Malgré ses 33 ans, Dié Serge reste très actif dans le championnat grec. Il continue de faire admirer son pied gauche magique. Dans cet entretien, il n’est pas tendre avec la FIF qui ne le convoque plus en sélection.
Quel bilan faites-vous de votre première partie de saison avec l’OA Kavala ?
On peut dire que les choses se passent bien. J’ai été promu capitaine de mon club dès mon arrivée et j’ai pris part à tous les matches jusqu’ici. A ce stade de la compétition, l’AO Kavala est classé parmi les cinq premiers du championnat grec et l’objectif est d’arracher une place européenne en fin de saison.
Ce week-end, en championnat, vous avez inscrit le but victorieux de votre club…
Tout à fait ! Cela fait du bien au club et c’est le plus important. Je remercie le Seigneur pour m’avoir permis de marquer.
Vous avez connu des joies et des déceptions tout au long de votre carrière. Que représente pour vous le fait de jouer en Grèce ?
Je suis heureux car le championnat grec a un bon niveau. Je continue de faire le travail que j’aime. Beaucoup de mes collègues avec qui j’ai commencé à l’Africa n’ont malheureusement pas eu la chance d’atteindre mon niveau.
Justement, comment expliquez-vous votre longévité sur l’échiquier du football ?
C’est la grâce de Dieu ! C’est lui qui me donne la force pour aller aux entraînements chaque jour. Je mène une vie de professionnel. Je ne bois pas, je ne fume pas. J’ai également arrêté les sorties nocturnes.
Les Eléphants et vous, c’est fini ?
Défendre les couleurs de son pays est un immense bonheur et un honneur. C’est la Fédération ivoirienne de football (FIF) qui estime que c’est fini entre les Eléphants et moi.
Pourquoi ?
J’estime qu’un joueur en activité est toujours sélectionnable. Or, la FIF semble m’avoir rangé aux oubliettes. Elle ne me suit plus et cela me déçoit. J’estime que je représente la Côte d’Ivoire en Grèce. Etre le premier capitaine noir dans l’histoire d’un club grec devait amener la FIF à se pencher sur mon cas. J’ai l’impression que pour évoluer chez les Eléphants, il faut jouer au Barça ou à Chelsea… C’est dommage.
Vous semblez amer… ?
Il y a de quoi ! Je n’ai jamais refusé de jouer avec les Eléphants. C’est la FIF qui ne me convoque plus. J’ai un pincement au cœur car lorsque vous faites partie des meilleurs joueurs en Grèce et que vous disputez tous les matches, les conditions sont réunies pour faire partie de la sélection de votre pays. Or là, je constate que mes efforts sont vains.
Pensez-vous à votre reconversion dans quelques années ?
Je pense à mon après-football depuis mes débuts. J’ai beaucoup de projets que je ne dévoilerai pas aujourd’hui.
Un message aux sportifs ivoiriens en cette année 2011 ?
Que le football ivoirien récolte des lauriers et soit bien positionné dans le classement FIFA. Je souhaite aussi que le championnat ivoirien retrouve ses lettres de noblesse.
Entretien réalisé au téléphone par Choilio Diomandé
Quel bilan faites-vous de votre première partie de saison avec l’OA Kavala ?
On peut dire que les choses se passent bien. J’ai été promu capitaine de mon club dès mon arrivée et j’ai pris part à tous les matches jusqu’ici. A ce stade de la compétition, l’AO Kavala est classé parmi les cinq premiers du championnat grec et l’objectif est d’arracher une place européenne en fin de saison.
Ce week-end, en championnat, vous avez inscrit le but victorieux de votre club…
Tout à fait ! Cela fait du bien au club et c’est le plus important. Je remercie le Seigneur pour m’avoir permis de marquer.
Vous avez connu des joies et des déceptions tout au long de votre carrière. Que représente pour vous le fait de jouer en Grèce ?
Je suis heureux car le championnat grec a un bon niveau. Je continue de faire le travail que j’aime. Beaucoup de mes collègues avec qui j’ai commencé à l’Africa n’ont malheureusement pas eu la chance d’atteindre mon niveau.
Justement, comment expliquez-vous votre longévité sur l’échiquier du football ?
C’est la grâce de Dieu ! C’est lui qui me donne la force pour aller aux entraînements chaque jour. Je mène une vie de professionnel. Je ne bois pas, je ne fume pas. J’ai également arrêté les sorties nocturnes.
Les Eléphants et vous, c’est fini ?
Défendre les couleurs de son pays est un immense bonheur et un honneur. C’est la Fédération ivoirienne de football (FIF) qui estime que c’est fini entre les Eléphants et moi.
Pourquoi ?
J’estime qu’un joueur en activité est toujours sélectionnable. Or, la FIF semble m’avoir rangé aux oubliettes. Elle ne me suit plus et cela me déçoit. J’estime que je représente la Côte d’Ivoire en Grèce. Etre le premier capitaine noir dans l’histoire d’un club grec devait amener la FIF à se pencher sur mon cas. J’ai l’impression que pour évoluer chez les Eléphants, il faut jouer au Barça ou à Chelsea… C’est dommage.
Vous semblez amer… ?
Il y a de quoi ! Je n’ai jamais refusé de jouer avec les Eléphants. C’est la FIF qui ne me convoque plus. J’ai un pincement au cœur car lorsque vous faites partie des meilleurs joueurs en Grèce et que vous disputez tous les matches, les conditions sont réunies pour faire partie de la sélection de votre pays. Or là, je constate que mes efforts sont vains.
Pensez-vous à votre reconversion dans quelques années ?
Je pense à mon après-football depuis mes débuts. J’ai beaucoup de projets que je ne dévoilerai pas aujourd’hui.
Un message aux sportifs ivoiriens en cette année 2011 ?
Que le football ivoirien récolte des lauriers et soit bien positionné dans le classement FIFA. Je souhaite aussi que le championnat ivoirien retrouve ses lettres de noblesse.
Entretien réalisé au téléphone par Choilio Diomandé