Arrivé en début de soirée par le sous-sol, le président du Conseil Constitutionnel, Paul Yao-N’dré, a été reçu par le Président Ouattara.
Que doit-on retenir de l’entretien que vous venez d’avoir avec le chef de l’Etat ?
Merci pour cette opportunité que vous m’offrez de m’exprimer. J’ai rencontré le président Alassane Dramane Ouattara. Autour des discussions, il y a une idée essentielle. Il faut que l’Etat de Côte d’Ivoire vive. Il faut que l’Etat de Côte d’Ivoire fonctionne. Il faut que les institutions fonctionnent. Il faut que la vie reprenne dans le secteur privé comme dans le secteur public. Il faut qu’il y ait la normalisation. Mais cela a une condition. Il faut la sécurité. Une sécurité généralisée qui peut permettre aux uns et aux autres de sortir et d’aller vaquer à leurs occupations. La sécurité est donc une priorité, pour que les Ivoiriens se retrouvent. Et au-delà de cette condition, il faut la confiance. Quand il y a la sécurité et que tout le monde peut se parler, il y a cette confiance. Et enfin, la cohésion sociale. En tant que président, il doit rassembler tout le monde pour que les Ivoiriens bâtissent ensemble une nouvelle Côte d’Ivoire.
Pourquoi avez-vous accepté de revenir en Côte d’Ivoire alors que c’est vous qui aviez validé l’élection de Laurent Gbagbo ?
Cela fait partie du contenu de l’entretien. Pour ce qui est de ce contenu, vous n’êtes pas destinataires. Avec le président Ouattara, nous avons discuté. Il faut reconstruire la Côte d’Ivoire dans un élan de solidarité, d’amour et de fraternité. Nous sommes allés trop loin. Il faut maintenant revenir et reconstruire ensemble la Côte d’Ivoire.
Pensez-vous que vous portez une part de responsabilité dans la crise post-électorale ?
En tant qu’individu…
En tant que président du Conseil constitutionnel.
Je pose la question parce que ce n’est pas l’individu qui importe dans un pays. Mais plutôt les Institutions. Nous sommes tous responsables. Le président actuel, le président parti, les citoyens, les médias… tout le monde est responsable.
Propos recueillis par G.F.Y.
Que doit-on retenir de l’entretien que vous venez d’avoir avec le chef de l’Etat ?
Merci pour cette opportunité que vous m’offrez de m’exprimer. J’ai rencontré le président Alassane Dramane Ouattara. Autour des discussions, il y a une idée essentielle. Il faut que l’Etat de Côte d’Ivoire vive. Il faut que l’Etat de Côte d’Ivoire fonctionne. Il faut que les institutions fonctionnent. Il faut que la vie reprenne dans le secteur privé comme dans le secteur public. Il faut qu’il y ait la normalisation. Mais cela a une condition. Il faut la sécurité. Une sécurité généralisée qui peut permettre aux uns et aux autres de sortir et d’aller vaquer à leurs occupations. La sécurité est donc une priorité, pour que les Ivoiriens se retrouvent. Et au-delà de cette condition, il faut la confiance. Quand il y a la sécurité et que tout le monde peut se parler, il y a cette confiance. Et enfin, la cohésion sociale. En tant que président, il doit rassembler tout le monde pour que les Ivoiriens bâtissent ensemble une nouvelle Côte d’Ivoire.
Pourquoi avez-vous accepté de revenir en Côte d’Ivoire alors que c’est vous qui aviez validé l’élection de Laurent Gbagbo ?
Cela fait partie du contenu de l’entretien. Pour ce qui est de ce contenu, vous n’êtes pas destinataires. Avec le président Ouattara, nous avons discuté. Il faut reconstruire la Côte d’Ivoire dans un élan de solidarité, d’amour et de fraternité. Nous sommes allés trop loin. Il faut maintenant revenir et reconstruire ensemble la Côte d’Ivoire.
Pensez-vous que vous portez une part de responsabilité dans la crise post-électorale ?
En tant qu’individu…
En tant que président du Conseil constitutionnel.
Je pose la question parce que ce n’est pas l’individu qui importe dans un pays. Mais plutôt les Institutions. Nous sommes tous responsables. Le président actuel, le président parti, les citoyens, les médias… tout le monde est responsable.
Propos recueillis par G.F.Y.
