Après l’investiture du président de la République, Alassane Ouattara, le 21 mai dernier, à Yamoussoukro, la Côte d’Ivoire peut enfin se mettre au travail. De ce fait, le premier acte majeur à poser sera forcément la formation du gouvernement d’union nationale qui pourrait déjouer bien de pronostics.
Qui fera quoi dans le nouveau gouvernement ivoirien ? Nul ne le sait encore. La presse se fait l’écho de l’information, mais, à la réalité, le secret reste bien gardé. La seule chose dont on est sûr, puisque confirmée par le président de la République, c’est la reconduction du Premier ministre, ministre de la Défense, Guillaume Soro. Quant aux autres membres du gouvernement, tout n’est que spéculation. Mais, les Ivoiriens n’auront pas à attendre bien longtemps pour connaître les visages de leurs nouveaux dirigeants.
Même si le secret n’a pu être décelé, il faut noter que le gouvernement est quasi-prêt. Notamment en ce qui concerne son architecture.
La question qui suscite la curiosité de beaucoup de gens vise les probables membres du Front populaire ivoirien (Fpi) qui entreront au gouvernement, conformément à la politique d’ouverture prônée par le chef de l’Etat. Au lendemain de son investiture, Alassane Ouattara a affirmé qu’il ferait appel aux modérés de l’ex-parti au pouvoir. Exit donc les faucons de l’ancien parti au pouvoir qui ont conduit Laurent Gbagbo dans le précipice. Les noms qui sont cités, sont généralement ceux de Miaka Ouréto, Secrétaire général du Fpi, Ouraga Obou, professeur de Droit ou encore Charles Blé Blé, ancien compagnon de lutte de Laurent Gbagbo, en rupture de banc avec le parti à la rose, devenu, à ses yeux trop va-t-en guerre. Outre le critère de la modération qui devrait leur concéder des postes dans la nouvelle équipe, ces probables appelés doivent s’inscrire dans la dynamique gouvernementale d’Alassane Ouattara. Concernant les portefeuilles qui leur seront confiés, on peut déjà affirmer, sans risque de se tromper, qu’ils n’occuperont aucun poste de souveraineté, à savoir, les ministères de l’Economie et des Finances, de l’Intérieur, de la Défense, de la Justice et des Affaires étrangères. L’autre grande curiosité, c’est la coloration politique qui dominera cette formation. Sera-t-elle plus Pdci que Rdr ou vice-versa? Une source proche du dossier s’est contentée de dire que ce sera un gouvernement équilibré En effet, selon des sources proches du dossier, le travail a commencé depuis la seconde quinzaine du mois d’avril. Ainsi, on sait par exemple que le gouvernement pourrait être élargi à une trentaine de membres. Il ne reste plus qu’à mettre un nom devant chaque département.
On peut donc parier qu’ils seront tous connus avant la fin de la semaine, jeudi, au plus tard. Puisque c’est le jour habituellement consacré aux conseils de ministres.
Anne-Marie Eba
Qui fera quoi dans le nouveau gouvernement ivoirien ? Nul ne le sait encore. La presse se fait l’écho de l’information, mais, à la réalité, le secret reste bien gardé. La seule chose dont on est sûr, puisque confirmée par le président de la République, c’est la reconduction du Premier ministre, ministre de la Défense, Guillaume Soro. Quant aux autres membres du gouvernement, tout n’est que spéculation. Mais, les Ivoiriens n’auront pas à attendre bien longtemps pour connaître les visages de leurs nouveaux dirigeants.
Même si le secret n’a pu être décelé, il faut noter que le gouvernement est quasi-prêt. Notamment en ce qui concerne son architecture.
La question qui suscite la curiosité de beaucoup de gens vise les probables membres du Front populaire ivoirien (Fpi) qui entreront au gouvernement, conformément à la politique d’ouverture prônée par le chef de l’Etat. Au lendemain de son investiture, Alassane Ouattara a affirmé qu’il ferait appel aux modérés de l’ex-parti au pouvoir. Exit donc les faucons de l’ancien parti au pouvoir qui ont conduit Laurent Gbagbo dans le précipice. Les noms qui sont cités, sont généralement ceux de Miaka Ouréto, Secrétaire général du Fpi, Ouraga Obou, professeur de Droit ou encore Charles Blé Blé, ancien compagnon de lutte de Laurent Gbagbo, en rupture de banc avec le parti à la rose, devenu, à ses yeux trop va-t-en guerre. Outre le critère de la modération qui devrait leur concéder des postes dans la nouvelle équipe, ces probables appelés doivent s’inscrire dans la dynamique gouvernementale d’Alassane Ouattara. Concernant les portefeuilles qui leur seront confiés, on peut déjà affirmer, sans risque de se tromper, qu’ils n’occuperont aucun poste de souveraineté, à savoir, les ministères de l’Economie et des Finances, de l’Intérieur, de la Défense, de la Justice et des Affaires étrangères. L’autre grande curiosité, c’est la coloration politique qui dominera cette formation. Sera-t-elle plus Pdci que Rdr ou vice-versa? Une source proche du dossier s’est contentée de dire que ce sera un gouvernement équilibré En effet, selon des sources proches du dossier, le travail a commencé depuis la seconde quinzaine du mois d’avril. Ainsi, on sait par exemple que le gouvernement pourrait être élargi à une trentaine de membres. Il ne reste plus qu’à mettre un nom devant chaque département.
On peut donc parier qu’ils seront tous connus avant la fin de la semaine, jeudi, au plus tard. Puisque c’est le jour habituellement consacré aux conseils de ministres.
Anne-Marie Eba
