Si de nombreux Ivoiriens sont fiers d’avoir enfin un président décidé à les mettre au travail, ils devraient l’être davantage car ils auront également une première Dame plus proche d’eux.
C’est vraiment l’heure de la renaissance pour la Côte d’Ivoire. Avec l’accession d’Alassane Ouattara à la magistrature suprême, les Ivoiriens auront également droit à une première Dame digne d’eux. C’est que, avec l’arrivée au pouvoir du Front populaire ivoirien (Fpi) et surtout du couple Gbagbo en 2000, ils ont été sevrés des largesses des premières Dames au grand cœur comme ils en ont connu sous la présidence de Félix Houphouet-Boigny ou d’Henri Konan Bédié. En effet, l’épouse de Laurent Gbagbo était plus une dame de fer qu’une vraie première Dame. Dix ans durant, les Ivoiriens ont donc dû s’accommoder de l’envahissante Simone Gbagbo, réputée être sans cœur et dont le nom a été mêlé à tous les scandales qui ont éclaboussé le régime de l’ancien chef de l’Etat ivoirien. Elle était la parfaite doublure de son époux et, selon les habitués du palais présidentielle, son avis de poigne comptait pour beaucoup dans les décisions importantes de l’ancien régime au pouvoir. On lui impute d’ailleurs la mise à l’écart de plusieurs collaborateurs de Laurent Gbagbo qui semblaient ne pas lui faire les courbettes. Engagée sur le plan politique, Simone Gbagbo, deuxième vice-présidente du Fpi, est depuis 1995, députée de la commune d’Abobo. Une posture qui lui permet d’ailleurs de présider aux destinées du groupe parlementaire frontiste à l’Assemblée nationale. Elle y défendait surtout la position de l’aile dure de l’ancien parti présidentiel. De nombreux observateurs de la scène politique la voyaient bien se présenter à la succession de son époux à la tête du pays puisque, comme lui, elle disposait d’un cabinet tout aussi étoffé que celui de Laurent Gbagbo. Une posture qui contraste avec la discrétion et l’air maternel affichés par Marie-Thérèse Houphouet-Boigny ou par Henriette Konan Bédié, du temps où leurs époux étaient aux affaires et que les Ivoiriens semblaient pourtant bien apprécier. L’ambition de la nouvelle première Dame, c’est d’amener les populations ivoiriennes à renouer avec ce bon vieux temps, en refermant la douloureuse parenthèse de Simone Gbagbo. Les Ivoiriens renoueront donc avec la tradition des premières Dames douces et attendrissantes, engagées corps et âme dans les activités de bienfaisance. Car Dominique Ouattara n’a pas attendu que son époux accède à la magistrature avant de se lancer dans les actions humanitaires. En même temps que ses activités commerciales, elle crée, en 1998, la Fondation ‘’Children of Africa’’. Avec cette organisation de bienfaisance, elle a posé plusieurs actions de haute portée sociale aussi bien en Côte d’Ivoire que dans d’autres pays africains. On met notamment à l’actif de la fondation :
la construction et la gestion de deux centres à Abidjan, dont l’un pour l’hébergement et l’éducation d’enfants abandonnés;
la construction d’une école à Kong ;
la rénovation d’une maternité à Guiberoua ;
la fourniture en équipement et en matériel scolaire à des écoles situées à Boundiali et à Yamoussoukro.
Des campagnes de vaccination aux populations rurales contre des maladies invalidantes.
Ses largesses dépassent les frontières de la Côte d’Ivoire. Au Gabon, la fondation prend en charge le démarrage de la construction d’un centre pour l’éducation et l’amélioration des conditions de vie d`enfants de la rue, à Libreville, l’envoi de 350 cannes blanches pour les malvoyants.
A Madagascar, la construction d`une bibliothèque pour les enfants démunis du centre Akamasoa.
En République de Centrafrique, la Fondation de Dominique Ouattara, a donné une subvention à un centre d`accueil, pour les enfants de la rue, situé à Bangui.
Au Burkina Faso, la fondation ‘’Children of Africa’’ a fait un don à un centre d`accueil pour les bébés orphelins ou abandonnés, à Ouagadougou.
Comme on le voit, Dominique Ouattara s’inscrit plutôt dans la lignée des premières Dames au cœur d’or, même si certaines sources la jugent influente auprès de son époux. L’humanitaire revient donc en force au palais présidentiel d’Abidjan puisque celle que les militants du rassemblement des républicains (Rdr, le parti d’Alassane Ouattara) ont surnommée ‘’Fanta’’ ou encore, la ‘’Blanche Colombe’’, ne devrait pas déroger à sa réputation.
