Depuis quelques jours, le pays dans son ensemble, est pris d`une hystérie. Une hystérie notée à Yamoussoukro, mais qui « contamine » peu à peu le reste de la Côte d`Ivoire. La raison fondamentale de cette transe collective, c`est l`investiture annoncée pour le samedi 21 mai 2011, d`Alassane Ouattara comme Président de la République de Côte d`Ivoire. C`est donc à juste titre que cela préoccupe l`ensemble des Ivoiriens, parce que ce moment solennel, met le cap sur la normalité du pays. Une normalité tant souhaitée de tous, après toutes ces souffrances qui ont meublé le quotidien des Ivoiriens et des Non-Ivoiriens qui vivent sur ce territoire. Souffrance née de la crise post-électorale qui a fait tant de morts. Des milliers et des milliers de morts, sans compter les déplacés de guerre presqu`en nombre identique. Sur ce sombre tableau des morts et des déplacés de guerre, il y a donc par ricochet, des orphelins, des veufs, des veuves, des chômeurs, des sans abri, des Sdf ( Sans domicile fixe), etc. Alors, l`investiture du Chef de l`Etat viendra un peu mettre en veilleuse ces meurtrissures. Une thérapie ponctuelle pour soulager les Ivoiriens qui seront donc braqués sur cet évènement et oublier, un tant soit peu, cette crise post-électorale. Même s`il faudra plus tard revenir à la réalité. En tout cas, cette cérémonie d`investiture capte l`attention de milliers d`Ivoiriens. Mais force est de reconnaître que nous ne devons pas perdre de vue certaines réalités. Le moment solennel de l`investiture du Président de la République ne doit donc pas totalement faire ombrage à d`importants chantiers, qui méritent plutôt attention dans l`immédiat. Ce sont, entre autres, le problème de l`école sur l`ensemble du territoire national.
L`école ne fonctionne pas encore convenablement. Des enseignants sont toujours abonnés aux absences, des élèves demeurent des « fantômes ». Les Universités ne sont pas en reste. L`Université d`Abobo-Adjamé ne l`est plus que de nom. Celle de Cocody a les portes closes. Et pour combien de temps? Nul ne le sait encore. Les choses ne doivent pas rester en l`état et il faut remédier rapidement à cette triste situation, pour éviter à tous ces enseignants, à ces étudiants et à ces élèves, un long chômage. C`est pourquoi, une politique devrait efficacement être mise en œuvre, pour ramener les élèves et leurs enseignants dans les classes d`une part et les étudiants dans leurs amphis, d`autre part. Tout cela participera de la normalité effective. A côté du problème de l`école, il y a celui combien important, de la santé. Les Chu et autres centres de santé ne tournent pas encore à plein régime. Ou ne tournent pas carrément. Nombreux de ces centres de santé, ayant été détruits par les obus et autres armement dévastateur. Sans compter de nombre agents de santé également portés disparus. Les morgues pour leur part, sont pleines à craquer de cadavres de toute évidence mal conservés. Il y a un manque criant de casiers pour une meilleure conservation de ces corps, pour la plupart non identifiés. Impossible de faire un tour dans ces lieux là, sans se boucher les narines. Des odeurs nauséabondes embaumant l`air à mille lieux. Faisant peser ainsi, de lourds risques de maladies et d`épidémie. Déjà à Abobo, une maladie apparaissant comme un « Ovni (Objet volant non identifié) », parce que non cernée pour l`heure, a fait son apparition et fait des misères. Il faut craindre que cette maladie, cette grande inconnue pour l`heure, franchisse les portes d`Abobo, pour s`inviter dans les autres communes. Les responsables de la santé doivent rapidement se mettre à la tâche, pour empêcher toute propagation de ce mal qui reste, pour l’heure, une nébuleuse.. Empêcher qu`elle fasse d`autres victimes qui iront grossir le nombre des pensionnaires des morgues.
