Nicolas Sarkozy a promis mardi à des armées relativement épargnées par la rigueur budgétaire les moyens de remplir leurs missions et de s'adapter à la nouvelle donne géopolitique internationale.
En tant que membre permanent du Conseil de sécurité de l'ONU, la France a un rôle à jouer sur la scène mondiale, a dit le président de la République lors de ses voeux aux armées, sur la base aérienne de Saint-Dizier, dans l'est du pays.
"Cela exige une armée pleinement opérationnelle", a-t-il poursuivi. "Cela ne veut pas dire qu'il n'y aura pas des sacrifices à faire pour l'armée comme pour tous les autres corps de la nation. Mais (...) en tant que chef des armées, j'entends que vous ayez les moyens d'assurer cette mission."
Il a rappelé que la plupart des principaux matériels des armées étaient en cours de renouvellement et que les tranches de la loi de programmation militaire avaient été "strictement respectées" en 2009 et 2010, malgré les difficultés budgétaires liées à la crise financière et économique internationale.
"Le budget de la défense a évolué à un rythme supérieur à celui du budget général. En 2011 (...) ce sera encore le cas", a ajouté Nicolas Sarkozy.
Il a défendu sa décision de réduire de 54.000 hommes les effectifs des armées, car "il vaut mieux un peu moins d'effectifs mais davantage d'équipements, d'équipements modernes".
Le chef de l'Etat a réaffirmé que les quelque 4.000 soldats français qui participent aux opérations de l'Otan en Afghanistan resteraient dans ce pays jusqu'à ce que les autorités afghanes soient en mesure d'assurer seules la sécurité de leur pays.
Il a fait valoir que les efforts des soldats de la force multinationale en Afghanistan n'étaient pas vains.
"Peu à peu (...) nos forces réduisent sur le terrain l'initiative de l'adversaire et rendent chaque jour un peu plus probable le retour à une vie normale pour les Afghans", a dit le président français.
Il a fait valoir que laisser l'Afghanistan aux mains des taliban reviendrait à admettre l'existence d'un sanctuaire d'où les terroristes pourraient chercher à exporter le "totalitarisme religieux" et menacer les Français.
"J'ai le devoir d'empêcher cela", a-t-il ajouté.
Emmanuel Jarry, édité par Yves Clarisse
En tant que membre permanent du Conseil de sécurité de l'ONU, la France a un rôle à jouer sur la scène mondiale, a dit le président de la République lors de ses voeux aux armées, sur la base aérienne de Saint-Dizier, dans l'est du pays.
"Cela exige une armée pleinement opérationnelle", a-t-il poursuivi. "Cela ne veut pas dire qu'il n'y aura pas des sacrifices à faire pour l'armée comme pour tous les autres corps de la nation. Mais (...) en tant que chef des armées, j'entends que vous ayez les moyens d'assurer cette mission."
Il a rappelé que la plupart des principaux matériels des armées étaient en cours de renouvellement et que les tranches de la loi de programmation militaire avaient été "strictement respectées" en 2009 et 2010, malgré les difficultés budgétaires liées à la crise financière et économique internationale.
"Le budget de la défense a évolué à un rythme supérieur à celui du budget général. En 2011 (...) ce sera encore le cas", a ajouté Nicolas Sarkozy.
Il a défendu sa décision de réduire de 54.000 hommes les effectifs des armées, car "il vaut mieux un peu moins d'effectifs mais davantage d'équipements, d'équipements modernes".
Le chef de l'Etat a réaffirmé que les quelque 4.000 soldats français qui participent aux opérations de l'Otan en Afghanistan resteraient dans ce pays jusqu'à ce que les autorités afghanes soient en mesure d'assurer seules la sécurité de leur pays.
Il a fait valoir que les efforts des soldats de la force multinationale en Afghanistan n'étaient pas vains.
"Peu à peu (...) nos forces réduisent sur le terrain l'initiative de l'adversaire et rendent chaque jour un peu plus probable le retour à une vie normale pour les Afghans", a dit le président français.
Il a fait valoir que laisser l'Afghanistan aux mains des taliban reviendrait à admettre l'existence d'un sanctuaire d'où les terroristes pourraient chercher à exporter le "totalitarisme religieux" et menacer les Français.
"J'ai le devoir d'empêcher cela", a-t-il ajouté.
Emmanuel Jarry, édité par Yves Clarisse