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Politique Publié le jeudi 28 octobre 2010 | Le Patriote

Election du 31 octobre - Pourquoi Ouattara sera élu Président

Alassane Ouattara, le Président et candidat du Rassemblement Des Républicains à la présidentielle du dimanche prochain, a beaucoup souffert, depuis son entrée en politique, sous la supervision de son père Félix Houphouët-Boigny, et bien plus, après la disparition de cette personnalité. C’est un lieu commun que d’affirmer que ADO a pris des coups, allant jusqu’aux humiliations les plus inacceptables, évitant de justesse plusieurs assassinats. Pour autant, Ouattara ne s’inscrit nullement dans la voie de la rancœur et de la rancune. Depuis près d’une décennie, il le dit invariablement. De prime abord au Forum pour la réconciliation, où ADO a lancé un appel pressant à ses adversaires: «pour ma part, j’ai pardonné à mes frères Bédié, Guéi et Gbagbo. Et je les invite à en faire autant». Dans la perspective du renouveau ivoirien, après ces «folles années», le patron des républicains n’a de cesse d’appeler au pardon et à la réconciliation. Dans les 19 régions du pays, il l’a martelé sans relâche à ses compatriotes meurtris par la crise. «La force ne règle jamais définitivement les problèmes entre les peuples. Nous devons tourner le dos à la force et préconiser le dialogue…Je voudrais malgré tout, vous demander de nous pardonner en toute sincérité, d’accepter la réconciliation et de faire en sorte que ce que notre pays a vécu à l’occasion de la guerre ne se produise plus. Il faut pardonner pour reconstruire la Côte d’Ivoire dans la confiance. Faisons une réconciliation vraie même si je reconnais que les blessures sont terribles. Il faut accepter de pardonner pour oublier un jour», a-t-il assené invariablement. Un discours similaire exprimé il y a une semaine à Bouaké, où la guerre est entrée dans la vie de ses concitoyens: «pour que la réconciliation soit effective, nous devons redécouvrir les valeurs du pardon. Nous devons aujourd’hui nous pardonner les uns les autres. Je veux parler d’une paix sincère qui exclut tout esprit de vengeance parce que rien de nouveau ne peut se bâtir sur le ressentiment. Pour ma part, j’ai pardonné. Oui, j’ai pardonné au nom de la Côte d’Ivoire, au nom des futures générations. Je vous demande d’en faire autant. Le mur de méfiance qui a été dressé entre nous doit disparaître maintenant». Alassane Ouattara en fait une exigence fondamentale et primordiale, parce que, pour lui, seul un climat de paix peut favoriser la renaissance de la Côte d’Ivoire. Avec force et constance, l’unique Premier ministre d’Houphouët Boigny l’affirme à toutes ses rencontres avec les populations de son pays: «Depuis plus d’un an, je sillonne la Côte d’Ivoire. Je suis allé dire aux populations ivoiriennes que la paix est la condition du développement. Cette paix, je veux la construire avec vous, avec tous les Ivoiriens et avec tous les frères que nous accueillons dans notre pays. J’ai des solutions pour la paix, parce que la paix est la seule solution… Il nous appartient d’accompagner cette volonté de paix, en devenant tous des faiseurs de paix dans nos paroles comme dans nos actes. Si chacun accepte de s’impliquer sincèrement, nous aurons une paix durable ». Sans nul doute, un point important du programme Ouattara se révèle le Patriotisme. Pas celui qui consiste à tuer, à piller et à casser au nom de la pérennisation du pouvoir personnel d’un individu. Le patriotisme tel que vécu par le Dr Alassane Ouattara est cet amour que chacun doit avoir pour son pays et qui le condamne à se mettre à son service, à faire des sacrifices pour le bien être de ses concitoyens. En clair, il ne faut pas se contenter de sa position et de rester indifférent devant les problèmes des autres. C’est donc au nom d’un tel patriotisme que Ouattara a décidé d’être candidat à la présidentielle du 31 octobre.

«J’ai des solutions pour mon pays. Des vraies solutions»

