Vêtu de sa grande toge de magistrat et levant la main droite, Mamadou Koné, le président de la Cour suprême a prêté serment devant le président de la République, selon la formule consacrée : « Je jure de bien et fidèlement remplir ma mission ; de l’exercer en toute impartialité, dans le respect de la Constitution ; de garder le secret des délibérations et des votes et de ne prendre aucune position publique ; de ne donner aucune consultation à titre privé sur les questions relevant de la compétence de la Cour suprême et de me conduire en tout comme un digne et loyal magistrat ». Prenant acte du serment, Alassane Ouattara a invité le président de la plus haute juridiction du système judiciaire ivoirien à « être irréprochable dans l’exercice de son office », car, dira-t-il : « face aux nombreux griefs qui lui sont faits et qui, hélas, ne sont pas toujours infondés, notre justice n’est pas au mieux de sa réputation ! Le serment que vous venez de prêter balise votre chemin. Je vous exhorte à faire preuve, dans votre travail quotidien, d’une grande probité, d’une rigueur à toute épreuve et d’une droiture exemplaire. C’est à ce titre que vous pourrez vous ériger en donneur de leçon à vos cadets et en censeur pour ceux qui prendront les libertés avec les règles de votre noble métier ». Toutes ces recommandations d’Alassane Ouattara répondent au souci qu’il a de doter la Côte d’Ivoire d’institutions fortes. « La justice est la clé de voûte de l’équilibre social. Elle tient une place de choix dans les institutions que j’envisage renforcer. La faiblesse de la justice conduit inévitablement au délitement de l’Etat et appelle au retour à la loi du plus fort, la loi de la jungle. Sans une justice forte garantissant les libertés des individus ainsi que les droits de tous les citoyens, l’Etat de droit que nous appelons de tous nos vœux restera une 25ème heure que nous attendrons toujours mais qui ne sonnera jamais. La Cour suprême a un rôle primordial à jouer. C’est à cet exercice que je voudrais vous inviter vous et vos collaborateurs », a ajouté Alassane Ouattara.
Mamadou Koné a, pour sa part, promis de faire de son mieux pour faire honneur à ses fonctions. « Nous allons mettre en place une politique nécessaire à la renaissance de la justice ivoirienne. Si chaque magistrat commence à bien faire son travail, un grand pas sera franchi. En ce qui me concerne, je m’engage à bien le faire. Je peux me tromper et si je me trompe dans une décision, ce ne sera pas volontaire », a assuré, à la presse, le président de la Cour suprême.
Anne-Marie Eba
Mamadou Koné a, pour sa part, promis de faire de son mieux pour faire honneur à ses fonctions. « Nous allons mettre en place une politique nécessaire à la renaissance de la justice ivoirienne. Si chaque magistrat commence à bien faire son travail, un grand pas sera franchi. En ce qui me concerne, je m’engage à bien le faire. Je peux me tromper et si je me trompe dans une décision, ce ne sera pas volontaire », a assuré, à la presse, le président de la Cour suprême.
Anne-Marie Eba
