Karaté/ Préparation du Championnat du monde et des Jeux africains : La Côte d’Ivoire veut reprendre sa place

Le karaté ivoirien avait quasiment touché le fond du trou. Et n’avait plus gagné de trophée majeur depuis 2006. Les pratiquants ivoiriensn jadis redoutés aussi bien en Afrique que dans le monde, ne font plus vraiment peur. Les compétitions face à la Côte d’Ivoire étaient pratiquement devenues des formalités pour leurs adversaires. Le karaté ivoirien avait donc pris un sacré coup de mou. Et les nouveaux locataires de la Fédération ivoirienne de karaté et disciplines associés(Fikda) comptent remédier à cette situation. La première occasion qu’ils ont pour le faire, ce sont le Championnat du monde (fin octobre-début novembre 2011 en Malaisie), et les Jeux africains, du 2 au 7 septembre au Mozambique à Maputo. Deux grosses échéances dont la préparation a débuté le 8 janvier avec 47 athlètes, toutes catégories confondues. Sous les ordres du nouvel entraîneur national, Me Zougoué Aimé, le stage a commencé par la préparation physique générale qui comprend des séances techniques et pratiques, au stade Félix Houphouët-Boigny, siège de la Fédération ivoirienne de karaté et discipline associées(Fikda). Suivront le travail sur les ajustements techniques, les réactions et les spécifités techniques de chacun des athlètes. Cela pour renforcer leur potentiel. « Notre objectif en allant à ces deux compétitions, c’est de repositionner véritablement la Côte d’Ivoire sur l’échiquier du karaté en Afrique. On y a disparu depuis quatre ans. Quand les pays nous croisaient, ils avaient peur, mais ce n’est plus le cas depuis un moment. Nous voulons donc réaffirmer le retour de la Côte d’Ivoire au premier plan, et nous allons tout faire pour y être. Nous avons un staff d’expérience qui connait le haut niveau », rassure Me Zougoué. Une préparation qui va se dérouler en alternance avec le championnat national et des compétitions internationales comme les opens d’Italie, d’Allemagne ou de la Hollande. Des compétitions qui vont déboucher sur les Jeux africains et le Championnat du monde.

L’équipe nationale sera composée de deux athlètes par catégorie (cadets, juniors, seniors hommes et femmes). Le staff technique compte sur des athlètes confirmés comme Dangbégnon Charles, N’guessan Ulrich, Traoré Appolinaire, N’dri Franck. « Une équipe se prépare en un an pas un mois. D’ici là, on peut être prêt, car on ne veut pas participer pour participer », conclut le président de la Fidka, Me Baï Patrice.

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