Marc Dossa
C’est vraiment l’heure de la renaissance pour la Côte d’Ivoire. Avec l’accession d’Alassane Ouattara à la magistrature suprême, les Ivoiriens auront également droit à une première Dame digne d’eux. C’est que, avec l’arrivée au pouvoir du Front populaire ivoirien (Fpi) et surtout du couple Gbagbo en 2000, ils ont été sevrés des largesses des premières Dames au grand cœur comme ils en ont connu sous la présidence de Félix Houphouet-Boigny ou d’Henri Konan Bédié. En effet, l’épouse de Laurent Gbagbo était plus une dame de fer qu’une vraie première Dame. Dix ans durant, les Ivoiriens ont donc dû s’accommoder de l’envahissante Simone Gbagbo, réputée être sans cœur et dont le nom a été mêlé à tous les scandales qui ont éclaboussé le régime de l’ancien chef de l’Etat ivoirien. Elle était la parfaite doublure de son époux et, selon les habitués du palais présidentielle, son avis de poigne comptait pour beaucoup dans les décisions importantes de l’ancien régime au pouvoir. On lui impute d’ailleurs la mise à l’écart de plusieurs collaborateurs de Laurent Gbagbo qui semblaient ne pas lui faire les courbettes. Engagée sur le plan politique, Simone Gbagbo, deuxième vice-présidente du Fpi, est depuis 1995, députée de la commune d’Abobo. Une posture qui lui permet d’ailleurs de présider aux destinées du groupe parlementaire frontiste à l’Assemblée nationale. Elle y défendait surtout la position de l’aile dure de l’ancien parti présidentiel. De nombreux observateurs de la scène politique la voyaient bien se présenter à la succession de son époux à la tête du pays puisque, comme lui, elle disposait d’un cabinet tout aussi étoffé que celui de Laurent Gbagbo. Une posture qui contraste avec la discrétion et l’air maternel affichés par Marie-Thérèse Houphouet-Boigny ou par Henriette Konan Bédié, du temps où leurs époux étaient aux affaires et que les Ivoiriens semblaient pourtant bien apprécier. L’ambition de la nouvelle première Dame, c’est d’amener les populations ivoiriennes à renouer avec ce bon vieux temps, en refermant la douloureuse parenthèse de Simone Gbagbo. Les Ivoiriens renoueront donc avec la tradition des premières Dames douces et attendrissantes, engagées corps et âme dans les activités de bienfaisance. Car Dominique Ouattara n’a pas attendu que son époux accède à la magistrature avant de se lancer dans les actions humanitaires. En même temps que ses activités commerciales, elle crée, en 1998, la Fondation ‘’Children of Africa’’. Avec cette organisation de bienfaisance, elle a posé plusieurs actions de haute portée sociale aussi bien en Côte d’Ivoire que dans d’autres pays africains. On met notamment à l’actif de la fondation :
la construction et la gestion de deux centres à Abidjan, dont l’un pour l’hébergement et l’éducation d’enfants abandonnés;
la construction d’une école à Kong ;
la rénovation d’une maternité à Guiberoua ;
la fourniture en équipement et en matériel scolaire à des écoles situées à Boundiali et à Yamoussoukro.
Des campagnes de vaccination aux populations rurales contre des maladies invalidantes.
Ses largesses dépassent les frontières de la Côte d’Ivoire. Au Gabon, la fondation prend en charge le démarrage de la construction d’un centre pour l’éducation et l’amélioration des conditions de vie d`enfants de la rue, à Libreville, l’envoi de 350 cannes blanches pour les malvoyants.
A Madagascar, la construction d`une bibliothèque pour les enfants démunis du centre Akamasoa.
En République de Centrafrique, la Fondation de Dominique Ouattara, a donné une subvention à un centre d`accueil, pour les enfants de la rue, situé à Bangui.
Au Burkina Faso, la fondation ‘’Children of Africa’’ a fait un don à un centre d`accueil pour les bébés orphelins ou abandonnés, à Ouagadougou.
Comme on le voit, Dominique Ouattara s’inscrit plutôt dans la lignée des premières Dames au cœur d’or, même si certaines sources la jugent influente auprès de son époux. L’humanitaire revient donc en force au palais présidentiel d’Abidjan puisque celle que les militants du rassemblement des républicains (Rdr, le parti d’Alassane Ouattara) ont surnommée ‘’Fanta’’ ou encore, la ‘’Blanche Colombe’’, ne devrait pas déroger à sa réputation.
Marc Dossa