On s’acheminait inexorablement vers ce scénario. Finalement, c’est ce qui va se passer. Depuis hier mercredi à minuit, la Commission électorale indépendante (CEI) est forclose pour la proclamation des résultats provisoires du 2nd tour de l’élection présidentielle.
Le président de cet organe, Youssouf Bakayoko, et ses commissaires ne sont plus compétents pour donner le verdict du duel final Gbagbo – Ouattara, qui a eu lieu le dimanche 28 novembre dernier. Conformément aux dispositions règlementaires en vigueur, la CEI a trois jours francs pour donner les résultats provisoires du scrutin qu’elle organise, en attendant la validation finale, par confirmation ou infirmation, du Conseil constitutionnel.
Ce délai passé, l’organe en charge des élections en Côte d’Ivoire est hors-jeu, à la limite de ses prérogatives, qui échoient désormais à un autre organe plus compétent pour connaitre de la suite des débats. Dès maintenant donc, les regards ne doivent plus se tourner vers la résidence Angoua Koffi des Deux-Plateaux (siège de la CEI) pour le verdict du scrutin du 28 novembre dernier.
De profondes divergences entre commissaires à la CEI n’ont pu permettre à cet organe, au terme du délai de 72h à lui imparti, de livrer le fruit de ses délibérations. Contrairement au premier tour où Youssouf Bakayoko et ses collaborateurs ont vite rattrapé le temps en donnant inextrémis les résultats avant l’heure butoir prévue.
A partir de ce jour, la CEI forclose, il ne reste plus qu’un seul schéma. Celui de la récupération du dossier par le Conseil constitutionnel. Organe recours pour trancher tous les contentieux sur les élections. C’est désormais vers cette juridiction suprême que les regards vont se tourner pour attendre le verdict définitif du scrutin présidentiel.
Les délibérations de ladite instance étant sans appel. Il revient dès maintenant au président de ladite institution, Paul Yao N’dré et ses conseillers de statuer sur ce qui a dû causer le blocage des résultats à la CEI afin de trancher et donner le verdict des élections.
Ce travail juridique va incontestablement porter sur la validation ou non du scrutin dans certaines zones du Nord où le camp présidentiel et certains observateurs ont eu a dénoncer des empêchements de vote, des actes de violence et des intimidations. Ce sujet épuisé, le Conseil constitutionnel pourra finalement épiloguer sur les décomptes des voix pour déclarer le vainqueur du scrutin. Une décision très attendue dans les heures et jours qui suivent, mais avec beaucoup de crainte. Vu les passions qui se ravivent déjà dans les deux camps adverses où d’aucuns ont vite fait de combler l’incapacité de la CEI en se proclamant déjà victorieux.
F.D.BONY
Le président de cet organe, Youssouf Bakayoko, et ses commissaires ne sont plus compétents pour donner le verdict du duel final Gbagbo – Ouattara, qui a eu lieu le dimanche 28 novembre dernier. Conformément aux dispositions règlementaires en vigueur, la CEI a trois jours francs pour donner les résultats provisoires du scrutin qu’elle organise, en attendant la validation finale, par confirmation ou infirmation, du Conseil constitutionnel.
Ce délai passé, l’organe en charge des élections en Côte d’Ivoire est hors-jeu, à la limite de ses prérogatives, qui échoient désormais à un autre organe plus compétent pour connaitre de la suite des débats. Dès maintenant donc, les regards ne doivent plus se tourner vers la résidence Angoua Koffi des Deux-Plateaux (siège de la CEI) pour le verdict du scrutin du 28 novembre dernier.
De profondes divergences entre commissaires à la CEI n’ont pu permettre à cet organe, au terme du délai de 72h à lui imparti, de livrer le fruit de ses délibérations. Contrairement au premier tour où Youssouf Bakayoko et ses collaborateurs ont vite rattrapé le temps en donnant inextrémis les résultats avant l’heure butoir prévue.
A partir de ce jour, la CEI forclose, il ne reste plus qu’un seul schéma. Celui de la récupération du dossier par le Conseil constitutionnel. Organe recours pour trancher tous les contentieux sur les élections. C’est désormais vers cette juridiction suprême que les regards vont se tourner pour attendre le verdict définitif du scrutin présidentiel.
Les délibérations de ladite instance étant sans appel. Il revient dès maintenant au président de ladite institution, Paul Yao N’dré et ses conseillers de statuer sur ce qui a dû causer le blocage des résultats à la CEI afin de trancher et donner le verdict des élections.
Ce travail juridique va incontestablement porter sur la validation ou non du scrutin dans certaines zones du Nord où le camp présidentiel et certains observateurs ont eu a dénoncer des empêchements de vote, des actes de violence et des intimidations. Ce sujet épuisé, le Conseil constitutionnel pourra finalement épiloguer sur les décomptes des voix pour déclarer le vainqueur du scrutin. Une décision très attendue dans les heures et jours qui suivent, mais avec beaucoup de crainte. Vu les passions qui se ravivent déjà dans les deux camps adverses où d’aucuns ont vite fait de combler l’incapacité de la CEI en se proclamant déjà victorieux.
F.D.BONY