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Politique Publié le mercredi 26 janvier 2011 | Star Mag Plus

Depuis sa base : Denis Kah Zion explose

Kah Zion Denis. Denis Kah Zion. Quel que soit l’ordre dans lequel vous prononcez ce nom, il sonne Courage, Abnégation Volonté, Perfection, Fidélité, Honnêteté… Journaliste et Tout Puissant Décideur à “Le Nouveau Réveil’’, Denis Kah Zion a été et est de tous les Combats. Depuis le 24 Décembre 1999, sous la junte militaire dirigée par feu le Général Robert Guéï, jusqu’aujourd’hui, DKZ a maintenu la flamme du combat. Pour la survie et l’éveil du PDCI-RDA. Dans “Le Nouveau Réveil’’. Pour vous, nous l’avons passé au Scanner.


Denis Kah Zion, vous êtes un homme à multiple casquettes : Journaliste, Directeur Général de “Le Nouveau Réveil’’, Président du Groupement des Editeurs de Presse de Côte d’Ivoire (Gepci), membre du Conseil d’administration du Burida, Membre du Secrétariat général du Pdci-Rda, donc homme politique, Bédiéiste devant l’Eternel, activiste, au sens positif du terme, du Rhdp, défenseur indécrottable du Président Alassane Ouattara, cadre de l’Ouest, précisément de Toulépleu. Comment conciliez-vous tout cela?
Je voudrais, avant de répondre à votre préoccupation, remercier Star Magazine pour l’invitation confraternelle. En ma qualité de Président du Gepci, j’apprécie la justesse de votre démarche qui amplifie ma vision du journalisme qui voudrait qu’on porte l’information au public, avec le détachement du chirurgien. Ceci dit, je voudrais, pour répondre à vos préoccupations, dire que tout est une question d’organisation. J’ai eu la chance, dans la vie, de côtoyer des personnalités, d’avoir été à l’école de grands hommes, à l’image de mon “Père’’, le Président Bédié. Et comme on le dit, chez nous en pays Wê, quand on suit un éléphant, on ne craint pas la rosée. Puisant donc dans la sagesse et l’expérience des uns et des autres, on arrive à tirer son épingle du jeu.

A propos, depuis l’éclatement de la crise post-électorale, on n’a plus de nouvelles de vous, sauf quelques écrits dans la presse. Où se trouve donc Denis Kah Zion ?
Denis Kah Zion se trouve en Côte d’Ivoire…

Au Golf Hôtel, certainement…
Pourquoi forcément à L’Hôtel du Golf ?

Parce que vous êtes, quand même, un Patron de Presse très engagé et un cadre au sein du Rassemblement des Houphouéistes pour la Démocratie et la Paix !
Soit, mais il n’est pas dit que tous les cadres du Rhdp se trouvent au Golf…

