Le président, Alassane Ouattara, a indiqué, au lendemain de son investiture, que le Premier ministre Guillaume Soro conservait son poste. Il a également informé que des miliciens ayant participé à l’enlèvement d’étrangers à Abidjan ont été arrêtés. Quant à l’ancien président, Alassane Ouattara a réaffirmé son souhait de le voir jugé.
Un jour après son investiture, le président Ouattara s’est prononcé sur quelques sujets de la vie nationale. Au cours d’une interview accordée à Vanessa Burggrave de «France 24» et Christophe Boisbouvier de «Rfi», le successeur de Laurent Gbagbo a annoncé que le Premier ministre Guillaume Kigbafory Soro serait reconduit à son poste et que c’est à lui qu’il reviendra de former un gouvernement d`union nationale. Alors que ce poste avait été promis, entre les deux tours de la présidentielle, au Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci), Alassane Ouattara a expliqué que la décision de reconduire le dernier Premier ministre de Laurent Gbagbo à ce poste a été prise de commun accord avec Henri Konan Bédié, le patron du parti doyen. «Avec le président Bédié, nous considérons que Guillaume Soro fait du bon travail, que la situation est encore fragile, que nous avons besoin de lui, nous souhaitons qu`il continue et il a accepté de continuer. C`est lui qui formera le prochain gouvernement», a-t-il indiqué. Avant d’annoncer qu’il tiendra ses engagements avec le Pdci le moment venu. Guillaume Soro conservera également le maroquin de la Défense, a tenu à préciser le président ivoirien. Alassane Ouattara a aussi émis le souhait que des membres du Front populaire ivoirien (Fpi), le parti de Laurent Gbagbo, fassent leur entée dans le futur gouvernement d’union nationale. «Je suis en discussion avec des éléments modérés du Front populaire ivoirien, je souhaite qu`ils fassent partie de mon gouvernement», a-t-il indiqué. Le sort réservé à l’ancien président, Laurent Gbagbo, a alimenté les échanges entre Alassane Ouattara et les journalistes. Il a soutenu que l’ex-opposant historique doit être jugé par la justice ivoirienne et par la Cour pénale internationale Cpi), pour les accusations relevant de sa compétence. «Il y a des catégories qui relèvent des tribunaux ivoiriens: la corruption, la déstabilisation, la confiscation du pouvoir après les résultats de l’élection, les forfaitures. Tout cela peut être jugé par les tribunaux ivoiriens», a précisé l’ex-Premier ministre. «Mais à côté, nous avons tout de même des crimes de guerre, des crimes contre l’humanité, des crimes de sang. Nous pensons et nous demandons que Laurent Gbagbo soit jugé par la Cour pénale internationale», a-t-il ajouté». L’ancien Directeur général adjoint du Font monétaire international a aussi levé un coin du voile sur le sort de Stéphane Frantz di Rippel (le directeur français de l`hôtel Novotel d`Abidjan), et son compatriote Yves Lambelin (président de Sifca), le Malaisien Chelliah Pandian (directeur général de Sania, filiale du groupe Sifca) et le Béninois Raoul Adeossi (assistant d`Yves Lambelin), les quatre étrangers enlevé le 4 avril à Abidjan. Il a indiqué que des miliciens ayant participé à leur l’enlèvement ont été arrêtés. «Nous suivons cette question de très près, nous avons eu quelques éléments puisque certains miliciens qui les ont enlevés ont pu être arrêtés. Ils nous ont indiqué les chefs de bande, nous remontons la filière», a expliqué le président ivoirien.
M’Bah Aboubakar
Un jour après son investiture, le président Ouattara s’est prononcé sur quelques sujets de la vie nationale. Au cours d’une interview accordée à Vanessa Burggrave de «France 24» et Christophe Boisbouvier de «Rfi», le successeur de Laurent Gbagbo a annoncé que le Premier ministre Guillaume Kigbafory Soro serait reconduit à son poste et que c’est à lui qu’il reviendra de former un gouvernement d`union nationale. Alors que ce poste avait été promis, entre les deux tours de la présidentielle, au Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci), Alassane Ouattara a expliqué que la décision de reconduire le dernier Premier ministre de Laurent Gbagbo à ce poste a été prise de commun accord avec Henri Konan Bédié, le patron du parti doyen. «Avec le président Bédié, nous considérons que Guillaume Soro fait du bon travail, que la situation est encore fragile, que nous avons besoin de lui, nous souhaitons qu`il continue et il a accepté de continuer. C`est lui qui formera le prochain gouvernement», a-t-il indiqué. Avant d’annoncer qu’il tiendra ses engagements avec le Pdci le moment venu. Guillaume Soro conservera également le maroquin de la Défense, a tenu à préciser le président ivoirien. Alassane Ouattara a aussi émis le souhait que des membres du Front populaire ivoirien (Fpi), le parti de Laurent Gbagbo, fassent leur entée dans le futur gouvernement d’union nationale. «Je suis en discussion avec des éléments modérés du Front populaire ivoirien, je souhaite qu`ils fassent partie de mon gouvernement», a-t-il indiqué. Le sort réservé à l’ancien président, Laurent Gbagbo, a alimenté les échanges entre Alassane Ouattara et les journalistes. Il a soutenu que l’ex-opposant historique doit être jugé par la justice ivoirienne et par la Cour pénale internationale Cpi), pour les accusations relevant de sa compétence. «Il y a des catégories qui relèvent des tribunaux ivoiriens: la corruption, la déstabilisation, la confiscation du pouvoir après les résultats de l’élection, les forfaitures. Tout cela peut être jugé par les tribunaux ivoiriens», a précisé l’ex-Premier ministre. «Mais à côté, nous avons tout de même des crimes de guerre, des crimes contre l’humanité, des crimes de sang. Nous pensons et nous demandons que Laurent Gbagbo soit jugé par la Cour pénale internationale», a-t-il ajouté». L’ancien Directeur général adjoint du Font monétaire international a aussi levé un coin du voile sur le sort de Stéphane Frantz di Rippel (le directeur français de l`hôtel Novotel d`Abidjan), et son compatriote Yves Lambelin (président de Sifca), le Malaisien Chelliah Pandian (directeur général de Sania, filiale du groupe Sifca) et le Béninois Raoul Adeossi (assistant d`Yves Lambelin), les quatre étrangers enlevé le 4 avril à Abidjan. Il a indiqué que des miliciens ayant participé à leur l’enlèvement ont été arrêtés. «Nous suivons cette question de très près, nous avons eu quelques éléments puisque certains miliciens qui les ont enlevés ont pu être arrêtés. Ils nous ont indiqué les chefs de bande, nous remontons la filière», a expliqué le président ivoirien.
M’Bah Aboubakar