La Cellule nationale de traitement des informations financières (Centif-Ci) est déterminée à traquer la criminalité financière sur le territoire ivoirien. Récemment à la Riviera Golf, experts immobiliers, banquiers, assureurs, hôteliers et autres professions impliquées dans la lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme ont reçu une formation. Un séminaire initié par l'Office des Nations unies contre la drogue et le crime (Onudc) et la Centif-Ci. Ces assises permis la sensibilisation des acteurs financiers et non financiers sur les dangers dus au blanchiment de capitaux et au financement du terrorisme. Des mesures de prévention ont été mises en place contre ces fléaux. Ludovic Dord de l'Onudc s'est réjoui de l'engagement du gouvernement ivoirien et de sa détermination à combattre ces fléaux. "La problématique du blanchiment est au cœur du combat de l'Onudc. Aucun pays, aucun continent ne peut prétendre être à l'abri du crime organisé. Dans un contexte où le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme sont au cœur de presque toutes les activités criminelles qui représentent une menace des plus importantes, aussi bien en termes de sécurité intérieure qu'en matière de la stabilité économique et financière. Ce, en raison de la grande volatilité des fonds d'origine illicite. La Côte d'Ivoire qui sort d'une décennie de crise, ne peut que s'armer davantage contre ce genre de crime organisé", a-t-il déclaré. Le représentant du ministre de l'Economie et des finances, le chef de Cabinet, Bernard Kouamé, a transmis les remerciements de son patron, Diby Koffi, au système des Nations unies pour son soutien à la Côte d'Ivoire dans la lutte contre le blanchiment d'argent. Le président de la Centif-Ci et ses hommes n'ont pas été omis pour leur gros-œuvre depuis plus de deux ans. Des efforts que soutient la tutelle.
P. Tadjau
P. Tadjau