Mais alors, pourquoi ce silence ?
C’est vous qui parlez de silence. Sinon, Denis Kah Zion n’est pas demeuré inactif comme, du reste, tous ceux qui sont au Golf… Et qui travaillent pour la République. Le Gouvernement Soro est au travail. Il suffit de lire la presse pour s’en rendre compte: des communiqués sont diffusés, il y a des décrets et des nominations… Le quotidien “Le Nouveau Réveil’’, que j’ai la lourde responsabilité d’animer avec mes collaborateurs, notamment, Patrice Yao, Akwaba Saint Clair, Eddy Péhé, le doyen Gnamantêh, André Silver Konan, Assalé Tiémoko, mes dynamiques journalistes, tout le personnel, le journal, dis-je, est dans les kiosques tous les jours. Aujourd’hui, notre journal fait partie des deux (2) supports qui réalisent les meilleures ventes sur le marché ivoirien. Depuis trois mois, nous tirons au quotidien entre 40.000 et 50.000 exemplaires pour une vente qui oscille entre 80% et 97%. Les chiffres sont vérifiables au Cnp et à Edipresse. C’est le lieu, pour moi, de remercier tous ceux qui nous font confiance: les lecteurs, les annonceurs, les contributeurs, nos confrères-éditeurs et journalistes avec qui nous avons d’excellents rapports. J’adresse cependant une motion spéciale à l’équipe qui m’entoure. Dans cette période d’insécurité, ces jeunes dames et messieurs risquent, chaque jour, leur vie pour porter l’information, la plus juste, nous le pensons, au grand public. Au niveau du Gepci, nous gérons les affaires courantes. Je suis intervenu, plus d’une fois, trois plus précisément sur Onuci.Fm pour parler des cas de violation de la liberté de la presse dans cette période critique de notre pays. Je suis aussi au front pour éteindre, avec des aînés, les foyers de tension dans ma région natale de l’Ouest devenue tristement le théâtre d’affrontements inter-ethniques sanglants et meurtriers. Récemment, dans la presse, j’ai lancé un appel à tous les cadres, toutes tendances politiques confondues, aux chefs traditionnels et religieux, aux jeunes combattants, à toutes les populations Wê et Dan ainsi qu’à nos frères et sœurs des autres régions qui vivent avec nous depuis de nombreuses années, pour rechercher les voies et moyens aux fins de cesser de nous entre-tuer. Message fort apprécié, du reste. A ce jour donc, les cadres, toutes tendances politiques, je dis bien, toutes tendances politiques confondues (PDCI, FPI, RDR, UDPCI, PIT, Renaissance), s’activent pour mettre sur pied un Comité de Réflexion. Mon message, a semble-t-il, porté.

Denis Kah Zion est donc en Côte d’Ivoire et travaille…
Mais, bien sûr ! A mon modeste niveau, je travaille pour que mon pays retrouve la Paix et pour que l’ensemble des journaux ivoiriens, sans entrave, soient sur le marché. Dernièrement, quand un Capitaine et deux caporaux de la garde républicaine ont menacé sept (7) journaux de suspension, le Gepci que je dirige, de concert avec le Conseil National de la Presse (Cnp), Edipresse et le Conseil des imprimeurs, a travaillé sur le dossier et nous avons eu gain de cause. Je viens de vous dire aussi que je suis en contact permanent avec ma région. Concernant les activités du Gepci, nos réunions hebdomadaires se tiennent. A ce niveau, je voudrais saluer les membres de mon bureau, Amédée Assi (1er vice-président), François N’Guilissi (Secrétaire exécutif), Hamidou Fomba (Trésorier Général), Mme Konaté (Membre du bureau), et tous les autres, qui m’appuient dans la gestion au quotidien, sans oublier mon assistante Miss Yapi Noëlle. Je n’oublie pas Mme Faky qui a eu la lourde mission de réunir et de mettre d’accord les différents responsables commerciaux. Nous avons pu ainsi vider le contentieux avec deux gros annonceurs, dont je préfère taire les noms. Mieux, les éditeurs de presse et ces gros annonceurs ont trouvé un terrain d’entente pour l’apurement dans un délai raisonnable des dettes qui, cumulées, se chiffraient à près de 400 millions de francs cfa qui rentreront à partir de cette semaine, dans nos différents Services de Comptabilité, en fonction bien sûr du volume de publicité de chaque support. Donc, comme vous le voyez, Denis Kah Zion est là, il travaille, il vit…

Où ?!
Mais enfin ! De toutes les façons (puisque c’est à cela que vous semblez faire allusion), vivre au Golf n’est pas un crime… Nous savons, tous, pourquoi des Personnalités comme les Présidents Bédié et Ouattara et leurs illustres épouses Henriette et Dominique, le Premier ministre Soro et son gouvernement et d’autres cadres et militants du Rhdp, et même d’autres Ivoiriens sont retranchés au Golf…

Quel est le problème puisque nous, sommes vraiment loin de la politique ?
Principalement, il s’agit d’une question de sécurité. De toutes les façons, vous le mentionniez tantôt, il y a une crise post-électorale qu’il faut gérer avec tact et intelligence. Mais je peux surtout vous dire que dans la situation actuelle, que ce soit au Golf ou ailleurs, mieux vaut chercher à protéger son intégrité physique. Et c’est ce que chacun de nous essaie de faire en se confiant principalement à dieu le maître.

