A l’instar des autres villes du pays, la nuit du vendredi 31 décembre 2010 au samedi 1er janvier 2011, la saint sylvestre a été fêtée à Dimbokro dans des circonstances assez particulières. Celui d’une crise post électorale qui secoue présentement le pays. N’empêche ! Les populations, dans leur majorité, ont essayé de marquer le coup en fêtant divertissement la Saint sylvestre. Reportage.
A Dimbokro, la fête s’est déroulé aussi bien dans les points chauds (maquis, boîtes de nuit bars) que dans les lieux de prières et de culte (temples et églises). A la paroisse Saint Joseph, située au quartier commerce ou notre équipe de reportage a suivi la messe du nouvel an, les fidèles n’ont pas effectué nombreux le déplacement comme dans le passé. C’est devant une église à moitié pleine que le curé de la paroisse a délivré son message. Dans quelques paroles qui, si elles étaient prises en compte par nos hommes politiques, devaient éviter le pire au pays. Il a demandé aux fidèles de beaucoup prier pour un retour de la paix dans le pays.
C’est dans l’espoir d’un retour définitif à la paix que notre équipe de reportage prend congé des fidèles de la paroisse à 23 heures 45 pour une randonnée dans les endroits chauds de la ville.
La Saint sylvestre dans les maquis
Premier étape, ‘’la rue des infidèles’’, située au quartier commerce, non loin de l’auberge. Il est 23h 45mn, la circulation est plutôt fluide pour un jour de nouvel an. Ce n’est pas le monde fou auquel on s’attendait en arrivant en ce lieu de divertissement. Les maquis n’ont pas refusé du monde comme par le passé. A notre passage, seul ‘’le snack Bar’’ que dirige Dame Elisabeth, dite ‘’Maman Louise’’, était noir de monde. Les autres avaient une clientèle clairsemée. Notre envie de voir du monde nous conduit à ‘’la rue princesse’’ de la ville, toujours au quartier commerce. A partir du carrefour du marché, nous avons pu noter sur cette voie qui mène au maquis Jackpot que, l’heure était vraiment à la fête. Plusieurs maquis ‘’512’’, ‘’Obama’’,... affichaient complet. Dans une cohue indescriptible, l’alcool coule à flots. Il est 24h30 lorsque nous atterrissons sur Belle ville, un autre quartier tout aussi chaud de la commune. ‘’Le Carré’’, maquis qui, d’ordinaire, grouille de monde, n’était pas très chaud, mais il y avait tout de même un beau monde. Juste à côté, au ‘’BMW’’, quelques clients devisaient joyeusement autour des bouteilles de vin et de bière au son de la musique traditionnel baoulé.
A 01 heure du matin, nous sommes à l’espace ‘’Jam’’ situé à Comikro, ce n’était pas la grande ambiance des jours de fête. Pareil à ‘’La maison blanche’’ de Broukro où nous avons atterri à 01 h 56 min. Les clients trouvés en ce lieu se trémoussaient au son des rythmes de musique tradi-moderne.
Les églises n’ont pas fait le plein
En cette fin d’année, le message était le même partout. Comme s’ils étaient passés le mot, les quelques fidèles se sont retrouvés dans les lieux de culte afin de prier pour le pays, secouée depuis le 28 novembre dernier, par une crise post électorale sans précédent. Il est 23h 45 lorsque nous nous rendons dans quelques lieux de culte, ce vendredi 31 décembre 2010. Nous remarquons que les églises et temples n’affichent pas complet. De la paroisse Saint Joseph à l’église CMA sise au quartier commerce en passant par les églises pentecôte, Baptiste, Céleste, c’était le recueillement. Quelques fidèles nous confient que c’est aux environs de 21 h qu’ils sont arrivés sur les lieux de culte. Ils n’étaient pas en grand nombre ceux qui ont préféré se recueillir en écoutant les homélies et prédication des pasteurs et prêtres au lieu de passer le temps dans les maquis et boîte de nuit qui ont fait peau neuve pour la circonstance. A l’église Saint Joseph, la messe était officiée par le curé. L’homélie de l’homme de Dieu était chargée d’émotion. L’avenir sociopolitique de la Côte d’Ivoire a été le point clé de son intervention. « Je vous exhorte à cultiver l’amour, la paix, l’union et vous recommande de beaucoup prier Dieu pour un retour définitif de la paix dans le pays », a-t-il précisé. Signalons que l’honneur est revenu à la chorale vigile d’animer cette messe qui a pris fin au petit matin.
