PARIS - Cinq organisations (ACAT France, CCFD-Terre Solidaire, Defap (service protestant de mission), Ligue des droits de l`Homme, CGT) ont appelé mercredi "à l`arrêt des exactions" en Côte d`Ivoire, alors que le président Alassane Ouattara sera jeudi et vendredi au sommet du G8 à Deauville.
"Bien que la situation sécuritaire se soit nettement améliorée en Côte d`Ivoire, des civils continuent d`être victimes d`exactions commises par des hommes en armes dans plusieurs régions du pays", dénoncent ces organisations dans un communiqué commun.
"Nombre de ces exactions sont perpétrées par des hommes se réclamant des Forces Républicaines de Côte d`Ivoire (FRCI)" d`Alassane Ouattara, affirment-elles, citant le cas de femmes violées ou mises à nu publiquement à Abidjan, "des civils tués", des sympathisants du Front Populaire Ivoirien
(FPI) ou des présumés miliciens pro-Gbagbo "exécutés sommairement".
Dans l`ouest, le sud-ouest et le sud-est du pays, notamment à Duékoué et Guiglo, "les populations locales hésitent à rentrer chez elles" par "peur pour leur vie", tout comme "dans des localités favorables à Laurent Gbagbo (Akoupé, Guibéroua)", où "des enlèvements et des menaces d`exécution ont fait fuir une partie des populations".
De plus, après l`arrestation de Laurent Gbagbo, "de nombreux cadres du FPI, des syndicalistes ou des responsables d`organisations proches du FPI, ont été arrêtés sans que les charges retenues contre eux, le lieu et les conditions de leur détention soient connus", dénoncent les organisations.
"Ces exactions doivent cesser, la sécurité doit à nouveau être assurée pour tous (...) sans distinction", insistent-elles, demandant à ce que la lumière soit "faite sur ces exactions".
Elles saluent "l`annonce faite par Alassane Ouattara de mettre la lutte contre l`impunité et la réconciliation au coeur de son programme", avec notamment la création d`une Commission Dialogue, Vérité et Réconciliation (DVR).
Elles demandent que les autorités ivoiriennes permettent "à la Cour pénale internationale (CPI) d`enquêter sur les exactions commises depuis septembre 2002", et mènent "des enquêtes judiciaires indépendantes, exhaustives et impartiales sur toutes les allégations d`atteintes aux droits de l`homme recensées depuis le début de la crise ivoirienne".
"Bien que la situation sécuritaire se soit nettement améliorée en Côte d`Ivoire, des civils continuent d`être victimes d`exactions commises par des hommes en armes dans plusieurs régions du pays", dénoncent ces organisations dans un communiqué commun.
"Nombre de ces exactions sont perpétrées par des hommes se réclamant des Forces Républicaines de Côte d`Ivoire (FRCI)" d`Alassane Ouattara, affirment-elles, citant le cas de femmes violées ou mises à nu publiquement à Abidjan, "des civils tués", des sympathisants du Front Populaire Ivoirien
(FPI) ou des présumés miliciens pro-Gbagbo "exécutés sommairement".
Dans l`ouest, le sud-ouest et le sud-est du pays, notamment à Duékoué et Guiglo, "les populations locales hésitent à rentrer chez elles" par "peur pour leur vie", tout comme "dans des localités favorables à Laurent Gbagbo (Akoupé, Guibéroua)", où "des enlèvements et des menaces d`exécution ont fait fuir une partie des populations".
De plus, après l`arrestation de Laurent Gbagbo, "de nombreux cadres du FPI, des syndicalistes ou des responsables d`organisations proches du FPI, ont été arrêtés sans que les charges retenues contre eux, le lieu et les conditions de leur détention soient connus", dénoncent les organisations.
"Ces exactions doivent cesser, la sécurité doit à nouveau être assurée pour tous (...) sans distinction", insistent-elles, demandant à ce que la lumière soit "faite sur ces exactions".
Elles saluent "l`annonce faite par Alassane Ouattara de mettre la lutte contre l`impunité et la réconciliation au coeur de son programme", avec notamment la création d`une Commission Dialogue, Vérité et Réconciliation (DVR).
Elles demandent que les autorités ivoiriennes permettent "à la Cour pénale internationale (CPI) d`enquêter sur les exactions commises depuis septembre 2002", et mènent "des enquêtes judiciaires indépendantes, exhaustives et impartiales sur toutes les allégations d`atteintes aux droits de l`homme recensées depuis le début de la crise ivoirienne".