La chaleur qui réveille la capitale économique ce matin du vendredi semble dire que cette journée sera très longue. En tout cas pour les candidats à l’élection présidentielle du 31 octobre prochain qui étaient à leur dernier jour de campagne. Le candidat Gbagbo a choisi le stade Félix Houphouët-Boigny pour finir par un meeting. Mais le candidat Alassane Ouattara a trouvé autre chose. Des les premières heures du matin, ses fidèles ont commencé à répondre à l’appel de leur mentor. Tout de blanc vêtu, ils commencent par se regrouper en petit groupe. De Koumassi à Port-Bouet en passant par Treichville, Marcory, Attécoubé, Adjamé, Yopougon, Cocody et Abobo, les sifflets, les danses, les cris, fusent de partout. Partout, c’est l’effervescence. Le mercure monte progressivement dans les différents quartiers qui attendent impatiemment la parade du candidat Alassane Ouattara. C’est Port-Bouet qui a le privilège de donner le top départ de ce qui restera dans les archives ivoiriennes comme l’un des plus grands regroupements de peuple. Comme les Ivoiriens ont fêté le retour des Eléphants victorieux en 1992, le boulevard VGE a refusé du monde. De la place Akwaba à la montée du ponte Félix Houphouët-Boigny, un monde fou est venu aduler l’ancien Premier ministre de Félix H Boigny. Sans les bus de la SOTRA, sans per diem et seulement avec la conviction, ces centaines de milliers de militants et sympathisants ont battu le bitume sous le soleil et la pluie pour parader avec ADO. Un long cortège qui donnait une allure de jour de carnaval à Abidjan. Majorettes, artistes, fanfares, chanteurs, danseurs ? Tous rivalisaient d’ardeur pour rendre agréable cette balade du candidat Ouattara. Au grand carrefour de Koumassi, l’ambiance est indescriptible. Des vélos, motos et mobylettes se mêlent de la partie pour donner encore plus de bruits à cette fête. Au fur et à mesure que le cortège avance vers Treichville le monde augmente. Ce qui n’est pas pour déplaire au candidat Ouattara soutenue dans le camion-salon par son épouse, Mme Dominique Ouattara, les hauts membres de la direction de son parti comme le DNC Amadou Gon Coulibaly, Henriette Dagri Diabaté (SG), des ministres Hamed Bakayoko, Cissé Bacongo…
Chaque carrefour est un véritable parcours de combattant. La sécurité est mise à rude épreuve et elle est obligée de sortir ses muscles pour faire avancer le cortège. Maintenant, ADO et son monde sont au grand carrefour de Treichville. Devant, c’est la foule, derrière c’est la folie. Du monde partout et il est inutile de dire que le pari de la mobilisation est plus que gagnée. Il faut à présent franchir le vieux pont Félix Houphouët-Boigny. Là le camion du président stoppe net. ADO s’adresse au nombreux public qui est en transe. Il leur dit merci et demande à ces fans d’aller massivement voter demain dimanche. Après lui, c’est le ministre Hamed Bakayoko qui prend le micro pour demander aux hommes et femmes de ne pas traverser le pont. « Merci nous vous demandons de rester ici et de ne pas monter sur le pont car il est vieux et il peut s’écrouler », une phrase du directeur de campagne chargé de la jeunesse qui ne fait pas plaisir au public. Déterminé qu’il est à accompagner le candidat Alassane Ouattara sur tout le parcours. Mais le talent de négociateur du ministre Bakayoko finit par payer. ADO en profite pour regagner son épouse dans le véhicule de campagne. L’Escalad blanche s’est ensuite évanoui dans les rues de Treichville. Le reste du cortège, dirigé par Hamed Bakayoko, continue sa route vers Sebroko. Chemin faisant, il rencontre des militants du candidat Laurent Gbagbo qui revenaient du meeting de leur leader. Le fair-play est perceptible. Dans les deux camps on se chahute et certains s’embrassent. Tout cela, dans la bonne ambiance, comme pour dire aux ultra pessimistes que les élections peuvent se faire dans un climat apaisé. Le cortège a poursuivi sa route pour aller échouer contre un gigantesque embouteillage au banco. L’obligeant ainsi à renoncer à aller à Yopougon et à Abobo. Finalement, c’est l’esplanade de Soccocé aux Deux Plateaux qui reçoit tout ce monde. Avec en prime un concert live géant. Ceux qui ont vu la parade d’hier n’avaient qu’un seul mot à la bouche. C’était carnavalesque.
Chaque carrefour est un véritable parcours de combattant. La sécurité est mise à rude épreuve et elle est obligée de sortir ses muscles pour faire avancer le cortège. Maintenant, ADO et son monde sont au grand carrefour de Treichville. Devant, c’est la foule, derrière c’est la folie. Du monde partout et il est inutile de dire que le pari de la mobilisation est plus que gagnée. Il faut à présent franchir le vieux pont Félix Houphouët-Boigny. Là le camion du président stoppe net. ADO s’adresse au nombreux public qui est en transe. Il leur dit merci et demande à ces fans d’aller massivement voter demain dimanche. Après lui, c’est le ministre Hamed Bakayoko qui prend le micro pour demander aux hommes et femmes de ne pas traverser le pont. « Merci nous vous demandons de rester ici et de ne pas monter sur le pont car il est vieux et il peut s’écrouler », une phrase du directeur de campagne chargé de la jeunesse qui ne fait pas plaisir au public. Déterminé qu’il est à accompagner le candidat Alassane Ouattara sur tout le parcours. Mais le talent de négociateur du ministre Bakayoko finit par payer. ADO en profite pour regagner son épouse dans le véhicule de campagne. L’Escalad blanche s’est ensuite évanoui dans les rues de Treichville. Le reste du cortège, dirigé par Hamed Bakayoko, continue sa route vers Sebroko. Chemin faisant, il rencontre des militants du candidat Laurent Gbagbo qui revenaient du meeting de leur leader. Le fair-play est perceptible. Dans les deux camps on se chahute et certains s’embrassent. Tout cela, dans la bonne ambiance, comme pour dire aux ultra pessimistes que les élections peuvent se faire dans un climat apaisé. Le cortège a poursuivi sa route pour aller échouer contre un gigantesque embouteillage au banco. L’obligeant ainsi à renoncer à aller à Yopougon et à Abobo. Finalement, c’est l’esplanade de Soccocé aux Deux Plateaux qui reçoit tout ce monde. Avec en prime un concert live géant. Ceux qui ont vu la parade d’hier n’avaient qu’un seul mot à la bouche. C’était carnavalesque.
