De sources proche de la brigade de recherches, Abou Sanogo et Charles Kangbé Yayoro comparaîtront pour la première fois devant le parquet d’Abidjan, ce lundi 14 février 2011, pour «atteinte à la sûreté de l’Etat». Selon des sources proches du camp Gbagbo, des autorités militaires et politiques ne trouvaient aucun inconvénient à “les libérer’’ dès les premiers jours de leur arrestation n’eût été la sortie musclée des Forces nouvelles. Celles-ci, pour leur part, « entendaient ainsi assumer leurs responsabilités » en démarquant clairement ces journalistes de leurs soldats. Déclaration qui, selon les détenus “ne garantit pas leur liberté’’, encore moins les “efforts consentis’’ par le Cipj.
Coulisses Publié le lundi 14 février 2011 | Nord-Sud