La valeur marchande du logiciel non autorisé installé sur des PCs en Afrique centrale et occidentale (WCA) a atteint le chiffre de 27 millions de Dollars en 2010 correspondant à 80% de logiciels piratés utilisés sur des PCs.
Ce niveau a presque doublé puisqu’il était de 42% et a connu une hausse de 3.6% durant les 5 dernières années écoulées.
Ces chiffres, issus d’une étude globale sur le piratage de logiciel informatique, ont été rendus publics par la BSA(Business Software Alliance) qui est le premier avocat du monde de l'industrie du logiciel, travaillant dans 80 pays pour augmenter les marchés du logiciel et pour créer des conditions de l'innovation et de la croissance). BSA a évalué l'état du piratage de logiciel dans le monde. Depuis 2006, les taux de piratage ont chuté légèrement à travers certaines régions d’Afrique Centrale et occidentale.
Au Cameroun, le taux de piratage a baissé de 2%. On est passé de 84% en 2006 à 82% en 2010. En Côte d'Ivoire, il a chuté de 82% à 79%, et celui du Sénégal est aujourd’hui à 78% contre 81% précédemment.
Cette tendance contraste avec d'autres régions africaines où l’on note, soit une évolution, soit un statuquo du niveau de piratage au cours de la même période.
Selon Dale Waterman,patron de BSA-Moyen-Orient et Afrique, « ces résultats prouvent que tandis que des progrès ont été accomplis dans certaines régions pour la réduction du taux de piratage de logiciel, il faut noter qu’il reste encore beaucoup de travail à faire. »
M. Dale Waterman,par ailleurs avocat de Microsoft chargé de l’anti-piratage au Moyen-Orient et en Afrique a ensuite ajouté que « plus nous réduisons au minimum le taux de piratage de logiciel, mieux cela sera pour les économies de la région.»
Cette huitième étude globale sur le piratage de logiciel conduite par BSA en association avec l'IDC, principale société de recherche et de prévisions surle marché et l'industrie des IT, a utilisé une méthodologie qui incorpore 182 entrées de données discrètes dans 116 pays et régions dans le monde. L'étude de cette année a pris également une nouvelle dimension : une enquête d’opinion publique des utilisateurs d’ordinateur visant à ressortir les attitudes et les principaux comportements sociaux se rapportant au piratage de logiciel. Cet aspect de l’étude a été conduit par Ipsos.
Globalement, l'enquête d'opinion a montré que 7 utilisateurs sur 10 sont favorables à l’idée qu’il est important de respecter les droits de la propriété intellectuelle et trouvent légitime que les inventeurs soient payés pour leurs inventions de sorte à les encourager à faire avancer la recherche technologique.
Un contraste est tout de même saisissant. Ces avis favorables ont été paradoxalement enregistrés dans les régions où le taux de piratage était le plus élevé. L'étude révèle également que les utilisateurs reconnaissent que les logiciels autorisés sont plus fiables. « Clairement, il y a une appréciation forte pour la valeur fournie par le logiciel légal, » a reconnu M. Serge Ntamack, directeur de propriété intellectuelle, Microsoft Afrique de l'ouest anglophone.
Toutefois, au niveau de Microsoft ajoute t’il, il est clair « les résultats renforcent la nécessité de sensibiliser et instruire les utilisateurs sur le fait le logiciel téléchargé est souvent illégal, et que même l'installation d’un logiciel acheté pour un ordinateur sur plusieurs autres ordinateurs de maison ou de bureau est aussi de la piraterie. »
Les résultats additionnels de l'étude
• Globalement, on estime à 59 millions de dollars la valeur des logiciels volés, presque le double depuis 2003 date du début de l’étude.
• La moitié des 116 zones géographiques étudiées en 2010 a une moyenne de taux de piratage supérieur ou égal à 62%.
• Les économies naissantes sont devenues le creuset du piratage de logiciels d’ordinateurs. Les taux de piraterie dans les pays en voie de développement, en effet sont 2.5 fois supérieur à ceux trouvés dans les pays développés.
