Le pays du soleil levant brille plus que jamais sur le monde du football en Asie. Le samedi
dernier, au terme d’une finale de toute beauté, la formation nipponne s’est installée sur le toit
de l’Asie au détriment de la valeureuse formation australienne. Un seul but dans la seconde
partie de la prolongation aura suffi au bonheur de Honda et ses partenaires. Pourtant, dès le
premier coup de sifflet, ce sont bien les kangourous australiens qui enflamment le magnifique
Khalifa Stadium de Doha. Sous les yeux de Sepp Blater et de l’Emir, les australiens sont les
plus entreprenants. Mais Kewel et ses partenaires ont les pieds carrés ou ils butent sur
l’excellent portier japonais, Kawashima. Il aura donc fallu attendre la fin du premier quart
d’heure pour voir les Bleus sortir la tête. De belles phases de construction déstabilisent la
rugueuse défense des kangourous. Mais ni Honda et encore moins Okazaki ne peuvent
tromper Schwarz. Sur la belle pelouse de Khalifa, deus styles s’opposent. L’Australie
est fidèle à sa tradition de football anglais fait de longues balles et de jeu physique. En face, le
Japon oppose un jeu plus construit à la barcelonaise. Le Public, en fin connaisseur, salue
chaque prouesse. Les cris et les holàs transportent tellement qu‘on a du mal à s’imaginer au
Qatar. On se croirait dans un stade anglais tant l’ambiance est électrique. Mais le magnifique
tableau marque toujours 0-0 jusqu’à la pause. C’est le temps d’apercevoir Bruno Metsu et
Khalilou Fadiga, l’ancien meneur de jeu du Sénégal, dans la loge officielle. A la reprise,
aucune formation ne parvient à faire la jonction malgré des occasions de part et d’autres. Il
faut donc recourir à la prolongation pour tenter départager les deux prétendants de cette
quinzième édition de l’Asian Cup. Il ne reste plus que cinq minutes à jouer. L’Australie perd
un ballon et s’expose à un contre. Honda trouve sur le côté le gaucher de charme, Konno. Ce
dernier travaille bien sur le côté avant d’adresser un centre à la perfection. La défense est
prise à contre pied. Mais Lee, entré en cours de partie, est idéalement bien placé. D’une
reprise de toute beauté, il ne laisse aucune chance au portier des Kangourous. C’est la
délivrance du côté japonais. Le grand stade de Doha explose et salue le chef d’œuvre. Un but
magnifique qui catapulte le Japon sur le toit de l’Asie. L’Australie qui n’a que ses yeux pour
pleurer peut se consoler d’être arrivée en finale en seulement deux participations. D’ailleurs,
la prochaine édition aura lieu au pays des kangourous. En attendant le Japon et Honda, élu
meilleur joueur du tournoi, peuvent sabler le champagne.
Notons qu’avant cette finale, la Corée du Sud a battu l’Ouzbékistan le vendredi dernier pour
s’offrir la troisième marche du podium.
Le Qatar qui était attendu en matière d’organisation peut se frotter les mains. Tous les
observateurs sont unanimes sur la qualité et la technicité avec lesquelles le comité qatari a
organisé ce grand rendez-vous footballistique. Certainement un avant-goût de ce qui sera la
coupe du monde 2022 qui aura lieu au pays de l’Emir. Surtout le public a démontré son amour
pour le football, sport roi.
Koné Lassiné, envoyé spécial à Doha, Qatar
dernier, au terme d’une finale de toute beauté, la formation nipponne s’est installée sur le toit
de l’Asie au détriment de la valeureuse formation australienne. Un seul but dans la seconde
partie de la prolongation aura suffi au bonheur de Honda et ses partenaires. Pourtant, dès le
premier coup de sifflet, ce sont bien les kangourous australiens qui enflamment le magnifique
Khalifa Stadium de Doha. Sous les yeux de Sepp Blater et de l’Emir, les australiens sont les
plus entreprenants. Mais Kewel et ses partenaires ont les pieds carrés ou ils butent sur
l’excellent portier japonais, Kawashima. Il aura donc fallu attendre la fin du premier quart
d’heure pour voir les Bleus sortir la tête. De belles phases de construction déstabilisent la
rugueuse défense des kangourous. Mais ni Honda et encore moins Okazaki ne peuvent
tromper Schwarz. Sur la belle pelouse de Khalifa, deus styles s’opposent. L’Australie
est fidèle à sa tradition de football anglais fait de longues balles et de jeu physique. En face, le
Japon oppose un jeu plus construit à la barcelonaise. Le Public, en fin connaisseur, salue
chaque prouesse. Les cris et les holàs transportent tellement qu‘on a du mal à s’imaginer au
Qatar. On se croirait dans un stade anglais tant l’ambiance est électrique. Mais le magnifique
tableau marque toujours 0-0 jusqu’à la pause. C’est le temps d’apercevoir Bruno Metsu et
Khalilou Fadiga, l’ancien meneur de jeu du Sénégal, dans la loge officielle. A la reprise,
aucune formation ne parvient à faire la jonction malgré des occasions de part et d’autres. Il
faut donc recourir à la prolongation pour tenter départager les deux prétendants de cette
quinzième édition de l’Asian Cup. Il ne reste plus que cinq minutes à jouer. L’Australie perd
un ballon et s’expose à un contre. Honda trouve sur le côté le gaucher de charme, Konno. Ce
dernier travaille bien sur le côté avant d’adresser un centre à la perfection. La défense est
prise à contre pied. Mais Lee, entré en cours de partie, est idéalement bien placé. D’une
reprise de toute beauté, il ne laisse aucune chance au portier des Kangourous. C’est la
délivrance du côté japonais. Le grand stade de Doha explose et salue le chef d’œuvre. Un but
magnifique qui catapulte le Japon sur le toit de l’Asie. L’Australie qui n’a que ses yeux pour
pleurer peut se consoler d’être arrivée en finale en seulement deux participations. D’ailleurs,
la prochaine édition aura lieu au pays des kangourous. En attendant le Japon et Honda, élu
meilleur joueur du tournoi, peuvent sabler le champagne.
Notons qu’avant cette finale, la Corée du Sud a battu l’Ouzbékistan le vendredi dernier pour
s’offrir la troisième marche du podium.
Le Qatar qui était attendu en matière d’organisation peut se frotter les mains. Tous les
observateurs sont unanimes sur la qualité et la technicité avec lesquelles le comité qatari a
organisé ce grand rendez-vous footballistique. Certainement un avant-goût de ce qui sera la
coupe du monde 2022 qui aura lieu au pays de l’Emir. Surtout le public a démontré son amour
pour le football, sport roi.
Koné Lassiné, envoyé spécial à Doha, Qatar