PARIS, Le président ivoirien Alassane Ouattara a indiqué vendredi avoir demandé le maintien de la force française Licorne en
Côte d`Ivoire et la réactivation de la base du 43e Bataillon d`infanterie de marine (BIMa) à Port-Bouët, dans une interview à Europe 1.
"Je l`ai demandé", a déclaré M. Ouattara, interrogé sur le point de savoir s`il avait fait une requête au président Nicolas Sarkozy pour le maintien en Côte d`Ivoire de la force Licorne. "Je demande également que la base française, le 43e BIMa, soit réactivée et continue en Côte d`Ivoire", a-t-il dit.
Durant la crise qui a suivi l`élection de M. Ouattara à la présidentielle en Côte d`Ivoire, la force Licorne a plus que doublé en effectif (980 soldats au début), pris le contrôle de l`aéroport d`Abidjan, mené des évacuations de ressortissants étrangers et agi "en soutien" de l`opération d`arrestation du chef de l`Etat sortant Laurent Gbagbo, qui refusait de quitter le pouvoir.
Elle avait été déployée à la suite du coup d`Etat manqué de septembre 2002.
Le 43e BIMa, positionné depuis 1978 à la base de Port-Bouët près d`Abidjan, avait été dissous en juin 2009.
"La Côte d`Ivoire est un pays important, nous avons une influence régionale qui va jusqu`à la frontière de l`Algérie, il y a des risques de terrorisme, des risques de trafic de drogue, et par conséquent nous avons besoin d`un
système non seulement militaire mais d`un système de renseignement sophistiqué et la France peut nous donner cet appui", a poursuivi M. Ouattara.
"De toutes façons, il faudra reprendre l`accord de défense", a-t-il ajouté. "Il n`y aura pas de clause secrète, nous serons transparents parce que la Côte d`Ivoire tient à sa souveraineté", a-t-il affirmé.
Sur l`impulsion de Nicolas Sarkozy, qui avait promis dans un discours au Cap (Afrique du Sud) en février 2008 de réviser la politique de la France vis-à-vis de ses anciennes colonies, Paris s`est engagé dans un processus de révision des accords de défense signés au lendemain des indépendances.
Pour les détracteurs de la "Françafrique", ces accords n`étaient qu`un paravent juridique pour justifier l`intervention des troupes françaises, accusées de voler au secours de régimes africains en difficulté.
Des accords ont déjà été signés avec cinq pays. Paris est toujours en discussions avec le Sénégal, la Côte d`Ivoire et Djibouti.
Côte d`Ivoire et la réactivation de la base du 43e Bataillon d`infanterie de marine (BIMa) à Port-Bouët, dans une interview à Europe 1.
"Je l`ai demandé", a déclaré M. Ouattara, interrogé sur le point de savoir s`il avait fait une requête au président Nicolas Sarkozy pour le maintien en Côte d`Ivoire de la force Licorne. "Je demande également que la base française, le 43e BIMa, soit réactivée et continue en Côte d`Ivoire", a-t-il dit.
Durant la crise qui a suivi l`élection de M. Ouattara à la présidentielle en Côte d`Ivoire, la force Licorne a plus que doublé en effectif (980 soldats au début), pris le contrôle de l`aéroport d`Abidjan, mené des évacuations de ressortissants étrangers et agi "en soutien" de l`opération d`arrestation du chef de l`Etat sortant Laurent Gbagbo, qui refusait de quitter le pouvoir.
Elle avait été déployée à la suite du coup d`Etat manqué de septembre 2002.
Le 43e BIMa, positionné depuis 1978 à la base de Port-Bouët près d`Abidjan, avait été dissous en juin 2009.
"La Côte d`Ivoire est un pays important, nous avons une influence régionale qui va jusqu`à la frontière de l`Algérie, il y a des risques de terrorisme, des risques de trafic de drogue, et par conséquent nous avons besoin d`un
système non seulement militaire mais d`un système de renseignement sophistiqué et la France peut nous donner cet appui", a poursuivi M. Ouattara.
"De toutes façons, il faudra reprendre l`accord de défense", a-t-il ajouté. "Il n`y aura pas de clause secrète, nous serons transparents parce que la Côte d`Ivoire tient à sa souveraineté", a-t-il affirmé.
Sur l`impulsion de Nicolas Sarkozy, qui avait promis dans un discours au Cap (Afrique du Sud) en février 2008 de réviser la politique de la France vis-à-vis de ses anciennes colonies, Paris s`est engagé dans un processus de révision des accords de défense signés au lendemain des indépendances.
Pour les détracteurs de la "Françafrique", ces accords n`étaient qu`un paravent juridique pour justifier l`intervention des troupes françaises, accusées de voler au secours de régimes africains en difficulté.
Des accords ont déjà été signés avec cinq pays. Paris est toujours en discussions avec le Sénégal, la Côte d`Ivoire et Djibouti.