Joséphine Diénou
Correspondant régional
A Dimbokro, la fête s’est déroulé aussi bien dans les points chauds (maquis, boîtes de nuit bars) que dans les lieux de prières et de culte (temples et églises). A la paroisse Saint Joseph, située au quartier commerce ou notre équipe de reportage a suivi la messe du nouvel an, les fidèles n’ont pas effectué nombreux le déplacement comme dans le passé. C’est devant une église à moitié pleine que le curé de la paroisse a délivré son message. Dans quelques paroles qui, si elles étaient prises en compte par nos hommes politiques, devaient éviter le pire au pays. Il a demandé aux fidèles de beaucoup prier pour un retour de la paix dans le pays.
C’est dans l’espoir d’un retour définitif à la paix que notre équipe de reportage prend congé des fidèles de la paroisse à 23 heures 45 pour une randonnée dans les endroits chauds de la ville.
La Saint sylvestre dans les maquis
Premier étape, ‘’la rue des infidèles’’, située au quartier commerce, non loin de l’auberge. Il est 23h 45mn, la circulation est plutôt fluide pour un jour de nouvel an. Ce n’est pas le monde fou auquel on s’attendait en arrivant en ce lieu de divertissement. Les maquis n’ont pas refusé du monde comme par le passé. A notre passage, seul ‘’le snack Bar’’ que dirige Dame Elisabeth, dite ‘’Maman Louise’’, était noir de monde. Les autres avaient une clientèle clairsemée. Notre envie de voir du monde nous conduit à ‘’la rue princesse’’ de la ville, toujours au quartier commerce. A partir du carrefour du marché, nous avons pu noter sur cette voie qui mène au maquis Jackpot que, l’heure était vraiment à la fête. Plusieurs maquis ‘’512’’, ‘’Obama’’,... affichaient complet. Dans une cohue indescriptible, l’alcool coule à flots. Il est 24h30 lorsque nous atterrissons sur Belle ville, un autre quartier tout aussi chaud de la commune. ‘’Le Carré’’, maquis qui, d’ordinaire, grouille de monde, n’était pas très chaud, mais il y avait tout de même un beau monde. Juste à côté, au ‘’BMW’’, quelques clients devisaient joyeusement autour des bouteilles de vin et de bière au son de la musique traditionnel baoulé.
A 01 heure du matin, nous sommes à l’espace ‘’Jam’’ situé à Comikro, ce n’était pas la grande ambiance des jours de fête. Pareil à ‘’La maison blanche’’ de Broukro où nous avons atterri à 01 h 56 min. Les clients trouvés en ce lieu se trémoussaient au son des rythmes de musique tradi-moderne.
Les églises n’ont pas fait le plein
En cette fin d’année, le message était le même partout. Comme s’ils étaient passés le mot, les quelques fidèles se sont retrouvés dans les lieux de culte afin de prier pour le pays, secouée depuis le 28 novembre dernier, par une crise post électorale sans précédent. Il est 23h 45 lorsque nous nous rendons dans quelques lieux de culte, ce vendredi 31 décembre 2010. Nous remarquons que les églises et temples n’affichent pas complet. De la paroisse Saint Joseph à l’église CMA sise au quartier commerce en passant par les églises pentecôte, Baptiste, Céleste, c’était le recueillement. Quelques fidèles nous confient que c’est aux environs de 21 h qu’ils sont arrivés sur les lieux de culte. Ils n’étaient pas en grand nombre ceux qui ont préféré se recueillir en écoutant les homélies et prédication des pasteurs et prêtres au lieu de passer le temps dans les maquis et boîte de nuit qui ont fait peau neuve pour la circonstance. A l’église Saint Joseph, la messe était officiée par le curé. L’homélie de l’homme de Dieu était chargée d’émotion. L’avenir sociopolitique de la Côte d’Ivoire a été le point clé de son intervention. « Je vous exhorte à cultiver l’amour, la paix, l’union et vous recommande de beaucoup prier Dieu pour un retour définitif de la paix dans le pays », a-t-il précisé. Signalons que l’honneur est revenu à la chorale vigile d’animer cette messe qui a pris fin au petit matin.
Joséphine Diénou
Correspondant régional