Ces morgues où de vulgaires conteneurs, sont transformés en chambres de conservation, avec un air conditionné presqu`inexistant. Là aussi, il faut parer au plus pressé. Des épidémies étant vite arrivées.
Normaliser la situation
Ce chantier ne doit donc pas attendre. Et dans toute cette grisaille, il y a aussi le cas des pluies. Celles-ci arrivent à grosses gouttes. On sait ce qu`elles ont fait par le passé avec les misères qu`elles ont causées aux populations. Des drames avec des éboulements et des morts en grand nombre. A-t-on capitalisé les erreurs du passé de ces drames? Des dispositions idoines ont-elles été prises dans des quartiers précaires pour ne plus qu`arrivent ce qui a été vécu? En clair, il faut développer une politique visant à prévenir d`autres situations tragiques, du fait de fortes pluies qui commencent à s`abattre. Des pluies desquelles on ne doit pas que craindre des éboulements mortels, mais aussi des maladies qu`elles peuvent entraîner. Parce qu`il y a effectivement des maladies qui sont consécutives à la saison de grandes pluies. Sur ce tableau sombre à vite repeindre en clair, figure en bonne place, l`insécurité. Cette grande insécurité qui donne l`insomnie à tous, à quelque niveau que ce soit. Cette insécurité qui oblige les noctambules à revoir leurs habitudes. Cette insécurité qui fait encore hésiter des investisseurs voulant s`orienter vers la destination ivoire. Cette insécurité qui fait vivre dans la perpétuelle peur, avec toutes ces armes qui circulent et ces milliers de taulards dehors et que l`on côtoie sans le savoir. Des dangers ambulants qui peuvent s`abattre à tout moment sur tout citoyen de ce pays. Il y a absolument lieu de faire fonctionner rapidement et dans les conditions qu`il faut, les postes de police et de gendarmerie, pour permettre aux contribuables de signaler les torts qu`ils subissent et les rétablir dans leurs droits. Les prisons également, doivent rouvrir pour accueillir ceux qui le méritent et qui jusque-là, sont sûrs d`agir impunément. Du moins, à l`heure actuelle. Voilà entre autres, quelques chantiers qui ne doivent pas attendre. Des chantiers que le régime ne doit pas négliger. La liste est loin d`être exhaustive. Alors, l`investiture du Président de la République est certes là avec toute la frénésie qu`elle suscite, mais cela ne doit pas empêcher ses collaborateurs en charge des questions soulevées ici, de trouver des solutions rapides. Il ne faut pas remettre les choses chaque fois à demain, comme cela a souvent été le cas dans certaines administrations. Il y va de la normalité de la situation et dans l`intérêt même des autorités et des populations. Populations dont l’épanouissement semble une priorité pour le Président de la République Alassane Ouattara et le Premier ministre Soro Guillaume.
KIKIE Ahou Nazaire
L`école ne fonctionne pas encore convenablement. Des enseignants sont toujours abonnés aux absences, des élèves demeurent des « fantômes ». Les Universités ne sont pas en reste. L`Université d`Abobo-Adjamé ne l`est plus que de nom. Celle de Cocody a les portes closes. Et pour combien de temps? Nul ne le sait encore. Les choses ne doivent pas rester en l`état et il faut remédier rapidement à cette triste situation, pour éviter à tous ces enseignants, à ces étudiants et à ces élèves, un long chômage. C`est pourquoi, une politique devrait efficacement être mise en œuvre, pour ramener les élèves et leurs enseignants dans les classes d`une part et les étudiants dans leurs amphis, d`autre part. Tout cela participera de la normalité effective. A côté du problème de l`école, il y a celui combien important, de la santé. Les Chu et autres centres de santé ne tournent pas encore à plein régime. Ou ne tournent pas carrément. Nombreux de ces centres de santé, ayant été détruits par les obus et autres armement dévastateur. Sans compter de nombre agents de santé également portés disparus. Les morgues pour leur part, sont pleines à craquer de cadavres de toute évidence mal conservés. Il y a un manque criant de casiers pour une meilleure conservation de ces corps, pour la plupart non identifiés. Impossible de faire un tour dans ces lieux là, sans se boucher les narines. Des odeurs nauséabondes embaumant l`air à mille lieux. Faisant peser ainsi, de lourds risques de maladies et d`épidémie. Déjà à Abobo, une maladie apparaissant comme un « Ovni (Objet volant non identifié) », parce que non cernée pour l`heure, a fait son apparition et fait des misères. Il faut craindre que cette maladie, cette grande inconnue pour l`heure, franchisse les portes d`Abobo, pour s`inviter dans les autres communes. Les responsables de la santé doivent rapidement se mettre à la tâche, pour empêcher toute propagation de ce mal qui reste, pour l’heure, une nébuleuse.. Empêcher qu`elle fasse d`autres victimes qui iront grossir le nombre des pensionnaires des morgues.
