Si pour l’investiture à Yamoussoukro le 21 mai prochain du président Alassane Ouattara l’hébergement posera quelques problèmes, les hôtes de la capitale politique n’auront aucun souci quant au couvert. En effet, seul le manque d’argent pourrait les empêcher de manger et de boire à leur faim, car la palette de maquis, buvettes, bars et restaurants qui leur est proposée est très large et les mets variés. Gare routière (artère centrale), Kpêma, Rue des maquis au bord du lac, Rue 12, Château (Habitat), Bar vert (22O logements), toutes ces zones où foisonnent les restaurants publics préparent l’événement avec empressement.
« On s’y prépare. Nous avons commandé des poulets et du poisson pour la circonstance. De la boisson aussi. Tous ceux qui arriveront seront servis », rassure Natacha, gérante du maquis Sainte-Marie. Comme elle, tous les autres tenanciers de maquis exerçant à la gare s’affairent pour que ceux qui arriveront pour l’événement ne manquent de rien. Idem dans la rue des maquis où certains tenanciers donnent quelques coups de pinceau pour donner une meilleure allure à leurs établissements. « Je prévois d’abattre 4 moutons par jour au lieu d’un seul », déclare Mamoudou, le vendeur de ‘’soukouya’’ de la rue des maquis. Au Kpêma, « on est prêt depuis longtemps. Nous avons tous commandé de la ‘’viande de brousse’’ pour nos hôtes. Ils ne seront pas déçus », soutient Angèle, un œil sur sa marmite pleine de viande faisandée d’agoutis, de hérissons et de biches de toutes sortes. Elle me désigne tout près les vendeuses de ‘’tchapalo’’ (bière locale) qui, elles aussi, préparent la fête. Ceux qui sont friands des biquets pourraient se rendre au Cabri Club où ‘’Wolf’’, le maître des lieux assure avoir « prévu 3O cabris ce jour-là. Sans compter que je vais faire le plein de ‘’poulets-bicyclettes’’ (poulets africains) depuis Bouaké. J’ai déjà demandé à mes fournisseurs de se préparer pour que le vin de palme frais ne manque pas à nos hôtes ». Les dépôts de boissons ont déjà pris les dispositions pour que « du 17 au 22, les maquis et bars soient approvisionnés », soutien Noël K, un promoteur. Pour B. Blaise, « après près de 4 mois de disette, c’est l’occasion pour les tenanciers de maquis de se faire un peu d’argent. Espérons qu’ils n’essaieront pas de se rattraper en ces quelques jours». Ce à quoi Natacha répond que le plus important pour les tenanciers de maquis et bars, c’est « de relever le défi de la restauration des invités du président Alassane Dramane Ouattara. Nous allons le faire », assure-t-elle, souriante.
Ousmane Diallo à Yamoussoukro
« On s’y prépare. Nous avons commandé des poulets et du poisson pour la circonstance. De la boisson aussi. Tous ceux qui arriveront seront servis », rassure Natacha, gérante du maquis Sainte-Marie. Comme elle, tous les autres tenanciers de maquis exerçant à la gare s’affairent pour que ceux qui arriveront pour l’événement ne manquent de rien. Idem dans la rue des maquis où certains tenanciers donnent quelques coups de pinceau pour donner une meilleure allure à leurs établissements. « Je prévois d’abattre 4 moutons par jour au lieu d’un seul », déclare Mamoudou, le vendeur de ‘’soukouya’’ de la rue des maquis. Au Kpêma, « on est prêt depuis longtemps. Nous avons tous commandé de la ‘’viande de brousse’’ pour nos hôtes. Ils ne seront pas déçus », soutient Angèle, un œil sur sa marmite pleine de viande faisandée d’agoutis, de hérissons et de biches de toutes sortes. Elle me désigne tout près les vendeuses de ‘’tchapalo’’ (bière locale) qui, elles aussi, préparent la fête. Ceux qui sont friands des biquets pourraient se rendre au Cabri Club où ‘’Wolf’’, le maître des lieux assure avoir « prévu 3O cabris ce jour-là. Sans compter que je vais faire le plein de ‘’poulets-bicyclettes’’ (poulets africains) depuis Bouaké. J’ai déjà demandé à mes fournisseurs de se préparer pour que le vin de palme frais ne manque pas à nos hôtes ». Les dépôts de boissons ont déjà pris les dispositions pour que « du 17 au 22, les maquis et bars soient approvisionnés », soutien Noël K, un promoteur. Pour B. Blaise, « après près de 4 mois de disette, c’est l’occasion pour les tenanciers de maquis de se faire un peu d’argent. Espérons qu’ils n’essaieront pas de se rattraper en ces quelques jours». Ce à quoi Natacha répond que le plus important pour les tenanciers de maquis et bars, c’est « de relever le défi de la restauration des invités du président Alassane Dramane Ouattara. Nous allons le faire », assure-t-elle, souriante.
Ousmane Diallo à Yamoussoukro
