Le FPI a refusé, c’est le cas de le dire, la main tendue du président de
la République quant à la présence de certains de ses cadres dans le
gouvernement d’ouverture qui sera bientôt formé pour remettre les Ivoiriens
au travail. C’est ce qu’il faut retenir de sa réunion qui a eu lieu avant-hier au
siège du CNDR à Cocody. En fait de refus, les conclusions qui ont sanctionné la
réunion de Mamadou Koulibaly et ses camarades se passent de commentaires.
Pour rentrer au gouvernement, le FPI pose des conditions que les auteurs sont
les seuls à s’expliquer. Il réclame la libération de Gbagbo.
Le problème avec ce parti, c’est qu’il a l’art de faire diversion sur les sujets les
plus graves. Sinon les ‘’camarades’’ qui se sont réunis avant-hier n’auraient pas
poussé l’outrecuidance jusqu’à poser de telles conditions. En effet, s’il y a une
formation politique qui devrait être dans ses petits souliers et faire profil bas,
c’est bel et bien le FPI et LMP. Tout simplement parce ces alliés ne sont pas en
l’état actuelle des choses, bien placés pour demander quoi que ce soit en
échange. D’abord parce que la guerre qu’ils ont imposée aux Ivoiriens s’est
soldée par leur défaite. A l’issue d’élections transparentes, les Ivoiriens ont
choisi le candidat du RHDP, Alassane Ouattara comme nouveau président de la
République. Qu’a fait le perdant Laurent Gbagbo? Il a refusé de quitter le
pouvoir et a engagé une guerre contre son adversaire mais contre tout le
peuple. Une crise qui a fait de nombreux morts tout simplement parce qu’un
individu refusait de reconnaître sa défaite. Ensuite, ce que le FPI et LMP
feignent d’ignorer, c’est que les temps ont bien changé. Et enfin, parce que ce
parti n’est pas en position de force. Il est dans le droit des Refondateurs de
refuser d’enter dans le gouvernement comme le souhaite Mamadou Koulibaly.
Dans ces conditions on le dit clairement sans faire de chantage. Car il n’y a pas
d’autre mot pour qualifier l’acte du FPI. Quand on a son leader qui est aux
portes des tribunaux ivoiriens et de la CPI, pour crimes contre l’humanité et
crimes de guerre, quand on a sa vice-présidente et ex-Première dame dans la
même situation, ainsi que des dizaines de cadres, on ne bande pas ses muscles
en exigeant la libération de son mentor, avant de renter dans un
gouvernement d’ouverture, formé à l’issue d’élections qu’on a perdu.
Apparemment, ceux qui ont tenu la réunion ne mesurent pas encore
certainement l’ampleur de ce qui attend tous leurs camarades en résidence
surveillé tant à Abidjan qu’à l’intérieur du pays, ainsi que ceux qui ont fui le
pays aux premières heures de la prise de la ville d’Abidjan par les éléments des
Forces républicaines de Côte d’Ivoire. En agissant comme ils l’ont fait, le FPI et
LMP veulent faire comme si la situation politique actuelle était normale.
YMA
la République quant à la présence de certains de ses cadres dans le
gouvernement d’ouverture qui sera bientôt formé pour remettre les Ivoiriens
au travail. C’est ce qu’il faut retenir de sa réunion qui a eu lieu avant-hier au
siège du CNDR à Cocody. En fait de refus, les conclusions qui ont sanctionné la
réunion de Mamadou Koulibaly et ses camarades se passent de commentaires.
Pour rentrer au gouvernement, le FPI pose des conditions que les auteurs sont
les seuls à s’expliquer. Il réclame la libération de Gbagbo.
Le problème avec ce parti, c’est qu’il a l’art de faire diversion sur les sujets les
plus graves. Sinon les ‘’camarades’’ qui se sont réunis avant-hier n’auraient pas
poussé l’outrecuidance jusqu’à poser de telles conditions. En effet, s’il y a une
formation politique qui devrait être dans ses petits souliers et faire profil bas,
c’est bel et bien le FPI et LMP. Tout simplement parce ces alliés ne sont pas en
l’état actuelle des choses, bien placés pour demander quoi que ce soit en
échange. D’abord parce que la guerre qu’ils ont imposée aux Ivoiriens s’est
soldée par leur défaite. A l’issue d’élections transparentes, les Ivoiriens ont
choisi le candidat du RHDP, Alassane Ouattara comme nouveau président de la
République. Qu’a fait le perdant Laurent Gbagbo? Il a refusé de quitter le
pouvoir et a engagé une guerre contre son adversaire mais contre tout le
peuple. Une crise qui a fait de nombreux morts tout simplement parce qu’un
individu refusait de reconnaître sa défaite. Ensuite, ce que le FPI et LMP
feignent d’ignorer, c’est que les temps ont bien changé. Et enfin, parce que ce
parti n’est pas en position de force. Il est dans le droit des Refondateurs de
refuser d’enter dans le gouvernement comme le souhaite Mamadou Koulibaly.
Dans ces conditions on le dit clairement sans faire de chantage. Car il n’y a pas
d’autre mot pour qualifier l’acte du FPI. Quand on a son leader qui est aux
portes des tribunaux ivoiriens et de la CPI, pour crimes contre l’humanité et
crimes de guerre, quand on a sa vice-présidente et ex-Première dame dans la
même situation, ainsi que des dizaines de cadres, on ne bande pas ses muscles
en exigeant la libération de son mentor, avant de renter dans un
gouvernement d’ouverture, formé à l’issue d’élections qu’on a perdu.
Apparemment, ceux qui ont tenu la réunion ne mesurent pas encore
certainement l’ampleur de ce qui attend tous leurs camarades en résidence
surveillé tant à Abidjan qu’à l’intérieur du pays, ainsi que ceux qui ont fui le
pays aux premières heures de la prise de la ville d’Abidjan par les éléments des
Forces républicaines de Côte d’Ivoire. En agissant comme ils l’ont fait, le FPI et
LMP veulent faire comme si la situation politique actuelle était normale.
YMA