Faut-il s’étonner de la prise du pouvoir d’Alassane Ouattara par les armes ? Que nenni ! Ce monsieur n’a jamais aimé la voie des urnes. Les coups d’Etat sont ses jeux favoris. Pour mémoire, il a soutenu en août 1999 qu’il allait frapper le pouvoir moribond d’Henri Konan Bédié. Et que ce pouvoir va tomber comme un fruit mur. La suite, on la connaît. Effectivement le 24 décembre de la même année, avec l’aide du général Robert Guéi, il réussit à chasser Bédié du pouvoir. Malheureusement, il ne parvient pas à s’installer au palais présidentiel. Il ne démord pas. Il remet le couvert. Avec l’arrivée du Président Laurent Gbagbo au pouvoir en octobre 2000, Alassane Ouattara promet de rendre la Côte d’Ivoire ingouvernable. Il tente plusieurs coups d’Etat. Le clou de toutes ses actions déstabilisatrices, c’est la rébellion qu’il met en place en septembre 2002. Mais, il ne parvient pas à ses fins. Le pays est coupé en deux. Ses rebelles tuent, violent et pillent. Le Président Gbagbo, en fin politicien réussit à ramener la paix dans le pays, avec le dialogue direct. Les élections présidentielles sont organisées. Alassane Ouattara est battu au second tour. Il refuse les résultats proclamés par le Conseil constitutionnel. Alors il décide de renverser une fois de plus le pouvoir de Gbagbo. Il sollicite l’aide de la France et des Etats-Unis. Ainsi que celle du Nigeria, Sénégal et du Burkina Faso. Ces pays déroulent leur plan diabolique. Pendant une semaine des bombes pleuvent sur la résidence du chef de l’Etat et des différents camps militaires. Laurent Gbagbo décide de se rendre. Afin d’éviter une guerre civile à la Côte d’Ivoire.
Enise Kamagaté
Enise Kamagaté