père des monuments ivoiriens, Laurent Gbagbo, ne peuvent s’empêcher d’applaudir et de saluer le mérite de l’ancien DGA du FMI. D’où toute la difficulté pour le candidat Alassane Ouattara pour calmer la marée d’hommes. «S’il vous plaît ! S’il vous plaît ! Merci ! Merci !». Pendant plus de 2mn, Alassane Ouattara a appelé ses militants au calme pour passer son message. «Tu n’as plus besoin de parler ! Tu sais que tu es le président de la Côte d’Ivoire. Qu’est-ce que tu vas nous dire encore ? On a nos documents électoraux. Le temps n’est plus au discours, mais à la célébration de notre victoire», scande la foule qui ne contenait plus sous la quinzaine de bâches installées pour le meeting de la place Ernesto Djédjé. Respectueux des droits des uns et des autres à exprimer leur opinion, Alassane laisse ses partisans se vider avant de leur adresser son message. Un message de paix et une invite à opérer le changement auquel aspire toute la Nation depuis l’arrivée au pouvoir des refondateurs. Arrive alors l’heure de la séparation avec Treichville. Un moment difficile à supporter pour des milliers de personnes qui vont accompagner leur mentor, leur sauveur jusqu’au pont Général De Gaulle dans une ambiance carnavalesque. «Rendez-vous le 31 octobre», « ADO président», «Président», «Ado Solutions», lancent-ils en promettant de le célébrer le 31 octobre prochain au palais présidentiel.
Si la communion du candidat du changement avec Treichville s’est achevée à 13h 23, la journée du candidat Alassane Ouattara est loin de s’achever. Cap sur Anono où l’’attendait la Direction de campagne de la Zone 2 (DCZ2) avec Mme Kanaté Fatouma avec un monde surchauffé et bouillant. Un monde qui s’impatiente depuis 9h. Mais comme Alassane Ouattara n’est plus maître de son temps, il est contraint de marquer un arrêt à la Cité Rouge cité universitaire. Volonté des transporteurs. Là encore et de manière spontanée, le message passe avec le ralliement des taxis compteurs et taxis communaux (wôro-wôrô) au cortège. «On est avec lui. On ne travaille plus. Avec lui, nos problèmes sont finis. On va manger», dit un chauffeur de taxi avant de démarrer en trombe pour rattraper le cortège.
C’est dans cette ambiance indescriptible que le cortège d’Alassane Ouattara grossi par les transporteurs de Cocody se lance en direction de Cocody. Au passage de cette impressionnante file de véhicules, le ministre Andoh Jacques ne s’est pas empêché de marquer un arrêt sous le soleil ardent de ce samedi pour admirer le spectacle. Même les élèves policiers qui rejoignaient leurs familles en ce samedi n’ont pu cacher leur joie. C’est dans cette belle ambiance qu’Alassane Ouattara arrive à Anono à 13h 50 accueilli par des majorettes et une foule en liesse. «C’est la première fois que nous assistons à un tel rassemblement à Cocody. Un grand monde pour accueillir un homme de qualité, un homme qui apportera le bonheur à la Côte d’Ivoire. Ce grand rassemblement démontre de la volonté des Ivoiriens à opérer le changement», s’est exclamée Mme Kanaté Fatouma au stade d’Anono. Une ambiance de fête de week-end qui s’est transportée au domicile du mentor des Républicains. Et il n’est pas osé de dire qu’Alassane Ouattara à «Dja foule», ce samedi.
OUATTARA Gaoussou
Si la communion du candidat du changement avec Treichville s’est achevée à 13h 23, la journée du candidat Alassane Ouattara est loin de s’achever. Cap sur Anono où l’’attendait la Direction de campagne de la Zone 2 (DCZ2) avec Mme Kanaté Fatouma avec un monde surchauffé et bouillant. Un monde qui s’impatiente depuis 9h. Mais comme Alassane Ouattara n’est plus maître de son temps, il est contraint de marquer un arrêt à la Cité Rouge cité universitaire. Volonté des transporteurs. Là encore et de manière spontanée, le message passe avec le ralliement des taxis compteurs et taxis communaux (wôro-wôrô) au cortège. «On est avec lui. On ne travaille plus. Avec lui, nos problèmes sont finis. On va manger», dit un chauffeur de taxi avant de démarrer en trombe pour rattraper le cortège.
C’est dans cette ambiance indescriptible que le cortège d’Alassane Ouattara grossi par les transporteurs de Cocody se lance en direction de Cocody. Au passage de cette impressionnante file de véhicules, le ministre Andoh Jacques ne s’est pas empêché de marquer un arrêt sous le soleil ardent de ce samedi pour admirer le spectacle. Même les élèves policiers qui rejoignaient leurs familles en ce samedi n’ont pu cacher leur joie. C’est dans cette belle ambiance qu’Alassane Ouattara arrive à Anono à 13h 50 accueilli par des majorettes et une foule en liesse. «C’est la première fois que nous assistons à un tel rassemblement à Cocody. Un grand monde pour accueillir un homme de qualité, un homme qui apportera le bonheur à la Côte d’Ivoire. Ce grand rassemblement démontre de la volonté des Ivoiriens à opérer le changement», s’est exclamée Mme Kanaté Fatouma au stade d’Anono. Une ambiance de fête de week-end qui s’est transportée au domicile du mentor des Républicains. Et il n’est pas osé de dire qu’Alassane Ouattara à «Dja foule», ce samedi.
OUATTARA Gaoussou