Soixante dix-sept personnes pour la plupart des
français ont été évacués d`Abidjan vers Lomé dans la nuit de samedi à dimanche
par les autorités françaises, a-t-on appris auprès de l`ambassade de France au
Togo.
Ces réfugiés parmi lesquels une trentaine d`enfants, font partie des
étrangers regroupés dans le camp militaire de Port Bouët de la force Licorne à
Abidjan.
Selon un communiqué de l`ambassade, transmis à l`AFP, "il ne s`agit
nullement d`une évacuation générale, mais d`une possibilité de mise à l`abri
provisoire sur la base du volontariat".
"L`opération a été réalisée par deux avions de transports de troupe
Transall de l`Armée française. Les services de l`Ambassade de France au Togo
ont pris en charge les réfugiés à leur arrivée sur le sol togolais", souligne
le communiqué.
Selon un responsable de l`ambassade interrogé par l`AFP, ces réfugiés sont
des gens qui ont les moyens de se prendre charge à Lomé. "Certains sont déjà
dans des hôtels, d`autres sont hébergés par des amis", a-t-il indiqué.
Plus de 1.650 ressortissants étrangers en Côte d`Ivoire, dont environ la
moitié de Français, une cinquantaine d`Européens, quatre Américains et des
Libanais, cherchant à se mettre à l`abri des violences et des pillages, sont
regroupés dans le camp militaire de Port Bouet.
L`armée française a pris le contrôle de l`aéroport d`Abidjan, situé prés de
ce camp, en vue de faciliter le départ des étrangers alors que les combats se
poursuivaient dimanche dans la ville autour des derniers bastions du président
sortant Laurent Gbagbo.
Isolé diplomatiquement, asphyxié économiquement, affaibli militairement,
notamment après des défections, M.Gbagbo, au pouvoir depuis 2000, a plié, mais
il n`a pas rompu.
L`offensive éclair des partisans du président reconnu par la communauté
internationale, Alassane Ouattara, lui a permis depuis lundi de prendre sans
grande résistance tout le pays avant de rentrer jeudi dans la capitale
économique.
Selon l`ONU et plusieurs organisations internationales, la prise mardi par
les combattants pro-Ouattara de Duékoué, important carrefour de l`Ouest
ivoirien, s`est accompagnée de massacres à grande échelle, les bilans allant
de 330 tués à un millier de "morts ou disparus".
français ont été évacués d`Abidjan vers Lomé dans la nuit de samedi à dimanche
par les autorités françaises, a-t-on appris auprès de l`ambassade de France au
Togo.
Ces réfugiés parmi lesquels une trentaine d`enfants, font partie des
étrangers regroupés dans le camp militaire de Port Bouët de la force Licorne à
Abidjan.
Selon un communiqué de l`ambassade, transmis à l`AFP, "il ne s`agit
nullement d`une évacuation générale, mais d`une possibilité de mise à l`abri
provisoire sur la base du volontariat".
"L`opération a été réalisée par deux avions de transports de troupe
Transall de l`Armée française. Les services de l`Ambassade de France au Togo
ont pris en charge les réfugiés à leur arrivée sur le sol togolais", souligne
le communiqué.
Selon un responsable de l`ambassade interrogé par l`AFP, ces réfugiés sont
des gens qui ont les moyens de se prendre charge à Lomé. "Certains sont déjà
dans des hôtels, d`autres sont hébergés par des amis", a-t-il indiqué.
Plus de 1.650 ressortissants étrangers en Côte d`Ivoire, dont environ la
moitié de Français, une cinquantaine d`Européens, quatre Américains et des
Libanais, cherchant à se mettre à l`abri des violences et des pillages, sont
regroupés dans le camp militaire de Port Bouet.
L`armée française a pris le contrôle de l`aéroport d`Abidjan, situé prés de
ce camp, en vue de faciliter le départ des étrangers alors que les combats se
poursuivaient dimanche dans la ville autour des derniers bastions du président
sortant Laurent Gbagbo.
Isolé diplomatiquement, asphyxié économiquement, affaibli militairement,
notamment après des défections, M.Gbagbo, au pouvoir depuis 2000, a plié, mais
il n`a pas rompu.
L`offensive éclair des partisans du président reconnu par la communauté
internationale, Alassane Ouattara, lui a permis depuis lundi de prendre sans
grande résistance tout le pays avant de rentrer jeudi dans la capitale
économique.
Selon l`ONU et plusieurs organisations internationales, la prise mardi par
les combattants pro-Ouattara de Duékoué, important carrefour de l`Ouest
ivoirien, s`est accompagnée de massacres à grande échelle, les bilans allant
de 330 tués à un millier de "morts ou disparus".
