L’opposant guinéen, Sidya Touré, est optimiste quant à la capacité du président, Alassane Ouattara, de remettre la Côte d’Ivoire rapidement sur les rails du développement. Hier, au cours d’une conférence de presse aux II-Plateaux, il l’a fait savoir à la presse. Il en veut pour preuve, entre autres, la nouvelle dynamique qu’il a insufflée à Yamoussoukro lors de son investiture. «J’ai constaté un retour à l’âge d’or de la Côte d’Ivoire. A Yamoussoukro, Alassane Ouattara a fait un discours avec des messages forts. Il a surtout parlé de paix, de fraternité et de réconciliation. Il a fait, en somme, un discours d’ouverture. Il a invité ses compatriotes à bâtir ensemble un nouvel Etat», a-t-il indiqué. Pour l’ancien Premier ministre guinéen, l’avènement d’Alassane Ouattara à la tête de la Côte d’Ivoire augure des lendemains chanteurs. «J’ai foi en la capacité de Ouattara de remettre la Côte d’Ivoire débout. Je connais l’homme. Je sais sa capacité de réaction. Les Ivoiriens verront très rapidement les résultats de son travail à la tête de la Côte d’Ivoire. Je suis convaincu que les Ivoiriens se remettront très vite au travail», a-t-il confié.
Et, de témoigner en tant qu’ancien directeur de cabinet d’Alassane Ouattara lorsqu’il était Premier ministre d’Houphouët Boigny. «En 1990, Alassane Ouattara est arrivé dans des conditions terribles. Mais, en l’espace de six à sept mois, nous avons travaillé pour cinq ans», a attesté Sidya Touré. Il dit n’avoir aucune inquiétude quant à la capacité du chef de l’Etat ivoirien à redresser économiquement et financièrement la Côte d’Ivoire. «Je ne doute pas de sa capacité de créer les emplois et des entreprises», a-t-il indiqué.
Mais, il a fait remarquer que «le vivre ensemble» prôné par le chef de l’Etat refera de la Côte d’Ivoire un pays de référence. Un pays, a-t-il dit, qui reprendra toute sa place dans la sous-région et dans le concert des nations.
«La Côte d’Ivoire en paix c’est l’Afrique de l’Ouest qui est en paix. Tout ce qui a été fait ici en matière d’infrastructures a été fait aussi pour les pays de l’hinterland», a-t-il expliqué.
Parlant de l’actualité nationale de son pays, la Guinée, il a fait savoir à la presse que la situation est difficile et que le pays vit un Etat d’exception. Les élections législatives, a-t-il dit, se font jusque-là désirer. «On a l’impression que le gouvernement n’a pas de programme bien défini. Il donne une perception de goût inachevé qui fait que la Guinée a du mal à décoller», a-t-il déclaré.
K. Marras. D
Leg/L’ancien Premier ministre guinéen, Sidya Touré, croit en la capacité de Ouattara de remettre la Côte d’Ivoire sur les pieds.
Et, de témoigner en tant qu’ancien directeur de cabinet d’Alassane Ouattara lorsqu’il était Premier ministre d’Houphouët Boigny. «En 1990, Alassane Ouattara est arrivé dans des conditions terribles. Mais, en l’espace de six à sept mois, nous avons travaillé pour cinq ans», a attesté Sidya Touré. Il dit n’avoir aucune inquiétude quant à la capacité du chef de l’Etat ivoirien à redresser économiquement et financièrement la Côte d’Ivoire. «Je ne doute pas de sa capacité de créer les emplois et des entreprises», a-t-il indiqué.
Mais, il a fait remarquer que «le vivre ensemble» prôné par le chef de l’Etat refera de la Côte d’Ivoire un pays de référence. Un pays, a-t-il dit, qui reprendra toute sa place dans la sous-région et dans le concert des nations.
«La Côte d’Ivoire en paix c’est l’Afrique de l’Ouest qui est en paix. Tout ce qui a été fait ici en matière d’infrastructures a été fait aussi pour les pays de l’hinterland», a-t-il expliqué.
Parlant de l’actualité nationale de son pays, la Guinée, il a fait savoir à la presse que la situation est difficile et que le pays vit un Etat d’exception. Les élections législatives, a-t-il dit, se font jusque-là désirer. «On a l’impression que le gouvernement n’a pas de programme bien défini. Il donne une perception de goût inachevé qui fait que la Guinée a du mal à décoller», a-t-il déclaré.
K. Marras. D
Leg/L’ancien Premier ministre guinéen, Sidya Touré, croit en la capacité de Ouattara de remettre la Côte d’Ivoire sur les pieds.