Et la presse politique durant cette crise ? Ne pensez-vous pas qu’il y a un recul dans le traitement de l’information ?
Tout à fait d’accord avec vous, qu’il y a un recul,un recul à l’ image du pays. Mais, un recul à relent surtout démocratique. Je veux dire que la diversité d’opinions n’est pas mauvaise en
elle-même, le fait qu’on ne soit pas d’accord, n’est pas mauvais en soi. Mais, comment exprime-t-on ce désaccord ? En niant les faits ? En tordant le cou à la vérité ? En journalisme, je peux me tromper, la vérité, ce sont les faits qui sont sacrés, et non les commentaires qui sont libres. Ce recul relève essentiellement des commentaires déroutants qui frisent souvent la fiction. C’est pourquoi, je voudrais au passage, saluer le courage et la sagesse de notre aîné Eugène Dié Kacou. Pendant cette période de crise post-électorale, toutes les structures de régulation et d’autorégulation de la presse ont démissionné sauf le Conseil National de la Presse qu’il dirige avec sa dynamique équipe.

Vous en parlez avec une pointe d’amertume, apparemment.
Bien sûr ! En matière de régulation et d’autorégulation de la presse, la Côte d’Ivoire est la pionnière dans la sous-région. Alors, n’est-ce pas frustrant de voir que c’est au Ghana, tout récemment, grâce à “Media Fundation’’, dont je salue le responsable Karikari, qu’on va discuter de la presse ivoirienne ? C’est une démission totale de nos structures, à mon avis! Même les résolutions du forum d’Accra, je ne sais pas comment elles vont être mises en oeuvre ici à Abidjan et surtout sous le contrôle de quelle autorité. Dans tous les cas, je ne fais que m’interroger sur le fait qu’un même éditorial, comme cela a été décidé à Accra, peut être diffusé dans tous les quotidiens politiques. Ceci était faisable avant la période post crise.

N’est-ce pas à cause de la crise ?
Mais, justement, le moment est fort indiqué pour poser les problèmes, vu l’importance de la presse dans la recherche de solutions à cette crise. Tenez-vous bien. Nous avons une cérémonie journalistique à venir comme la remise du Prix Ebony initié par L’Unjci depuis plus d’une décennie, L’Unjci que dirige avec responsabilité, mon jeune et très respectueux frère Mam Camara. Franck Anderson Kouassi, Président de la Commission Nationale de la Communication Audiovisuelle qui regule la RTI actuellement, est le président du jury de ce prix. César Etou, Directeur de Publication et Rédacteur en chef de “Notre Voie’’, en est le Secrétaire Permanent. Les deux, par leur attitude, mettent l’Union Nationale des Journalistes de Côte d’Ivoire dans l’embarras. Claude Franck About, journaliste à la Télévision a été Ebony, quand il était à Radio Côte D’Ivoire. Lanciné Fofana présentateur bien-aimé des ivoiriens sur la Première Chaîne de notre télévision, a été lui aussi Super Ebony, il y a quelques années. Pour ne citer que ces deux, quand je vois leur comportement, leurs prises de position sur les antennes de la Rti, ils foulent totalement aux pieds l’éthique de l’Unjci. Même si on les oblige à dire ce qu ‘ils disent sur les antennes de notre Télévision, une Télévision qui nous appartient tous au nom de ce qu’on appelle, dans notre profession la clause de conscience professionnelle, ils devraient, en principe, démissionner de la Rti.

Adieu, alors, aux relations confraternelles que vous avez toujours recherchées en mettant sur pied le Gepci ?
La fracture est sincèrement profonde, alimentée surtout de délation et de méchancetés. Comment peut-on demander, par exemple, à un journaliste, en l’occurrence Ange Assoukrou, de quitter le plateau de la télévision, en pleine émission de sport, sous le prétexte qu’il est militant du Rhdp ? Une telle attitude est pire que l’insécurité qui rode autour de nous.