• Les avantages les plus cités du logiciel légal sont globalement l’accès à l'assistance technique (88%) et à la protection contre des virus (81%).
• « La récente étude prouve que tandis que la piraterie continue à menacer l'économie globale, les utilisateurs comprennent clairement et apprécient la valeur de la propriété intellectuelle, particulièrement son rôle en tant que moteur de la croissance économique, » a dit Robert Holleyman, Président et Directeur Général de BSA.
• « Le vol de logiciel continue d’étouffer l’innovation, la création d'emplois et la croissance économique dans le monde. Ce rapport montre clairement l'importance de sensibiliser les entreprises, les fonctionnaires du gouvernement, et les utilisateurs au sujet des risques du vol de logiciel - et ce qu'elles peuvent faire pour l'arrêter. » « Microsoft sensibilise sur les risques créés par le logiciel contrefait, qui peut avoir un impact dévastateur sur la vie des consommateurs, la productivité des petites entreprises, et les économies des nations naissantes, » a noté Dale Waterman. Pour lui, « étant donné que les méthodes de fabrication et de vente de logiciels contrefaits deviennent de plus en plus sophistiqués, il y a donc urgence pour une plus grande conscience de ce problème critique. Les consommateurs sont face au danger du téléchargement ou de l’achat de logiciel contrefait qui peut les exposer aux virus, ensuite, qui peuvent les exposer au vol d'identité, à la perte de données, et aux défaillances du système, etc.
• « Microsoft mène des actions judiciaires contre les revendeurs et les boutiques informatiques sans scrupules, et soutient des recherches locales de police sur la contrefaçon de logiciel. Une association efficace entre le secteur public et privé est cruciale pour réduire le piratage de logiciel dans un pays. »
En somme, l'étude globale BSA sur le piratage de logiciel en 2010 a pris en compte la piraterie de tous les logiciels qui fonctionnent sur les PCs, y compris des ordinateurs de bureau, des ordinateurs portables, des ultra-portables et les netbooks. Les logiciels d'exploitation, logiciel système, tel que les bases de données ou pack de sécurité, les logiciels d'application, les logiciels gratuits légitimes ou logiciels libres ont fait l’objet de l'étude.
Ce niveau a presque doublé puisqu’il était de 42% et a connu une hausse de 3.6% durant les 5 dernières années écoulées.
Ces chiffres, issus d’une étude globale sur le piratage de logiciel informatique, ont été rendus publics par la BSA(Business Software Alliance) qui est le premier avocat du monde de l'industrie du logiciel, travaillant dans 80 pays pour augmenter les marchés du logiciel et pour créer des conditions de l'innovation et de la croissance). BSA a évalué l'état du piratage de logiciel dans le monde. Depuis 2006, les taux de piratage ont chuté légèrement à travers certaines régions d’Afrique Centrale et occidentale.
Au Cameroun, le taux de piratage a baissé de 2%. On est passé de 84% en 2006 à 82% en 2010. En Côte d'Ivoire, il a chuté de 82% à 79%, et celui du Sénégal est aujourd’hui à 78% contre 81% précédemment.
Cette tendance contraste avec d'autres régions africaines où l’on note, soit une évolution, soit un statuquo du niveau de piratage au cours de la même période.
Selon Dale Waterman,patron de BSA-Moyen-Orient et Afrique, « ces résultats prouvent que tandis que des progrès ont été accomplis dans certaines régions pour la réduction du taux de piratage de logiciel, il faut noter qu’il reste encore beaucoup de travail à faire. »
M. Dale Waterman,par ailleurs avocat de Microsoft chargé de l’anti-piratage au Moyen-Orient et en Afrique a ensuite ajouté que « plus nous réduisons au minimum le taux de piratage de logiciel, mieux cela sera pour les économies de la région.»
Cette huitième étude globale sur le piratage de logiciel conduite par BSA en association avec l'IDC, principale société de recherche et de prévisions surle marché et l'industrie des IT, a utilisé une méthodologie qui incorpore 182 entrées de données discrètes dans 116 pays et régions dans le monde. L'étude de cette année a pris également une nouvelle dimension : une enquête d’opinion publique des utilisateurs d’ordinateur visant à ressortir les attitudes et les principaux comportements sociaux se rapportant au piratage de logiciel. Cet aspect de l’étude a été conduit par Ipsos.
