Abdoulaye Wade a égrené deux souvenirs en guise d’illustration de ses rapports avec Laurent Gbagbo, président ivoirien déchu. Premier souvenir. Le chef de l’Etat sénégalais a expliqué qu’il s’était impliqué personnellement dans les efforts pour obtenir la libération de Laurent Gbagbo, du temps où, opposant à Félix Houphouët Boigny, il avait été incarcéré. « (…) J’ai été le seul à intervenir. J’ai demandé sa libération. Mieux, j’ai commis un avocat sénégalais pour aller rendre visite à Gbagbo en prison (…) Houphouët a dit : dites à Gbagbo et ses compagnons. Que je vais tout faire pour les libérer. Mais ils ont fait appel. S’ils laissent la procédure d’appel, je ne pourrai intervenir qu’après l’arrêt de la cour d’appel. Mais s’ils se désistent, je vais faire ce que je peux. Le ministère public peut les libérer. La réponse faite à l’avocat : C’est bien qu’Houphouët dise qu’il va
nous libérer. Mais il faut qu’il s’engage par écrit. Quand on m’a rapporté ça : j’ai dit c’est dommage. Ces gens-là n’ont pas de formation politique (…) Ils sont allés à la cour d’appel qui a confirmé les condamnations », a relaté Wade. Second souvenir. Abdoulaye Wade a dit qu’il avait été appelé quelque temps avant l’élection d’Octobre 2010 : « Quand il a eu des difficultés à la veille des élections sur le traitement de 500.000 (voix) dont on disait qu’ils étaient Ivoiriens ou qu’ils n’étaient pas Ivoiriens. Il m’a appelé...Quand je suis arrivé, il m’a dit : donne-moi des conseils et je te demande de rencontrer tous les leaders politiques. Y compris ceux de mon propre parti (…) Je me suis entretenu avec des leaders. J’ai donné quelques conseils... Je pense qu’ils en ont tenu compte un tout petit peu. Pour dire : quand il était en difficulté, il n’hésitait pas à faire appel à moi ».
Abdoulaye Wade a rappelé les liens forts qui existaient en Abidjan et Dakar. De même, il a vanté son amitié avec Alassane Ouattara. « Il m’a toujours considéré comme son grand-frère…C’est moi qui ai présenté sa candidature à l’Internationale libérale. Nous sommes de la même philosophie libérale. Il est tout à fait normal qu’on s’entende, qu’on se concerte sur l’Afrique, sur le monde », dixit Wade.
K. COULIBALY
nous libérer. Mais il faut qu’il s’engage par écrit. Quand on m’a rapporté ça : j’ai dit c’est dommage. Ces gens-là n’ont pas de formation politique (…) Ils sont allés à la cour d’appel qui a confirmé les condamnations », a relaté Wade. Second souvenir. Abdoulaye Wade a dit qu’il avait été appelé quelque temps avant l’élection d’Octobre 2010 : « Quand il a eu des difficultés à la veille des élections sur le traitement de 500.000 (voix) dont on disait qu’ils étaient Ivoiriens ou qu’ils n’étaient pas Ivoiriens. Il m’a appelé...Quand je suis arrivé, il m’a dit : donne-moi des conseils et je te demande de rencontrer tous les leaders politiques. Y compris ceux de mon propre parti (…) Je me suis entretenu avec des leaders. J’ai donné quelques conseils... Je pense qu’ils en ont tenu compte un tout petit peu. Pour dire : quand il était en difficulté, il n’hésitait pas à faire appel à moi ».
Abdoulaye Wade a rappelé les liens forts qui existaient en Abidjan et Dakar. De même, il a vanté son amitié avec Alassane Ouattara. « Il m’a toujours considéré comme son grand-frère…C’est moi qui ai présenté sa candidature à l’Internationale libérale. Nous sommes de la même philosophie libérale. Il est tout à fait normal qu’on s’entende, qu’on se concerte sur l’Afrique, sur le monde », dixit Wade.
K. COULIBALY