L’image entachée du Burkina, donne matière aux exégètes et aux théoriciens des remous sociaux, de quoi ergoter, déblatérer, falsifier et travestir la réalité historique d’un pays attachant et hospitalier. Remontons le cours de l’histoire, pour irriguer certaines consciences. Passons les années 60/70.
A quoi ressemblait Ouagadougou avant la prise de pouvoir de Blaise en 1987 ? La capitale du Burkina n’était même pas comparable à la commune d’Adjamé dans la ville d’Abidjan. C’est dire le fossé qui séparait le Burkina de la Côte d’Ivoire (bâti par l’homme d’exception que fut l’humaniste Houphouët Boigny). Moins d’un quart de siècle plus tard Ouaga est devenu une ville moderne et modèle. Un haut lieu d’attraction un carrefour de brassage qui a comblé son immense retard en infrastructures et en équipements sur Abidjan. A maints égards, Ouaga a, sinon dépassé, du moins égalé Abidjan. Quel Burkinabé, une telle performance prodigieuse, gêne t-il ? A fortiori, les Burkinabé qui, de père en fils, ont contribué à la fois, à asseoir les bases du développement et de la construction de la Côte d’Ivoire.
Délits de Faciès et de Patronyme
Je ne souhaite plus voir comme il y a quelques années en Côte d’Ivoire, des Burkinabé être victimes d’exactions et de méchancetés, perpétrées par certains ivoiriens ayant perdu le sens de l’histoire et parce que, enivrés par un pouvoir satanique qui les aurait rendu fous et amnésiques. Des gens qui ne savaient plus lire dans leur passé et qui avaient oublié leur histoire. Le faciès ou le patronyme burkinabé a servi de prétexte à ces maltraitances inhumaines. Cette triste page de la vie des burkinabé en Côte d’Ivoire est tournée à jamais depuis le 11 Avril 2010 avec la chute du Régime Gbagbo. Désormais les burkinabé sont chez eux en Côte d’Ivoire. Totalement. Dans le même temps, est-il souhaitable que le Burkina soit en proie à des turbulences politiques, militaires et sociales ? Non !
De nombreuses questions taraudent l’esprit, Pourquoi, Pourquoi ce déchaînement de passion ?
Qui veut voir le Burkina brûler comme la Côte d’Ivoire ? Qui est contre le peuple du Faso ? Qui, le changement de régime en Côte d’Ivoire mécontente t-il au Burkina ? Surtout au moment où Alassane Ouattara, Technocrate émérite rompu à la gestion d’Etat en est devenu le Président. L’axe historique des pionniers, retrouve ses droits. On se perd en conjecture sur les mobiles de cette flambée de violence dont Ouaga et certaines villes ont été le théâtre ?
On peut être mécontent et protester : Mais, avec une telle violence ? C’est à ne rien y comprendre. C’est pourquoi, en ma qualité de fils et d’amis de ce pays frère, je suis triste. Je suis indigné par le spectacle que le Burkina nous offre ? Est-ce vraiment ce pays si hospitalier, fraternel et unanimement apprécié pour sa sagesse et sa grande humilité ? Je m’interroge. Je ne comprends pas.
Qui, tapis dans l’ombre, tente ou cherche la désorganisation de la Société digne et noble du Burkina. Qui a intérêt à voir le Burkina basculer dans la violence ? Pourquoi, pourquoi. Le triste exemple ivoirien n’est-il pas édifiant ?
Les perturbations que connaît le pays des Hommes intègres, depuis quelques temps, interpellent autant qu’elles appellent à la réflexion.
Une Armée Digne, Fière et … Prestigieuse
Et pourtant, le Burkina, façonné par Compaoré, n’apparaît pas moins, comme un îlot de paix et de stabilité dans la Sous Région. Les progrès réalisés sous son impulsion, ont permis de capitaliser des succès économiques et diplomatiques incontestables qui font pâlir bien de pays et de chefs d’Etat Africains. Certes comme partout dans le monde tout n’est pas parfait. Pourtant, cela ne saurait justifier l’auto flagellation collective. La culture de tolérance, de paix du grand peuple Mossi est une école d’humanisme dont les enseignements sont intarissables : valeurs de sagesse et de raison. Celles-ci doivent instruire et inspirer les uns et, les autres sur la nécessité de vivre en paix et, de préserver la paix qui est le bien commun à tous les burkinabé.
