Football ivoirien : saison 2010-2011 - La nouvelle vision de Jacques Anouma

Le président de la Fédération ivoirienne de football, Jacques Anouma, rêve d’un football ivoirien plus fort. Aussi bien au plan financier, organisationnel, structurel qu’administratif. Dans son adresse aux sportifs pour l’année 2011, il a fait un tour d’horizon du sport roi ivoirien, tant au plan national qu’international. « Comme je l’ai dit en d’autres circonstances, le monde du football évolue très vite et nécessite un environnement approprié et favorable à son organisation, à sa gestion et à sa pratique. Or l’environnement global dans lequel nous gérons le sport en général et le football en particulier dans notre pays ne permet pas d’avoir une bonne lisibilité. Il n’est ni favorable à son développement ni constructif à son rayonnement. C’est pourquoi, j’insiste pour dire qu’il est important qu’à la faveur de notre cinquantenaire, nous puissions nous asseoir et réfléchir ensemble sur la marche et l’avenir du football dans notre pays. C’est un impératif. Nous devons mettre en veilleuse nos ambitions personnelles pour décider ensemble. Il nous faut un véritable plan Marshall du sport en Côte d’Ivoire. Ce plan prendra en compte les questions liées à la gestion, aux infrastructures, au financement, aux lois et règles, aux compétitions et aux différents organes intervenant dans le milieu. Cette étude approfondie nous offrira l’occasion de répondre aux questions essentielles pouvant nous aider à aller de l’avant. En outre, notre rencontre nous permettra d’avoir une feuille de route claire et des moyens conséquents pour mieux gérer le football et offrir à nos populations des moments de bonheur immense. J’invite donc tout le monde, les politiques, les opérateurs économiques, les athlètes, les clubs, les associations gravitant autour du football, l’instance fédérale, les journalistes de la presse sportive à s’approprier cette idée et à nous aider à la mettre en œuvre. Personne ne pourra véritablement et efficacement gérer le football dans notre pays si les conditions et l’environnement restent les mêmes. Je le dis en connaissance de cause, sans orgueil aucun, mais de part mes 20 années d’expérience au service du football ».

Tibet K
Leg : Jacques Anouma a une autre vision du football ivoirien