Du jamais vu ! Toutes les rues d’Abidjan paralysées. C’est le constat fait par plus d’un Ivoirien hier, lors de la parade de fin de campagne de celui que toute la Côte d’Ivoire entend de confier son destin, à l’issue du scrutin présidentiel de dimanche prochain. Le tout clôturé par une dernière adresse d’ADO à des milliers d’Ivoiriens à "l’espace Sococé" aux Deux Plateaux- Cocody où celui que toute la Côte d’Ivoire présente comme le candidat de l’espoir a donné des consignes fermes de vote, tout en recevant l’engagement du monde fou qui a sillonné les rues et ruelles de la capitale économique avant de se retrouver en ce lieu. Avant d’y arriver, c’est un impressionnant cortège qui sillonne les communes de Port- Bouët, Koumassi, Marcory, Treichville, Attécoubé, Yopougon, Abobo et Cocody.
C’est précisément à 15H 50mn que le cortège qui happe les deux voies du Boulevard Giscard D’Estaing quitte le monument "Akwaba" pour s’ébranler en direction de Cocody, qui est le point d’achèvement de la procession. Dès que le top départ est donné, les premiers signes du "go slow", c’est-à-dire une marche à pas de tortue, occasionnée par le nombre incalculable de véhicules et les milliers d’Ivoiriens qui, à pied, à moto, qui à vélo et même sur des patins à roulettes venus prendre part à cette parade, se signale.
Le Président des Républicains et son épouse, Dominique Ouattara, montés sur un camion podium, suivent un autre sur lequel se trouvent des membres de la haute direction du RDR au nombre desquels le Directeur National de Campagne, Amadou Gon Coulibaly, les ministres Hamed Bakayoko et Cissé Bacongo sont escortés par des véhicules qui klaxonnent à tout rompre. La première halte est observée au grand carrefour de Koumassi. Là, le cortège s’arrête tout net. Le monde qui a afflué de part et d’autre du boulevard empêche les véhicules de circuler. Petit à petit, le cortège serpente vers Treichville. Au "carrefour Solibra" (la société de limonaderie et de Brasserie d’Abidjan), la marrée humaine ne pouvant plus avancer s’immobilise pendant plus d’une dizaine de minutes. Pendant ce temps, la fanfare distille des morceaux endiablés au son desquels l’on danse, se trémousse. A côté, par petits groupes, jeunes, vieux, hommes et femmes dansent en y allant par leur ingéniosité : " On veut pas 10 ans/ on veut 5 ans" ; " Ado, Président Choco/ Gbagbo, président Chine toc"…
Le monde est tel que, à la montée du Pont Houphouët-Boigny, ADO met le pied à terre pour demander à une partie de la foule de rebrousser chemin car un tel poids pourrait être difficile à supporter par le pont Houphouët. De là, le cortège s’ébranle en direction de Yopougon en passant par la Carena. Par la suite, Abobo, Williamsville et Cocody accueillent la procession.
Au final, cette procession qui s’apparentait à une course de relais a permis, aux communes et quartiers d’Abidjan traversés, de se passer le témoin à la lisière de chaque circonscription, mais surtout de communier avec ADO et lui faire la ferme promesse de le porter à la magistrature suprême dimanche prochain.
JAD
Jean- Antoine Doudou
C’est précisément à 15H 50mn que le cortège qui happe les deux voies du Boulevard Giscard D’Estaing quitte le monument "Akwaba" pour s’ébranler en direction de Cocody, qui est le point d’achèvement de la procession. Dès que le top départ est donné, les premiers signes du "go slow", c’est-à-dire une marche à pas de tortue, occasionnée par le nombre incalculable de véhicules et les milliers d’Ivoiriens qui, à pied, à moto, qui à vélo et même sur des patins à roulettes venus prendre part à cette parade, se signale.
Le Président des Républicains et son épouse, Dominique Ouattara, montés sur un camion podium, suivent un autre sur lequel se trouvent des membres de la haute direction du RDR au nombre desquels le Directeur National de Campagne, Amadou Gon Coulibaly, les ministres Hamed Bakayoko et Cissé Bacongo sont escortés par des véhicules qui klaxonnent à tout rompre. La première halte est observée au grand carrefour de Koumassi. Là, le cortège s’arrête tout net. Le monde qui a afflué de part et d’autre du boulevard empêche les véhicules de circuler. Petit à petit, le cortège serpente vers Treichville. Au "carrefour Solibra" (la société de limonaderie et de Brasserie d’Abidjan), la marrée humaine ne pouvant plus avancer s’immobilise pendant plus d’une dizaine de minutes. Pendant ce temps, la fanfare distille des morceaux endiablés au son desquels l’on danse, se trémousse. A côté, par petits groupes, jeunes, vieux, hommes et femmes dansent en y allant par leur ingéniosité : " On veut pas 10 ans/ on veut 5 ans" ; " Ado, Président Choco/ Gbagbo, président Chine toc"…
Le monde est tel que, à la montée du Pont Houphouët-Boigny, ADO met le pied à terre pour demander à une partie de la foule de rebrousser chemin car un tel poids pourrait être difficile à supporter par le pont Houphouët. De là, le cortège s’ébranle en direction de Yopougon en passant par la Carena. Par la suite, Abobo, Williamsville et Cocody accueillent la procession.
Au final, cette procession qui s’apparentait à une course de relais a permis, aux communes et quartiers d’Abidjan traversés, de se passer le témoin à la lisière de chaque circonscription, mais surtout de communier avec ADO et lui faire la ferme promesse de le porter à la magistrature suprême dimanche prochain.
JAD
Jean- Antoine Doudou