Sur l'initiative du Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF), la presse de Bouaké a été instruite vendredi sur la situation humanitaire postélectorale et les réponses apportées à ladite crise.
La rencontre d’échanges visait à instaurer une plate-forme devant permettre à la presse locale de diffuser des informations fiables et actualisées des engagements humanitaires de l’UNICEF pour les enfants et femmes dans le contexte actuel de l’urgence.
Elle a été l’occasion pour Dr Leonard Kouadio de dépeindre aux 22 journalistes et correspondants de presse, la situation de crise humanitaire jugée critique sur le terrain au plan de la de santé et de l’accès à l’eau potable. Le formateur a indiqué que le taux de malnutrition chronique est estimé à 40% dans neuf régions du nord et de l’ouest.
Au plan de l’éducation, l’école continue de subir la crise militaro-politique, avec l’inaccessibilité de l’école primaire et un taux de 20%de scolarisation dans le primaire dans les régions de la Vallée du Bandama et des Lacs. En outre, a noté Dr Kouadio, plus de 90.000 enfants sont séparés de leur famille.
De surcroît, plus de 58% des enfants des zones en conflit ne sont pas enregistrés à l’état-civil, a souligné le formateur qui a également déploré la participation des enfants aux manifestations politiques les exposant à la violence et à l’exploitation.
Face a cette situation humanitaire délétère, l’UNICEF a entrepris de répondre aux besoins des populations afin de sauver les femmes et les enfants, en assistant les personnes déplacées. Par ailleurs, plus de 1,3 million de personnes ont été vaccinées contre la fièvre jaune et la rougeole et 100 000 enfants de neuf mois à cinq ans ont été immunisés contre la rougeole dans ce mois de février.
L’agence onusienne a également appuyé la distribution de moustiquaires imprégnées et construit des latrines. Elle a fait bénéficier d’un accès fiable et protégé d’eau potable aux populations. En plus du plaidoyer pour la reprise de l’école, l’UNICEF travaille à limiter la détérioration des services sociaux et à renforcer la capacité des communautés à résister à la crise.
La rencontre d’échanges visait à instaurer une plate-forme devant permettre à la presse locale de diffuser des informations fiables et actualisées des engagements humanitaires de l’UNICEF pour les enfants et femmes dans le contexte actuel de l’urgence.
Elle a été l’occasion pour Dr Leonard Kouadio de dépeindre aux 22 journalistes et correspondants de presse, la situation de crise humanitaire jugée critique sur le terrain au plan de la de santé et de l’accès à l’eau potable. Le formateur a indiqué que le taux de malnutrition chronique est estimé à 40% dans neuf régions du nord et de l’ouest.
Au plan de l’éducation, l’école continue de subir la crise militaro-politique, avec l’inaccessibilité de l’école primaire et un taux de 20%de scolarisation dans le primaire dans les régions de la Vallée du Bandama et des Lacs. En outre, a noté Dr Kouadio, plus de 90.000 enfants sont séparés de leur famille.
De surcroît, plus de 58% des enfants des zones en conflit ne sont pas enregistrés à l’état-civil, a souligné le formateur qui a également déploré la participation des enfants aux manifestations politiques les exposant à la violence et à l’exploitation.
Face a cette situation humanitaire délétère, l’UNICEF a entrepris de répondre aux besoins des populations afin de sauver les femmes et les enfants, en assistant les personnes déplacées. Par ailleurs, plus de 1,3 million de personnes ont été vaccinées contre la fièvre jaune et la rougeole et 100 000 enfants de neuf mois à cinq ans ont été immunisés contre la rougeole dans ce mois de février.
L’agence onusienne a également appuyé la distribution de moustiquaires imprégnées et construit des latrines. Elle a fait bénéficier d’un accès fiable et protégé d’eau potable aux populations. En plus du plaidoyer pour la reprise de l’école, l’UNICEF travaille à limiter la détérioration des services sociaux et à renforcer la capacité des communautés à résister à la crise.