A ce propos, comment se fait la sécurisation de vos entreprises de presse ?
Nous confions tout à Dieu. Depuis 2002, c’est la hantise perpétuelle. Mais, nous ne paniquons pas. Nous appréhendons la situation avec précaution, avec philosophie mais surtout avec prudence. Je voudrais d’ailleurs saluer tous les journalistes de quelque bord qu’ils soient, pour leur courage et leur abnégation, obligés qu’ils sont, de travailler avec la peur au ventre.

D’où notre lancinante préoccupation du début de cet entretien: où est Denis Kah Zion ?
Denis Kah Zion est là et nulle part à la fois. Satisfait. ? Si oui, à la bonne heure, donc !

Nous n’allons pas nous quitter, sans tirer de vous quelques mots sur la situation politique du pays.
Je n’ai qu’une prière: que la paix revienne dans le pays d’Houphouët-Boigny. Et le plus rapidement, sera le mieux. Je m’adresse donc à mes confrères journalistes pour leur dire que notre responsabilité est grande. Alors, chaque fois que nous prenons nos stylos, ne pensons qu’à rapporter les faits, rien que les faits. Car, la vérité, en journalisme, ce sont les faits. Ce dont je suis convaincu, c’est que la Côte d’Ivoire ne disparaîtra pas avec cette crise.

Un mot, en votre qualité d’administrateur élu, sur le Bureau ivoirien du droit d’auteur (Burida) où la gangrène de la division semble se faire sentir, ces derniers temps, par journaux interposés...
Hélas ! Egalement, au Burida, que de bruits ! Je suis un administrateur élu depuis un an et demi. J’ai été même nommé Président de la Commission Communication au cours d’une réunion du conseil d’administration, par Gadji Céli notre Président, comme il a aussi nommé d’autres administrateurs à la tête d’ autres commissions. Par exemple, la commission qui lutte contre la piraterie est dirigée par mon ami Serge Kassi. Jamais, on ne m’a entendu parler, encore moins faire de déclaration. Je n’ai pas non plus reçu mes attributions, ni ma feuille de route. Je suis dans mon petit coin. Et, la Communication du Burida, qu’ on rêvait de voir professionnelle, se fait dans les rues. Malheureusement et tristement d’ailleurs. Nous assistons à une cacophonie. Il n’y a pratiquement plus de droit de réserve comme le stipulent nos textes. N’importe qui se lève et dit n’importe quoi, même ce que nous avons de plus confident. Le nouveau Président du Conseil D’Administration attaque l’ancien administrateur provisoire qui réplique... Le Directeur Général, élu par le conseil d’administration, intervient sans autorisation, au nom de notre institution dans une affaire politique. Aujourd’hui, deux tendances, Lmp et Rhdp, ouvertement, se battent au Burida. A ce rythme, il n’est pas exclu que je dépose, un de ces jours, une lettre de démission au président du conseil d’administration, pour être en adéquation avec ma conscience. J’étais allé au Burida au nom des Editeurs de Presse, élu, je précise bien, pour défendre les intérêts des artistes-musiciens qui ne vivent malheureusement pas de leur art, protéger aussi les droits de tous ces ingénieux Créateurs des oeuvres de l’ esprit et non pour assister à un combat de chiffonniers. Ce sont ces amalgames qui obscurcissent les voies de sortie de crise et qui entraînent surtout, la disparition souvent pitoyable, des Créateurs. Je souhaite, de tous mes vœux, que cette crise qui secoue le burida, ne le casse pas. Cette prière est profonde et sincère car toutes ces déclarations dans la presse, ne me rassurent pas du tout. Elles ne rassurent pas non plus les artistes au service de qui nous sommes, en principe. En sommes-nous tous conscients au Conseil d’administration du burida ? En attendant que réponse soit donnée à cette interrogation, je voudrais vous remercier de l’opportunité que vous m’avez offerte, de m’exprimer, en ce début d’année. Je souhaite une heureuse année à tous les Ivoiriens et habitants de CI, à tous les journalistes et surtout que la Paix revienne rapidement. Pour que le Pays bâti par le PDCI-RDA retrouve son lustre et sa respectabilité d’antan.

Réalisée par au téléphone
par SOUM Junior Moriba
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