Laisser la Côte d’Ivoire dans un état de décrépitude. C’est l’objectif du candidat du Front populaire Ivoirien (FPI), Laurent Gbagbo, et ses camarades refondateurs. Au moment où ces derniers s’apprêtent à retourner dans l’opposition, leur "maison" de prédilection, Laurent Gbagbo et ses amis détruisent tout sur leur passage. Non satisfaits d’avoir vendangé, pour la campagne du "l’enfant des élections"-qui n’aime pas les élections-toutes les faramineuses ressources financières issues de la vente des productions minières et énergétiques, ils s’adonnent, sans retenue à cœur joie, à la destruction des infrastructures culturelles, sportives et économiques. Au nombre des édifices que le FPI a ruinés, se trouve le Palais de la Culture de Treichville. Cette infrastructure squattée présentement et qui abrite "le village électoral de Gbagbo", du 19 au 22 novembre 2010. Conçu et construit par Henriette Dagri Diabaté, alors ministre de la Culture dans le gouvernement du Premier ministre Alassane Ouattara, ce joyau architectural, qui reste le seul local adapté aux spectacles de qualité et d’envergure dans la sous-région, a permis au monde culturel ivoirien de pousser un ouf de soulagement. Mais, depuis l’accession du chef de file au pouvoir en 2000, le Palais de la Culture est exploité, surexploité même par Laurent Gbagbo et ses partisans. En lieu et place de concerts, de projection de films, de jeu de pièces de théâtre, l’antre culturel est réquisitionné pour des meetings et regroupements politiques pour lesquels ce local n’est point adapté. En décembre dernier, lors de la présentation de son "livre programme", qui n’est rien d’autre que le ramassis de ses promesses jamais tenues, Laurent Gbagbo a fait convoyer des milliers de quidams qui ont endommagé les installations du Palais de la Culture. Les toilettes, les sièges et bien d’autres accessoires de la salle Anoumabo étaient irrécupérables.
Loin de s’arrêter là, Laurent Gbagbo a même baptisé, récemment, ce Palais pensé et réalisé par Alassane Ouattara du nom de Bernard Dadié, cet écrivain qui a pris fait et cause pour les thèses rétrogrades identitaires et xénophobes de Laurent Gbagbo. Outre le Palais de la Culture, l’Hôtel Ivoire est aussi tombé en décrépitude par la faute des hommes de Gbagbo. Tout juste après le début de la crise politico-militaire du 19 septembre 2002, Charles Blé Goudé, chef de file des "jeunes patriotes", ces jeunes désœuvrés inutilement vindicatifs et extrêmement violents sont tous logés dans des suites, nourris et blanchis aux frais du contribuable. La suite, on la connait. Il a fallu débourser des milliards pour réparer ce bijou architectural bâti par Félix Houphouët-Boigny. Que dire du stade Houphouët-Boigny qui vient d’être refusé au Rassemblement des Houphouëtistes pour la Paix et la Démocratie (RHDP) qui voulait y faire le lancement de la campagne de son candidat, Alassane Ouattara ? L’on se rappelle que le 29 octobre dernier, Laurent Gbagbo a fait convoyer des jeunes pour remplir les travées de ce stade qui n’a pas échappé à la folie destructrice de ses partisans.
Si le FPI et son candidat, pendant dix ans de règne, n’ont pas été capables d’élever une seule brique au bénéfice des Ivoiriens, il est donc encore temps d’arrêter de détruire ce que les autres ont conçu et bâti.
Jean- Antoine Doudou
Loin de s’arrêter là, Laurent Gbagbo a même baptisé, récemment, ce Palais pensé et réalisé par Alassane Ouattara du nom de Bernard Dadié, cet écrivain qui a pris fait et cause pour les thèses rétrogrades identitaires et xénophobes de Laurent Gbagbo. Outre le Palais de la Culture, l’Hôtel Ivoire est aussi tombé en décrépitude par la faute des hommes de Gbagbo. Tout juste après le début de la crise politico-militaire du 19 septembre 2002, Charles Blé Goudé, chef de file des "jeunes patriotes", ces jeunes désœuvrés inutilement vindicatifs et extrêmement violents sont tous logés dans des suites, nourris et blanchis aux frais du contribuable. La suite, on la connait. Il a fallu débourser des milliards pour réparer ce bijou architectural bâti par Félix Houphouët-Boigny. Que dire du stade Houphouët-Boigny qui vient d’être refusé au Rassemblement des Houphouëtistes pour la Paix et la Démocratie (RHDP) qui voulait y faire le lancement de la campagne de son candidat, Alassane Ouattara ? L’on se rappelle que le 29 octobre dernier, Laurent Gbagbo a fait convoyer des jeunes pour remplir les travées de ce stade qui n’a pas échappé à la folie destructrice de ses partisans.
Si le FPI et son candidat, pendant dix ans de règne, n’ont pas été capables d’élever une seule brique au bénéfice des Ivoiriens, il est donc encore temps d’arrêter de détruire ce que les autres ont conçu et bâti.
Jean- Antoine Doudou