Il l’a dit partout où il est passé pendant sa tournée, dans les villes de l’intérieur du pays: «j’ai décidé d’être candidat comme mon parti me l’a demandé, parce que je ne me résous pas à laisser à nos enfants une société où ils n’ont pas d’avenir… j’ai décidé d’accepter cette nomination parce que je ne veux pas rester les bras croisés face aux difficultés que vous rencontrez quotidiennement… Si je suis candidat à l’élection présidentielle du 31 octobre 2010, c’est parce que je considère que s’occuper des autres est la chose la plus gratifiante qui soit. Parce que je ne veux pas laisser mourir le riche héritage que nous a laissé Félix Houphouët-Boigny. J’aime mon pays, j’aime mes compatriotes. C’est pourquoi je ne peux pas laisser le pays dans l’état où il se trouve. J’ai une obligation parce que j’ai les capacités de résoudre les graves difficultés qui se posent à notre pays. J’ai aidé des pays à se relancer. J’ai des relations à travers le monde. Je veux mettre tout cela au service de mon pays. Je réponds à cet appel parce que j’ai des solutions pour notre pays. Des vraies solutions».
Face au désastre de la guerre, l’ancien DGA du FMI sait plus que quiconque, en sa qualité d’économiste, de banquier et de financier que seul le travail pourra être un adjuvant de poids pour la relance économique de la Côte d’Ivoire. « Face à l’ampleur des problèmes auxquels nous sommes confrontés, vous vous demandez si nous allons nous en sortir. Je réponds oui. La tâche est immense, c’est vrai. Alors il faudra travailler, beaucoup travailler. Moi je suis prêt.» Mieux, la grande préoccupation de Ouattara est de mettre ses compatriotes au travail. Il le dit sans équivoque: «Ma grande ambition pour notre pays, c’est la création d’emplois. Trop de gens sont sans travail du fait de la baisse des activités économiques. Le chômage n’est pas une fatalité. Je peux vous remettre au travail, je dois vous remettre au travail». Pour cela, Alassane Ouattara qui fait ce qu’il dit, a un plan de création d’un million d’emplois sur cinq ans. Pour un coût de 600 milliards. Il en a pris le pari et se sent les moyens de le réaliser pour ses frères et sœurs, au regard de sa riche expérience nationale et internationale et aussi par rapport à ses solides liens dans le monde des finances.
Enfin, Ado, meurtri devant le spectacle désolant, vécu comme un supplice, qu’il ne finit de voir partout où il passe, se propose de reconstruire son pays, en ruines, depuis près d’une décennie. L’état d’arriération est tel qu’il en a le sommeil agité. Il est à la peine de voir la Côte d’Ivoire sombrer ainsi. Pour cela, il compte, dès son élection, mettre en place un plan global de réhabilitation et de reconstruction. Sur tous les plans. Lisons-le plutôt: «J’ai surtout des solutions aux problèmes de mon pays. J’ai des solutions pour résoudre les difficultés auxquelles les Ivoiriens sont confrontés: la pauvreté, les inégalités, le chômage, la cherté de la vie, la santé, l’habitat, les infrastructures routières, l’éducation et la formation de nos enfants. J’ai des solutions et je m’engage sur des résultats concrets dès que vous me porterez à la tête de l’Etat».
En plus d’être attaché à la paix, au pardon, à la réconciliation et au travail, Alassane Ouattara est un homme d’ouverture et de tolérance. Musulman de confession, il est marié légalement à Dominique Ouattara, une chrétienne catholique et certains de ses enfants ont opté librement pour la religion protestante. Pour dire, comme il n’a de cesse de le souligner à ses compatriotes, que chez lui, l’appartenance religieuse, encore moins régionale et ethnique n’ont aucune signification à ses yeux. Il veut être un rassembleur, qui sera le président de tous les Ivoiriens.

Un homme de tolérance
et d’ouverture

On l’a vu tout au long de la précampagne et de la campagne. Il est le seul candidat à avoir visité tout le territoire national, sans exclusion, pour s’imprégner des réalités et problèmes du peuple qu’il aura à gouverner dans les jours venir. Toute la marque d’un homme d’Etat. Par ailleurs, c’est un secret de polichinelle d’affirmer que Ouattara est un homme d’ouverture. Il l’a dit publiquement. Comme de 1990 à 1993 lors de sa Primature, il est prêt à travailler avec toutes les compétences. Au terme de sa victoire, Alassane Ouattara annonce la formation d’un gouvernement d’union, pour aider à cicatriser les fractures et à consolider la paix à laquelle il tient farouchement. C’est assurément de ce type de Président que la Côte d’Ivoire a besoin après toutes ces années d’incompréhension et de lutte fratricide.
Autant le dire tout net. Le candidat Alassane Ouattara a un grand projet et une haute vision pour son pays et pour ses compatriotes. Il Ne pouvant rester indifférent face aux souffrances de ses concitoyens, il nourrit de grandes ambitions de renaissance et de reconstruction de sa terre natale. Il n’a de cesse de le dire depuis des années. Sans parti pris, il convient de dire qu’il a la carrure de l’emploi, au regard de ce qu’il a fait pour son pays, lors de sa Primature de 90 à 93, pour l’Afrique et le Monde quand il était gouverneur de la BCEAO et DGA du Fonds Monétaire International. Il a l’avantage d’avoir un projet précis, détaillé et chiffré. Autant de qualités, de dispositions naturelles et de compétences dont a besoin notre pays pour reprendre son envol bloqué par la décennie de refondation. A voir la mobilisation de ses compatriotes pour sa candidature, il ne fait l’ombre d’aucun doute que l’unique premier ministre de Félix Houphouët Boigny part avec les faveurs des pronostics, pour l’élection de dimanche. Il marche résolument vers le Palais Présidentiel, selon la prophétie des Ulémas qui l’ont dit avec certitude: «ADO, Wagati Sera, ton heure de gloire est arrivée»!
Bakary Nimaga
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