Globalement, l'enquête d'opinion a montré que 7 utilisateurs sur 10 sont favorables à l’idée qu’il est important de respecter les droits de la propriété intellectuelle et trouvent légitime que les inventeurs soient payés pour leurs inventions de sorte à les encourager à faire avancer la recherche technologique.
Un contraste est tout de même saisissant. Ces avis favorables ont été paradoxalement enregistrés dans les régions où le taux de piratage était le plus élevé. L'étude révèle également que les utilisateurs reconnaissent que les logiciels autorisés sont plus fiables. « Clairement, il y a une appréciation forte pour la valeur fournie par le logiciel légal, » a reconnu M. Serge Ntamack, directeur de propriété intellectuelle, Microsoft Afrique de l'ouest anglophone.
Toutefois, au niveau de Microsoft ajoute t’il, il est clair « les résultats renforcent la nécessité de sensibiliser et instruire les utilisateurs sur le fait le logiciel téléchargé est souvent illégal, et que même l'installation d’un logiciel acheté pour un ordinateur sur plusieurs autres ordinateurs de maison ou de bureau est aussi de la piraterie. »
Les résultats additionnels de l'étude
• Globalement, on estime à 59 millions de dollars la valeur des logiciels volés, presque le double depuis 2003 date du début de l’étude.
• La moitié des 116 zones géographiques étudiées en 2010 a une moyenne de taux de piratage supérieur ou égal à 62%.
• Les économies naissantes sont devenues le creuset du piratage de logiciels d’ordinateurs. Les taux de piraterie dans les pays en voie de développement, en effet sont 2.5 fois supérieur à ceux trouvés dans les pays développés.
• Les avantages les plus cités du logiciel légal sont globalement l’accès à l'assistance technique (88%) et à la protection contre des virus (81%).
• « La récente étude prouve que tandis que la piraterie continue à menacer l'économie globale, les utilisateurs comprennent clairement et apprécient la valeur de la propriété intellectuelle, particulièrement son rôle en tant que moteur de la croissance économique, » a dit Robert Holleyman, Président et Directeur Général de BSA.
• « Le vol de logiciel continue d’étouffer l’innovation, la création d'emplois et la croissance économique dans le monde. Ce rapport montre clairement l'importance de sensibiliser les entreprises, les fonctionnaires du gouvernement, et les utilisateurs au sujet des risques du vol de logiciel - et ce qu'elles peuvent faire pour l'arrêter. » « Microsoft sensibilise sur les risques créés par le logiciel contrefait, qui peut avoir un impact dévastateur sur la vie des consommateurs, la productivité des petites entreprises, et les économies des nations naissantes, » a noté Dale Waterman. Pour lui, « étant donné que les méthodes de fabrication et de vente de logiciels contrefaits deviennent de plus en plus sophistiqués, il y a donc urgence pour une plus grande conscience de ce problème critique. Les consommateurs sont face au danger du téléchargement ou de l’achat de logiciel contrefait qui peut les exposer aux virus, ensuite, qui peuvent les exposer au vol d'identité, à la perte de données, et aux défaillances du système, etc.
• « Microsoft mène des actions judiciaires contre les revendeurs et les boutiques informatiques sans scrupules, et soutient des recherches locales de police sur la contrefaçon de logiciel. Une association efficace entre le secteur public et privé est cruciale pour réduire le piratage de logiciel dans un pays. »
En somme, l'étude globale BSA sur le piratage de logiciel en 2010 a pris en compte la piraterie de tous les logiciels qui fonctionnent sur les PCs, y compris des ordinateurs de bureau, des ordinateurs portables, des ultra-portables et les netbooks. Les logiciels d'exploitation, logiciel système, tel que les bases de données ou pack de sécurité, les logiciels d'application, les logiciels gratuits légitimes ou logiciels libres ont fait l’objet de l'étude.