La violence, faut-il le rappeler, n’a jamais rien réglé. Les burkinabé réputés intelligent et travailleurs ne le savent que trop. La force des arguments doit primer sur toute velléité de désordre. Le burkina est au dessus des hommes, des femmes, et surtout des querelles de clocher. Le burkina est respecté il a gagné en prestige et en notoriété internationale. Aussi, modestement, voudrais-je, en appeler au sens de la mesure et du pardon qui sont des vertus qui anoblissent plus qu’elles n’avilissent. C’est pourquoi, je gage, que cette armée burkinabé, que le monde entier découvrit, émerveillé et subjugué à cause de son savoir faire, et ce, dans une orchestration magistrale, lors de la célébration du cinquantenaire du faso, le 11 Décembre 2010 à Bobo dioulasso, ne peut pas se faire hara-kiri.
Pas Président à Vie…
Des problèmes réels et des bonnes questions ont été posées. Des solutions appropriées et justes leurs seront données. Humaniste, tolérant, Compaoré à une très haute idée de l’Etat qu’il sert avec amour et de toutes ses forces. Il connaît très bien le personnel politique burkinabé opposition comme majorité. Il n’est pas un Président à vie et il ne veut pas être un Président à vie. C’est pourquoi il n’a jamais dit qu’il briguerait un autre mandat. Il ne peut empêcher les spéculations. Pas plus, que les reformes envisagées ne sont faites pour modifier des dispositions de la constitution à son profit. Les reformes dans tous les pays disposent pour l’avenir. Le burkina n’échappe pas à cette règle commune à tous les pays du monde il en est de même pour ceux qui ergotent sur une éventuelle succession patrimoniale ou familiale en excipant d’un positionnement plausible de François Compaoré ès qualité, doivent raviser. Le PF est trop lucide, raisonnable et rationnel pour imposer qui que ce soit. La bataille larvée, au sein même du CDP sur ce point, est sans objet. La sérénité doit habiter les militants et tous les esprits épris de paix. Ensemble, oeuvrons pour un burkina fort, apaisé, et triomphant !... conjurons le mauvais sort et extirpons la haine de nos cœurs Ensemble, consolidons la Démocratie et la Fraternité au Burkina en tournant le dos au triste exemple ivoirien.
BAMBA Alex Souleymane
Journaliste Professionnel
Expert Consultant en Communication, stratégies et Relations Internationales
A quoi ressemblait Ouagadougou avant la prise de pouvoir de Blaise en 1987 ? La capitale du Burkina n’était même pas comparable à la commune d’Adjamé dans la ville d’Abidjan. C’est dire le fossé qui séparait le Burkina de la Côte d’Ivoire (bâti par l’homme d’exception que fut l’humaniste Houphouët Boigny). Moins d’un quart de siècle plus tard Ouaga est devenu une ville moderne et modèle. Un haut lieu d’attraction un carrefour de brassage qui a comblé son immense retard en infrastructures et en équipements sur Abidjan. A maints égards, Ouaga a, sinon dépassé, du moins égalé Abidjan. Quel Burkinabé, une telle performance prodigieuse, gêne t-il ? A fortiori, les Burkinabé qui, de père en fils, ont contribué à la fois, à asseoir les bases du développement et de la construction de la Côte d’Ivoire.
Délits de Faciès et de Patronyme
Je ne souhaite plus voir comme il y a quelques années en Côte d’Ivoire, des Burkinabé être victimes d’exactions et de méchancetés, perpétrées par certains ivoiriens ayant perdu le sens de l’histoire et parce que, enivrés par un pouvoir satanique qui les aurait rendu fous et amnésiques. Des gens qui ne savaient plus lire dans leur passé et qui avaient oublié leur histoire. Le faciès ou le patronyme burkinabé a servi de prétexte à ces maltraitances inhumaines. Cette triste page de la vie des burkinabé en Côte d’Ivoire est tournée à jamais depuis le 11 Avril 2010 avec la chute du Régime Gbagbo. Désormais les burkinabé sont chez eux en Côte d’Ivoire. Totalement. Dans le même temps, est-il souhaitable que le Burkina soit en proie à des turbulences politiques, militaires et sociales ? Non !
De nombreuses questions taraudent l’esprit, Pourquoi, Pourquoi ce déchaînement de passion ?
