Combien étaient-ils ? Nul ne saurait les quantifier avec exactitude ! Les populations de la ville de Daloa sont sortie, en nombre impressionnant, hier, pour communier avec celui que toute la Côte d’Ivoire baptise "le candidat de l’espoir" hommes, femmes, jeunes, vieux, tous étaient sortis. Parce que personne ne voulait se laisser conter le dernier passage d’ADO dans la cité des Antilopes avant son accession à la magistrature suprême à l’issue du premier tour le 31 octobre prochain. Face à cette marrée humaine et l’accueil princier qui lui a été réservé, le Président du Rassemblement des Républicains (RDR), dans un Centre Culturel municipal, plein à craquer, n’a pas manqué de reconnaître le travail de qualité abattu par feu le maire Frédéric Guédé Guina qui a maintenu la flamme militante des populations pour la cause du parti des Républicains ivoiriens, malgré la triste disparition de son premier magistrat, en la mémoire de qui ADO a demandé d’observer une minute de silence. « Frédéric, nous sommes fiers du travail remarquable que tu as fait ici. Et nous constatons que Daloa reste une ville RDR », a dit ADO d’entrée sous un tonnerre d’applaudissements, de cris de joie, de battements de grelots et autres castagnettes. Déroulant un pan de son programme de société et de gouvernement au bénéfice de toutes les couches socioprofessionnelles, le Champion des Républicains a clairement expliqué que la Côte d’Ivoire nécessite une véritable cure de jouvence avec l’état de décrépitude notable dans lequel elle se trouve. « La Côte d’Ivoire a besoin de changement. Vous devez sanctionner les tenants du régime actuel pour avoir appauvri la Côte d’Ivoire, pour leur manque de vision. Je ne pouvais pas laisser mes compatriotes dans la souffrance. Et je suis sûr que le 31 octobre, vous allez voter pour moi », a poursuivi l’ancien Directeur général adjoint du Fonds Monétaire International, qui démontre les carences du régime en place qui s’est englué dans la farce et les contrevérités. « Quand les gens ne savent rien faire, ils ne font que mentir… » Il n’en fallait pas plus pour que toute la salle scande "ADO Président !" ; "Gbagbo a chaud !".
Pour arriver à cette rencontre qui a pris, par la suite, le caractère d’un échange de proximité en lieu et place d’un meeting, c’est d’abord à l’aérodrome de Daloa que le Brave Tchê atterrit à bord de l’un de ses deux hélicoptères devant une nuée de militants de son parti qui avaient à leurs côtés les premiers responsables du RDR de la Cité des Antilopes et de quelques personnalités politiques et de la société civile. Alors que, quelques minutes avant l’atterrissage des deux hélicoptères, c’est le Jet privé du mentor des Républicains, qui se pose sur le tarmac, à la grande joie de la foule compacte. Par la suite, l’impressionnant cortège serpente en direction de la ville. Et c’était un véritable "go slow", qui s’engage avec des véhicules et des motos roulant à pas de tortue qui s’ébranlent vers le centre culturel. Egalement, l’artère principale de Daloa ressemblait à une ligne de fourmis magnans avançant les uns à la suite des autres. Il a fallu un peu plus d’une heure de temps pour parcourir les quelques dizaines de kilomètres qui séparent l’aérodrome du centre ville. Tous les carrefours étaient bondés de monde et chacun y allait de son ingéniosité pour voir ADO. Sur des murs, dans des arbres... Et certains dans le public ont vite fait de clore le débat : « Gbagbo, y a pas match ! Daloa seulement fait élire ADO au premier tour.»
Jean- Antoine Doudou (Envoyé spécial)
Pour arriver à cette rencontre qui a pris, par la suite, le caractère d’un échange de proximité en lieu et place d’un meeting, c’est d’abord à l’aérodrome de Daloa que le Brave Tchê atterrit à bord de l’un de ses deux hélicoptères devant une nuée de militants de son parti qui avaient à leurs côtés les premiers responsables du RDR de la Cité des Antilopes et de quelques personnalités politiques et de la société civile. Alors que, quelques minutes avant l’atterrissage des deux hélicoptères, c’est le Jet privé du mentor des Républicains, qui se pose sur le tarmac, à la grande joie de la foule compacte. Par la suite, l’impressionnant cortège serpente en direction de la ville. Et c’était un véritable "go slow", qui s’engage avec des véhicules et des motos roulant à pas de tortue qui s’ébranlent vers le centre culturel. Egalement, l’artère principale de Daloa ressemblait à une ligne de fourmis magnans avançant les uns à la suite des autres. Il a fallu un peu plus d’une heure de temps pour parcourir les quelques dizaines de kilomètres qui séparent l’aérodrome du centre ville. Tous les carrefours étaient bondés de monde et chacun y allait de son ingéniosité pour voir ADO. Sur des murs, dans des arbres... Et certains dans le public ont vite fait de clore le débat : « Gbagbo, y a pas match ! Daloa seulement fait élire ADO au premier tour.»
Jean- Antoine Doudou (Envoyé spécial)