Convoqué sans l’aval du PCA Eugène Diomandé, organisé en son absence et malgré son opposition, le Conseil d’administration illégal et illégitime de Comium a eu lieu lundi 24 janvier. Dès le lendemain, alors même que le PV n’a pas été régulièrement transmis et enregistré au tribunal, M. Nizar Dalloul a tenté d’occuper par la force le bureau du Président du Conseil d’Administration. Cet homme qui, durant les trois années d’existence de l’entreprise, n’a mis les pieds à Abidjan que dernièrement veut recueillir les fruits d’un travail qu’il a constamment saboté. M. Dalloul est endetté à hauteur de 316 millions de dollars auprès de banques du monde entier. Il fait croire qu’il est riche et c’est fort du sentiment d’obtenir une manne avec lui que ses complices ivoiriens lui déroulent le tapis rouge. La vérité est qu’il veut prendre le contrôle de Comium Côte d’Ivoire pour gager l’entreprise et faire payer ses dettes personnelles contractées hors la société en Côte d’Ivoire. Informés des intentions de l’homme, détenteur d’un passeport américain, libanais, et futur propriétaire d’un passeport ivoirien à coups de millions, pour le faire passer pour un citoyen, ayant les mêmes droits que M. Diomandé et les autres, les employés observent la prudence. Ils craignent que les méthodes hezbolliennes (ou pro-hezbollah) de Nizar Dalloul ne jouent sur la crédibilité de l’entreprise. En effet, opérer par ces temps qui courent, un tel coup de force avec les personnes citées et les complices, c’est ne pas du tout rassurer les consommateurs et usagers sur la fiabilité du réseau. Et, si au-delà des espèces recherchées pour payer ses dettes, Dalloul mettait en péril, le secret des conversations des clients de Comium ? La question reste posée…
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