Décidément, le molosse ne changera vraiment jamais sa façon déhontée de s’asseoir. Hier, en marge de la tournée du candidat Alassane Ouattara dans la région des montagnes et du moyen Cavally, le camp présidentiel et ses satellites ont tenté de créer du grabuge. En effet, annoncé à Guiglo, les responsables de la campagne du candidat Ouattara préparaient tranquillement l’arrivée de leur leader, lorsque des jeunes gens que des témoins ont décrit comme des miliciens, quelques éléments de la FESCI et des jeunes patriotes, se réclamant du FRGO (une milice créée et armée pare le camp gouvernemental lors de la crise armée), ont surgi pour saccager les installations. Bâches démontées et chaises cassées, c’est le triste bilan que ces vandales aux ordres ont laissé. Mais face à la réaction des jeunes sympathisants de Ouatttara et surtout une grande partie de la jeunesse de Guiglo, ces fauteurs de troubles ont été pris en chasse. Rapidement, ils se sont fondus dans la nature comme de vrais lâches. Certainement satisfaits d’avoir fait le travail de sabotage de leur commanditaire. En réalité, il y a eu peu de dégâts mais suffisant pour annuler la visite du candidat Alassane Ouattara. L’ancien Premier ministre d’Houphouët-Boigny, qui prône la paix, la réconciliation et surtout la non violence a simplement fait annuler l’étape de Guiglo. ADO qui demande tous les jours à ses militants et sympathisants de na pas céder à la provocation a démontré qu’il est un vrai pacifiste. Malgré que le calme soit revenu à Guiglo et toutes les assurances qu’il pouvait avoir, l’ancien DGA du FMI a préféré éviter d’autres accrochages qui pourraient avoir des proportions non maîtrisées. Car en réalité, ADO n’est pas dupe. Il sait mieux que quiconque que cet agissement du FRGO, qui selon Maho Glofiehi réagissait à la bastonnade d’un des leurs (ce qu’aucune source ne confirme), n’est en réalité une provocation de plus du camp d’en face pour tenter de créer des troubles avant les élections. Il savait qu’il y avait un piège à éviter et en homme de paix mais surtout en chef responsable il a su l’éviter. Profondément attaché à la tenue de cette élection du 31 octobre et au retour définitif et durable de la paix en Côte d’Ivoire, ADO s’est éloigné du foyer de tension que le camp présidentiel à travers ses satellites a voulu créer.
Koné Lassiné Envoyé spécial
Koné Lassiné Envoyé spécial