Ces morgues où de vulgaires conteneurs, sont transformés en chambres de conservation, avec un air conditionné presqu`inexistant. Là aussi, il faut parer au plus pressé. Des épidémies étant vite arrivées.
Normaliser la situation
Ce chantier ne doit donc pas attendre. Et dans toute cette grisaille, il y a aussi le cas des pluies. Celles-ci arrivent à grosses gouttes. On sait ce qu`elles ont fait par le passé avec les misères qu`elles ont causées aux populations. Des drames avec des éboulements et des morts en grand nombre. A-t-on capitalisé les erreurs du passé de ces drames? Des dispositions idoines ont-elles été prises dans des quartiers précaires pour ne plus qu`arrivent ce qui a été vécu? En clair, il faut développer une politique visant à prévenir d`autres situations tragiques, du fait de fortes pluies qui commencent à s`abattre. Des pluies desquelles on ne doit pas que craindre des éboulements mortels, mais aussi des maladies qu`elles peuvent entraîner. Parce qu`il y a effectivement des maladies qui sont consécutives à la saison de grandes pluies. Sur ce tableau sombre à vite repeindre en clair, figure en bonne place, l`insécurité. Cette grande insécurité qui donne l`insomnie à tous, à quelque niveau que ce soit. Cette insécurité qui oblige les noctambules à revoir leurs habitudes. Cette insécurité qui fait encore hésiter des investisseurs voulant s`orienter vers la destination ivoire. Cette insécurité qui fait vivre dans la perpétuelle peur, avec toutes ces armes qui circulent et ces milliers de taulards dehors et que l`on côtoie sans le savoir. Des dangers ambulants qui peuvent s`abattre à tout moment sur tout citoyen de ce pays. Il y a absolument lieu de faire fonctionner rapidement et dans les conditions qu`il faut, les postes de police et de gendarmerie, pour permettre aux contribuables de signaler les torts qu`ils subissent et les rétablir dans leurs droits. Les prisons également, doivent rouvrir pour accueillir ceux qui le méritent et qui jusque-là, sont sûrs d`agir impunément. Du moins, à l`heure actuelle. Voilà entre autres, quelques chantiers qui ne doivent pas attendre. Des chantiers que le régime ne doit pas négliger. La liste est loin d`être exhaustive. Alors, l`investiture du Président de la République est certes là avec toute la frénésie qu`elle suscite, mais cela ne doit pas empêcher ses collaborateurs en charge des questions soulevées ici, de trouver des solutions rapides. Il ne faut pas remettre les choses chaque fois à demain, comme cela a souvent été le cas dans certaines administrations. Il y va de la normalité de la situation et dans l`intérêt même des autorités et des populations. Populations dont l’épanouissement semble une priorité pour le Président de la République Alassane Ouattara et le Premier ministre Soro Guillaume.
KIKIE Ahou Nazaire
