Arrivée depuis six jours avec son bébé d’une semaine à la pédiatrie du CHU de Treichville, dame K. N. n’en revient toujours pas. La prise en charge de son nouveau-né s’est faite gratuitement et elle ne paie pas de médicament. En tout cas, pas pour les médicaments disponibles à la pharmacie du CHU. « Lorsque le médecin me prescrit une ordonnance, je ne paie pas les médicaments qu’on trouve ici au CHU. Mais lorsque les médicaments ne sont pas disponibles au CHU, je vais les payer dans les pharmacies privées », confie-t-elle à notre équipe de reportage présent le mercredi 20 avril 2011 dans les locaux de la pédiatrie de ce centre universitaire et hospitalier. Comme elle, plusieurs parents de malades hospitalisés dans les différents services du CHU avouent que la gratuité des soins est une réalité. Des propos confirmés par le pharmacien du CHU, Dr Amichia Magloire. « La gratuité des médicaments est effective dans la limite du stock disponible. Nous avons reçu des appuis de la par de l’UNICEF et de la Croix-Rouge. Nous attendons une livraison de la Pharmacie de Santé Publique », certifie t-il. Cette gratuité poursuit Dr Amichia Magloire, concerne aussi les examens de radiologie et de laboratoire ainsi que les kits d’opération. Le défis, note t-il, sera de maintenir cette politique dans la durée. « Pour le moment, il n’y a pas assez de malades car Abidjan s’est vidée de sa population. Mais il faut pouvoir tenir quand il y aura de l’affluence », soutient-il.
A la formation sanitaire de Marcory par contre, la politique de gratuité ne rentrera en vigueur que ce matin. L’hôpital, explique le médecin-chef, Jean Louis Lattes, a reçu les médicaments ce mercredi même. « Nous avons déjà commencé la gratuité des soins. Les malades ne paient plus les consultations qui coûtaient auparavant 500FCFA. Nous allons commencer la gratuité des médicaments demain (NDRL, aujourd’hui). L’ONUCI nous a livré des médicaments et nous allons tenir une réunion avec les responsables pour savoir la liste des médicaments disponibles afin de faire les prescriptions », indique t-il. A la maternité Thérèse Houphouët-Boigny d’Ajamé par contre la gratuité des soins semble ne pas encore être effective. En l’absence des responsables, une jeune fille auxiliaire en pharmacie nous informe « que les choses se déroulent comme avant ». « Nous venons au travail. Mais nous ne sommes pas encore informés sur la gratuité des soins. Nous n’en savons pas pour le moment grand-chose », confie-t-elle. C’est ainsi que la femme en travail à notre passage, devra payer les médicaments nécessaires pour son accouchement. Comme quoi, il faudra attendre encore quelques jours avant que cette mesure du Président de la République soit effective dans l’ensemble des hôpitaux publics, à travers tout le territoire national. Cette politique permettra certainement le retour des malades dans les hôpitaux qui comme nous avons pu le constater durant notre randonné sont encore désert. Cela, malgré la présence des personnels soignants à leur poste.
Dao Maïmouna
A la formation sanitaire de Marcory par contre, la politique de gratuité ne rentrera en vigueur que ce matin. L’hôpital, explique le médecin-chef, Jean Louis Lattes, a reçu les médicaments ce mercredi même. « Nous avons déjà commencé la gratuité des soins. Les malades ne paient plus les consultations qui coûtaient auparavant 500FCFA. Nous allons commencer la gratuité des médicaments demain (NDRL, aujourd’hui). L’ONUCI nous a livré des médicaments et nous allons tenir une réunion avec les responsables pour savoir la liste des médicaments disponibles afin de faire les prescriptions », indique t-il. A la maternité Thérèse Houphouët-Boigny d’Ajamé par contre la gratuité des soins semble ne pas encore être effective. En l’absence des responsables, une jeune fille auxiliaire en pharmacie nous informe « que les choses se déroulent comme avant ». « Nous venons au travail. Mais nous ne sommes pas encore informés sur la gratuité des soins. Nous n’en savons pas pour le moment grand-chose », confie-t-elle. C’est ainsi que la femme en travail à notre passage, devra payer les médicaments nécessaires pour son accouchement. Comme quoi, il faudra attendre encore quelques jours avant que cette mesure du Président de la République soit effective dans l’ensemble des hôpitaux publics, à travers tout le territoire national. Cette politique permettra certainement le retour des malades dans les hôpitaux qui comme nous avons pu le constater durant notre randonné sont encore désert. Cela, malgré la présence des personnels soignants à leur poste.
Dao Maïmouna