Qui veut voir le Burkina brûler comme la Côte d’Ivoire ? Qui est contre le peuple du Faso ? Qui, le changement de régime en Côte d’Ivoire mécontente t-il au Burkina ? Surtout au moment où Alassane Ouattara, Technocrate émérite rompu à la gestion d’Etat en est devenu le Président. L’axe historique des pionniers, retrouve ses droits. On se perd en conjecture sur les mobiles de cette flambée de violence dont Ouaga et certaines villes ont été le théâtre ?
On peut être mécontent et protester : Mais, avec une telle violence ? C’est à ne rien y comprendre. C’est pourquoi, en ma qualité de fils et d’amis de ce pays frère, je suis triste. Je suis indigné par le spectacle que le Burkina nous offre ? Est-ce vraiment ce pays si hospitalier, fraternel et unanimement apprécié pour sa sagesse et sa grande humilité ? Je m’interroge. Je ne comprends pas.
Qui, tapis dans l’ombre, tente ou cherche la désorganisation de la Société digne et noble du Burkina. Qui a intérêt à voir le Burkina basculer dans la violence ? Pourquoi, pourquoi. Le triste exemple ivoirien n’est-il pas édifiant ?
Les perturbations que connaît le pays des Hommes intègres, depuis quelques temps, interpellent autant qu’elles appellent à la réflexion.
Une Armée Digne, Fière et … Prestigieuse
Et pourtant, le Burkina, façonné par Compaoré, n’apparaît pas moins, comme un îlot de paix et de stabilité dans la Sous Région. Les progrès réalisés sous son impulsion, ont permis de capitaliser des succès économiques et diplomatiques incontestables qui font pâlir bien de pays et de chefs d’Etat Africains. Certes comme partout dans le monde tout n’est pas parfait. Pourtant, cela ne saurait justifier l’auto flagellation collective. La culture de tolérance, de paix du grand peuple Mossi est une école d’humanisme dont les enseignements sont intarissables : valeurs de sagesse et de raison. Celles-ci doivent instruire et inspirer les uns et, les autres sur la nécessité de vivre en paix et, de préserver la paix qui est le bien commun à tous les burkinabé.
La violence, faut-il le rappeler, n’a jamais rien réglé. Les burkinabé réputés intelligent et travailleurs ne le savent que trop. La force des arguments doit primer sur toute velléité de désordre. Le burkina est au dessus des hommes, des femmes, et surtout des querelles de clocher. Le burkina est respecté il a gagné en prestige et en notoriété internationale. Aussi, modestement, voudrais-je, en appeler au sens de la mesure et du pardon qui sont des vertus qui anoblissent plus qu’elles n’avilissent. C’est pourquoi, je gage, que cette armée burkinabé, que le monde entier découvrit, émerveillé et subjugué à cause de son savoir faire, et ce, dans une orchestration magistrale, lors de la célébration du cinquantenaire du faso, le 11 Décembre 2010 à Bobo dioulasso, ne peut pas se faire hara-kiri.
Pas Président à Vie…
Des problèmes réels et des bonnes questions ont été posées. Des solutions appropriées et justes leurs seront données. Humaniste, tolérant, Compaoré à une très haute idée de l’Etat qu’il sert avec amour et de toutes ses forces. Il connaît très bien le personnel politique burkinabé opposition comme majorité. Il n’est pas un Président à vie et il ne veut pas être un Président à vie. C’est pourquoi il n’a jamais dit qu’il briguerait un autre mandat. Il ne peut empêcher les spéculations. Pas plus, que les reformes envisagées ne sont faites pour modifier des dispositions de la constitution à son profit. Les reformes dans tous les pays disposent pour l’avenir. Le burkina n’échappe pas à cette règle commune à tous les pays du monde il en est de même pour ceux qui ergotent sur une éventuelle succession patrimoniale ou familiale en excipant d’un positionnement plausible de François Compaoré ès qualité, doivent raviser. Le PF est trop lucide, raisonnable et rationnel pour imposer qui que ce soit. La bataille larvée, au sein même du CDP sur ce point, est sans objet. La sérénité doit habiter les militants et tous les esprits épris de paix. Ensemble, oeuvrons pour un burkina fort, apaisé, et triomphant !... conjurons le mauvais sort et extirpons la haine de nos cœurs Ensemble, consolidons la Démocratie et la Fraternité au Burkina en tournant le dos au triste exemple ivoirien.
BAMBA Alex Souleymane
Journaliste Professionnel
Expert Consultant en Communication, stratégies et Relations Internationales